Corps, image et perception de l espace
138 pages
Français

Corps, image et perception de l'espace , livre ebook

138 pages
Français

Description

Les images ne livrent pas dès l'abord leurs secrets. Celles qui nous occupent ici ne sont pas seulement artéfacts archéologiques, mais aussi oeuvres d'art, quelle que soit la définition à donner à ce terme pour l'Antiquité. Mais alors pourquoi le corps, l'image, et la perception de l'espace, comme thématiques spécifiques pour aborder l'iconographie ? Nous voulions promouvoir une nouvelle approche de l'iconographie de l'Antiquité, principalement dans l'Orient ancien.

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Informations

Publié par
Date de parution 01 mai 2014
Nombre de lectures 15
EAN13 9782336346854
Langue Français
Poids de l'ouvrage 10 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0600€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Sous la direction de Nicolas Gillmann et Ann Shafer
Corps, image et perception de l’espace
De la Mésopotamie au monde classique
Corps, image et perception de l’espace
Sous la direction de Nicolas Gillmann et Ann ShaferCorps, image et perception de l’espace De la Mésopotamie au monde classique Actes de la conférence du 14 mai 201 Maison de l’Archéologie et de l’Ethnologie, Université Paris Ouest Nanterre La Défense, UMR 7041 ArScAn
Illustration de couverture tirée deA Second Series of the Monuments of Nineveh, A.H. Layard, John Murray, Londres, 1853. © L’Harmattan, 2014 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris http://www.harmattan.fr diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr ISBN : 978-2-343-02131-7 EAN : 9782343021317
SOMMAIRE INTRODUCTION ..................................................................p. 9 L. BACHELOT : « Corps, image et perception de l’espace : l’apport de la phénoménologie » ..........................................p. 13 D. NADALI : « Moveo ergo sum, Living In The Space Around Us: Distance, Perspective, And Reciprocity »......................p. 33 Y. LEPAPE : « Du palais au musée: l’image assyrienne à l’épreuve de sa décontextualisation » ...................................p. 57 N. GILLMANN : « Une approche de la spatialité dans l’art néo-assyrien » ..............................................................................p. 77 B. AUGRIS : « Un piège pour l’œil : images du corps dans la peinture pompéienne ............................................................p. 99 Remerciements ...................................................................p. 129
CORPS, IMAGE ET PERCEPTION DE L’ESPACE : DE LA MESOPOTAMIE AU MONDE CLASSIQUE
Introduction
Le présent ouvrage rassemble les contributions d’une journée d’étude qui s’est déroulée le 15 mai 2012 à l’université de Paris-X Nanterre dans le cadre d’un des thèmes transversaux de l’UMR 7041-ArScAn,Images, textes et sociétés(animé par Luc Bachelot et Claude Pouzadoux). Le choix de la thématique abordée est né de la volonté de soumettre les images que nous ont livrées tant le monde mésopotamien que classique à une approche nouvelle, essentiellement fondée sur la phénoménologie. Si cette dernière discipline n’est pas une nouvelle venue en philosophie, il est néanmoins surprenant de constater que son potentiel n’a pas été pleinement exploité pour renouveler notre compréhension de ce qu’est précisément une image dans le monde antique. L’archéologie cependant, si elle entend saisir toute la richesse et toute la diversité des aspects culturels et intellectuels des civilisations qu’elle étudie ne peut faire l’économie d’un questionnement sur le statut même de l’image, faute de quoi elle risque à leur sujet le contresens ou l’anachronisme. Le contenu du présent volume vise donc à présenter quelques exemples d’approches iconographiques inspirées ou nourries par l’apport théorique de la phénoménologie. Dans l’état actuel du champ des recherches iconographiques, ce dernier pourrait, nous a-t-il semblé, s’avérer particulièrement fécond. Il abolit le dualisme qui a fondé l’ontologie occidentale entre monde intelligible et monde sensible, le second n’étant, d’après Platon, qu’une copie ontologiquement dégradée du premier. L’image se trouve être le spectre qui résulte d’une déperdition graduelle d’être d’autant plus grande que le peintre recherche
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