Chronique du 18 février , livre ebook

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18 février

Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.

Éditions Chronique

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EAN : 9782366024692

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E-mail : contact@editions-chronique.com
Site Internet : http://www.editions-chronique.com

1968 - Trois médailles d’or pour Jean-Claude Killy

Grenoble, France

Depuis deux ans, Jean-Claude Killy avait dominé tous ses rivaux français et étrangers. Après s'être entraîné comme un forcené depuis des mois, il avait lancé un défi à tous ses adversaires : remporter à Grenoble, au cours des Jeux olympiques d'hiver organisés en France, les trois épreuves de ski alpin. Killy a gagné son pari en champion souverain et rayonnant.

Ce fut la descente en un premier temps, que brouillard et tempête avaient d'abord obligé à reporter de vingt-quatre heures. Guy Périllat, parti avant Killy, avait alors réalisé le meilleur temps et semblait avoir course gagnée. Mais Killy, qui fit montre d'un sang-froid extraordinaire, contrôla ses nerfs et sa course. Précédant son ami Périllat de huit centièmes de seconde, il remportait brillamment sa première médaille d'or.

Arriva le slalom géant disputé en deux manches et à vingt-quatre heures d'intervalle. Killy, impérial dans cette spécialité qui est celle où il domine le mieux son sujet, terminait dans la première manche avec 1 sec 20/100 d'avance sur le Suisse Willy Favre. Et, dans la seconde manche, Killy assurait sa victoire en réalisant à nouveau le meilleur temps.

Restait le slalom spécial, où un incident peu banal faillit contrarier ses projets. Dans la seconde manche, il avait été devancé par le Norvégien Haakon Mjoen et par son grand rival, l'Autrichien Karl Schranz. Mais ils furent tous deux disqualifiés. Et le plus grand skieur de tous les temps décrocha finalement sa triple couronne. À la fin des Jeux olympiques, Jean-Claude Killy pouvait déclarer : « Je suis au bout...