Histoire du chauffage urbain
359 pages
Français

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Histoire du chauffage urbain , livre ebook

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Description

Cet ouvrage nous fait découvrir l'univers souterrain du chauffage urbain et les acteurs qui ont participé dans leur domaine à la grande histoire des techniques, de l'énergétique et de la climatique. L'auteur nous présente également l'entreprise pionnière et fondatrice, la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain (CPCU). Enfin, de l'évolution du chauffage à travers les âges, aux réseaux de chaud (et froid) urbain et au confort discret et durable, la parole est donnée à des professionnels pour leur expertise.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2008
Nombre de lectures 819
EAN13 9782336259109
Langue Français
Poids de l'ouvrage 7 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

© L’HARMATTAN, 2008
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris
http://www.librairieharmattam.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanakoo.fr
9782296047402
EAN : 9782296047402
Histoire du chauffage urbain

Michel Raoult
(Petite photo) Le geste qui chauffe
A la CPCU, son personnel, et à notre profession...
Michel Raoult 2007
Photo remerciements
REMERCIEMENTS
Je ne saurais jamais assez remercier ceux qui ont contribué à la réalisation de cet ouvrage.
Tout d’abord ceux (que je ne pourrai à mon grand regret tous les citer), qui m’ont permis de reconstituer cette grande histoire, et tous ceux qui conservent en bibliothèque des documents précieux et m’ont permis d’en prendre connaissance. Comme je ne suis ni historien, ni universitaire, la tâche me fut difficile.
Saluons d’abord Auguste Beaurrienne (Ingénieur civil de France) et Philippe Schereschewsky (Chaleur-énergie et CPCU), révélés grâce à cet ouvrage, d’avoir œuvrés pour initier la technique du chauffage urbain en France.
Plus près de nous, la CPCU, qui a éclairé ce travail, mes supérieurs hiérarchiques et les autres « sachants » : parmi eux mes plus importants contributeurs : MM. Georges Delhoume, Pierre Remigereau et Alain Triboulet, et bien sûr tous les grands professionnels qui ont bien voulu contribuer à imaginer le futur. Je leur en reste infiniment reconnaissant. Parmi eux, merci à Mme et M. Maillard pour leur précieuse aide.
L’AICVF qui m’a donné envie d’apporter ma contribution à un édifice de savoir sur le « CVC » (chauffage — ventilation - conditionnement d’air), en France. Dont mes préfaciers préférés, que sont : Roger Cadiergues, Roger Casari et Claude Gillet.
Enfin, tous mes compagnons d’armes depuis 1983, appartenant au métier de « climaticien » et enfin ma petite famille à laquelle je n’ai pas consacré bien des heures passées sur cet ouvrage.
Sommaire
Page de Copyright Page de titre Dedicace REMERCIEMENTS PRÉFACE Introduction - A propos du mot « réseau » commençons par un peu de sémantique Chapitre 1 - A Paris, le contexte favorable à la naissance de CPCU Chapitre 2 - Du chauffage au chauffage urbain et à la concession CPCU Chapitre 3 - L’essor de la Compagnie,... évidemment ! Chapitre 4 - Les éléments moteurs de cette réussite Chapitre 5 - Autres réseaux Chapitre 6 - L’avenir
PRÉFACE
Relier le passé à l’avenir...
J’ai connu Michel Raoult comme étudiant en génie climatique ; son insertion professionnelle l’a mené à la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain, où il s’est profondément intéressé au développement des réseaux de chaleur. Et, j’en suis témoin, il n’a eu alors de cesse de faire partager sa conviction des avantages des réseaux climatiques d’énergie.
Au cours de ses recherches sur les réseaux 1 Michel Raoult a rencontré l’histoire du chauffage, et il a eu l’excellente idée de nous en faire profiter en rappelant les grands auteurs anciens de nos professions.
Ce livre, par ses nombreux problèmes abordés, constitue un point de départ pour accompagner et développer la technique des réseaux, qui présente tant d’intérêt dans le contexte désormais durable des besoins énergétiques du génie climatique.
C’est tout le mérite de Michel Raoult d’avoir mené à bien la réalisation d’un tel ouvrage, qui sans son opiniâtreté n’aurait pas vu le jour.
Aussi faut-il le remercier du courage et de l’énergie qu’il a déployés pour aboutir, en particulier dans les dernières phases de conception concomitante avec le handicap d’une santé subitement dégradée.
C’est avec honneur et plaisir que j’ai tracé ces quelques lignes inspirées par la connaissance de cet ouvrage et de son auteur.

Roger CASARI
Ancien professeur de génie climatique à l’IFE et l’IFFI (du CNAM) Médaillé d’or de l’enseignement technique.
Introduction
A propos du mot « réseau » commençons par un peu de sémantique
On désigne sous le nom de chauffage urbain une distribution de chaleur à un certain nombre d’immeubles d’une ville, d’un quartier ou d’ensembles immobiliers ; cette distribution se fait par un fluide chauffant circulant dans un réseau de tuyauteries , écrivait en 1988, René Narjot (ingénieur de l’Ecole centrale des arts et manufactures) dans la « Revue technique de l’ingénieur », concernant «le génie énergétique ». Ce n’est pas très limitatif...
Selon la Commission centrale des marchés : Un réseau de chaleur est constitué par un ensemble de canalisations, le plus souvent souterraines, transportant un fluide caloporteur sous pression (vapeur, eau chaude) obtenu au départ d’une ou plusieurs unités centrales de production calorifïque, Il est destiné à fournir aux installations particulières — collectives ou individuelles — après branchement et par l’intermédiaire de sous-stations appelées aussi postes de livraison ou de raccordement, la chaleur nécessaire au chauffage, à la production d’eau chaude ou à d’autres, usages (blanchisserie, restauration, stérilisation, usages industriels divers, conditionnement d’air, etc...) Le fluide caloporteur partant de la centrale emprunte une canalisation «aller» et, auprès avoir transféré sa chaleur dans les sous-stations, revient à la centrale par une canalisation «retour» pour se réchauffer à nouveau. Ce n’est pas non plus très limitatif...
A l’étranger, on appelle les réseaux de chaleur « chauffage à distance » (fernwärme) en allemand et chauffage de quartier (district heating) en anglais.
En France, les réseaux sont généralement considérés « de chauffage urbain » quand la puissance thermique souscrite y dépasse 3,5 MW. Ils sont répertoriés dans un annuaire mis à la disposition des adhérents de l’Association de promotion des réseaux de chaleur et de froid (nommée Via Séva) : liste (non exhaustive) consacrée à 380 « réseaux » en service 2 .
Les « réseaux » dont on parle ici sont présents dans toutes les grandes métropoles de l’hémisphère Nord, et délivrent leur chaleur à leurs clients abonnés (au moins 160 villes se sont dotées du chauffage urbain à travers le monde, dont une cinquantaine en Europe).
On en parle si peu, leur architecture souterraine en est-elle la cause ? Le plus ancien réseau de chauffage urbain a traversé près d’un siècle et demi, qui le sait ?
...Et à propos du mot « réseau » :
Le mot réseau est étonnamment chargé de signifiants très différents, voire contradictoires. Les uns sont plutôt négatifs (on pense au réseau...de trafiquants), avec la complexité, parfois inextricable, du réseau routier ou de transport urbain d’une agglomération. Plus mitigé, reproche mêlé de jalousie, le réseau des anciens d’une école — si apprécié en cas de pépin, ou de recherche d’un job -. Et puis, également, le qualificatif collectif voire global si apprécié quand il marche (l’annonce « fluide sur tout le réseau » provoque l’optimisme de l’automobiliste).
Mais le réseau (du latin retis, le filet) possède à la fois des mailles, et des nœuds : des liaisons. Intéressants pour le voyageur du métro (correspondances), ces nœuds sont autant de lieux d’échange. Et on en arrive au travail en réseau, et bien sûr au réseau internet, le « net » (le filet).
Encore plus que les distributeurs d’eau ou d’électricité, le chauffage urbain paraît utiliser de plein droit le mot réseau. Certes, comme l’eau et l’électricité, le fluide part de quelques extrémités des « fils » (câbles ou tuyaux) mais dans son cas, il y a bien échange ! Echange de chaleur bien sûr, dans les sous-stations des utilisateurs, mais aussi échange matériel : vapeur contre eau condensée, sans parler de l’échange symbole de développement durable : les déchets de six familles parisiennes « échangés » contre le chauffage d’un logement.
Deux propositions pour conclure : d’abord, il faudrait échanger aussi avec les citoyens! Combien de Parisiens savent-ils comment le « net » CPCU chauffe un quart de leur ville ?
Et puis, repris de l’Evangile, « Va et jette ton filet plus loi

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