Répercussions
186 pages
Français

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Description


"Répercussions" a remporté le prestigieux prix Dora-Suarez du Premier Roman 2018.



Kevin White est amnésique partiel et séquentiel depuis l’enfance. Pour résumer, chaque jour, à partir de 17h jusqu’au réveil le lendemain matin, il ne se souvient absolument de rien.


Pour pallier à ce handicap particulièrement gênant, Kevin organise sa vie de façon méthodique : repères de temps, post-it, aides psychotechniques... Toute sa vie est minutée et organisée pour qu’il subisse le moins de préjudices possibles.


Mais un jour, sa vie bascule. Kevin se réveille dans la salle des coffres d’une banque fédérale ! Trois millions de dollars ont disparu alors que les portes de la banque sont restées fermées toute la nuit et qu’il n’y a ni témoin, ni braqueur.


Sans souvenir, il devient aux yeux des enquêteurs le suspect numéro 1 de ce casse pour le moins insolite.


Mis en examen, Kevin va alors devoir remonter dans son passé pour découvrir la vérité sur cette histoire... et sur sa vie.




Ce qu'ils en ont pensé :


"Bluffant, Surprenant, Captivant, un véritable page-turner ! Un thriller psychologique que je vous recommande." Les lectures de Cath


"Ce roman m'a complètement retourné le cerveau et croyez-moi dans le bon sens du terme! Cela faisait longtemps que je n'avais pas lu un thriller aussi bien ficelé, aussi machiavélique, aussi incroyable, aussi imprévisible! Cette lecture aura été un pur régal du début à la fin, à tel point que j'ai eu beaucoup de peine à m'arrêter le soir tellement j'étais accro à cette histoire." Évasions Littéraires


"Et là, commence tout le machiavélisme de l’auteur.. J’ai émis 1000 hypothèses, j’étais sûre d’avoir deviné, je tenais le coupable, j’avais le modus operandi ! Et à chaque théorie que j’échaffaudais, patatra ! Il fallait recommencer, ce n’était pas la bonne.. Je dois dire que je n’ai pas vu venir la chute et c’est ce que j’ai aimé le plus dans ce livre." Et tu lis encore


"Quel plaisir de lire une histoire de braquage étant donné que c'est très rare ces dernières années. Une vraie et pure histoire de casse comme on aime. Exit les thrillers sanglants et les policiers à la dérive. Ici on parle d'intelligence extrême, de manipulation, mais aussi de maladie et de schizophrénie." Évadez-moi


"Tout est bien ficelé, on va de rebondissements en retournements de situation. On ne peut pas imaginer une fin pareille! Donc un tout bon du début à la fin et ça il fallait le faire. De plus, le personnage de Kevin est excellent, attachant, bourré d'humour, on ne peut que l'aimer. Un premier thriller bluffant qui se lit d'une traite tellement il est prenant. Je verrais bien cette histoire adaptée sur grand écran d'ailleurs ça donnerait un super film à suspens !" Livres Addict


Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 27
EAN13 9782368451199
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0037€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait


©2016–ISEdtion
MarseileInovation.37rueGuibal
1303MARSEILLE
www.is-edition.com

ISBN(Livre): 978-2-36845-18-2
ISBN(Eboks): 978-2-36845-19-9

ResponsableduComitédelecture: PascaleAverty
Directriced'ouvrage: MarinaDiPauli
Ilustrationsdecouvertureetintérieures: © Shutterstock

Colection«Sueursglaciales»
Directeur: HaraldBénoliel

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sesayants-droits,oudel'éditeur,estiliciteetconstitueunecontrefaçon,auxtermes
del'articleL.35-2etsuivantsduCodedelapropriétéintelectuele.

XAVIERMASÉ

R É P E R C U S S I O N S

RÉSUMÉ

Kevin White est amnésique partiel et séquentiel depuis l’enfance. Pour
résumer, chaque jour, à partir de 17h jusqu’au révei lelendemainmatin,
ilnesesouvientabsolumentderien.
Pourpal r àeiulicreièntmeên gh ecidna pactrapise sa na,tK venio grna
vie de façon méthodique : repères de temps, post-it, aides
psychotechniques… Toutesavieestminutéeetorganiséepourqu’il
subiselemoinsdepréjudicesposibles.
Maisunjour,saviebascule.Kevinseréveila sans l eadledescofres
d’unebanquefédérale! Troismilionsdedolrapsla u sro euqs lears ont di
portes de la banque sont restées fermées toute la nuit et qu’il n’y a ni
témoin,nibraqueur.
Sans souvenir, il devient aux yeux des enquêteurs le suspect numéro 1
dececasepourlemoinsinsolite.
Mis en examen, Kevin va alors devoir remonter dans son pasépour
découvrirlavéritésurcet.e eihtsio… re set survia

4

DÉDICACE

5

Àmonpère.

PROLOGUE

Vendredi3mai-18heures27

Ungrandflou.
C’eststdie j eaiguinnarvuo ney sel tux.uo tecq eu
Acompagnéed’unbourdonementfracastnaam ,ituau dêt tjoe
marteau piqueur. J’avais du mal à maintenir mes paupières ouvertes,
moncrânemefaisaitmaletilmefale dntvae irfasrm isuesea nitu pluut
surface.Jem’étaislégèrementredreséetaps do mau:uryu é jen’avais
paslaforcedemelevercomplètement.
Unemulite mitlambses ons ed edus de la tre coind seq auapvrneri
pièce;jen’yvoyaispourtantpersone e traud’iom euq.C’était
sûrementunefetd’écho.
Imposibledebouger,j’étaisencoretropfatigué.
Les voix – d’hommes et de femmes – commençaient à se faire
entendre plus précisément, mais je n’avais toujours aucune idée de leur
provenance.
Lasaledanslaquelejemetrouvaisétaitasg notûoediom à efrz .Le
sol était en marbre gris et la teinte des murs, sinon identique, s’en

6

raprochaitfortement; surtroispans,despeitt sioris srrepusépo ts,s ou
numérotésetclasésenordrecroisant: difj eq eu elicirpteind’cer teré
voyais.
Enfacedemoi,uneimmenseporte,difd eneetrée cesuttolesque
j’avaispuvoirdanslesmagazinesdebricolage: eleparaisaitblindée.
Dixminutesplustard,ladouleurquimevril cnerâ cainçmeom t àel tia
s’estomper, mais mon bras droit était ankylosé et des fourmilementsse
firentsentir: pourl’aideràseréveil’mtéj ee,r umechn aiirom c.ta
J’avais la sensation d’être dans le potage, comme lors de ces
lendemains de fête où, au réveil, vous ne faites fièrement qu’une seule
promese: «Plusjamaisjeneboirai! ».
Mon cerveau commençait à émerger, je décidai donc de me lever.
Ooh! Çatangue! Alezmongars! Courage! autre après l’itfan Os pan u
etonsortdecetepièce.
Jemerap ed mi’loriahclégèrte e pomensâbitnertne eremléeety
aposaimesdeuxmainspourlapous .eJf sus rurpsirsve’e lérxturie re
parsonpoids: elepesaitaumoinsunetone! emendouct, els lEir to’vu
centimètreparcentimètre,jusqu’àmepermetre de paserdel’autre
côté.
Surleseuil,jestopainet.
Comme si cela pouvait m’aider à comprendre, l’une de mes mains se
mitmachinalementàgratermatêteavantdeselaiserfinalement
tomber le long de mon corps, comme un poids mort. Je restai droit
comme un piquet, complètement ahuri par ce qu’il se pasaitsousmes
yeux.
Ilyavaitlàunnombreimpresionantdepersonent ivaiseq a’tcius
danstouslesens: ieic, rscoseisurlopers…et,sS MA,Up moip
Jerestaisansvoixmaisdansmatête,unepeit tnenria tourasee ph
boucle: Maisoùjesuislà? Qu’est-cequisepas!e bo nasgn?

*****

7

À peine étais-je sorti qu’un homme en uniforme de secouriste s’était
précipitéversmoi:
«Monsieur! Monsieur…çava? »
Je n’avais même pas la force de lui répondre. Je ne savais pas si cete
léthargie était due au choc visuel ou à ma migraine qui perdurait.
–Monsieur,çava?
Il avait radouci sa voix en me posant une seconde fois la question; il
avaitdûremarquerquejen’étaispasdansmonasi ete.
Je réuisà e i lunduaêm mq afin qu’es mots ruqleuqédrccoehit’a nil
pasàmequestionerunetrosièmefois.
–Ouiçava,jesuisjusteunpeusoné.
–Resteztranquile,quejevousexamine.
Pendant que le jeune homme procédait à une auscultation minutieuse
demoncorps,j’enprofitaipourl’interoger.
–Dites-moi,ilsepasequoici?
–Mais,vousnevousrap ? ssuoVeleap zts s e’q ius cez pasave ne
pasé?
Je tournai la tête vers lui, le regardai droit dans les yeux et, sans même
lui parler, parvins à lui faire comprendre que je ne plaisantais pas.
Ilbaisalatêteetcontinuadem’examiner.
Ilpalpamanuquepourunedernièrevérfi. onticae m li’uq àl tse’C
glisaunmesageàl’oreil à fenre disairelét,aer véudg oi n ertîaraperip al
gueuledeboisenunclaquementdedoigts.
–Monsieur,vousavezdûsubirunchocémotion sv uop sa ren pouel
rapeler…Vousdevriezaleràl’hôpital.
–Jevousaiditqueçaalait! ap tse’q ecs iuuj i etsteDimos-sé.
–Vousavezétévictimed’uncase elov ta su zev e àanqula Bdérae Fé
étéprisenotage.
Mesyeuxs’écarquilèrentsoudainetlefixèrent.
–Çava? at-ilrépété.
–Ça…çava…répondis-jeavecquelqueshésitations.

8

J’esayaisderembobinerlefilm,maisimposems d ebielnir.ouve
Surmagauche,ais le long d’un mu,ru end ziiaen eesar nd gngio’snon
depersonient avaore encacognu eus rlu eedpis eiop te sséil sgnal
figure.Lespolicierss’eforo pesidap ruspls el ertê’d tneiaçsiblepourles
libérer.
Je restais stoïque. Ébahi par la scène, je ne comprenais rien et regardais
bêtementuq ielrué attia e apeurés de ce eg sec srocne snourivé.
Lepluschoquantàmesyeuxétaitcetefemmeser fsat aniledansses
brascommesic’étaitladernièrefois. nJepae ap s àmivrneia se aginer c
qu’eleavaitdûrese ua ritned sruoc heu cespares séesdanslenoiràse
demandersielereveraitunjoursonenfant.Asa ilieparunetrouile
constante, chaque seconde a dû lui sembler une éternité !
Maisjen’étaispasleseulasl ed ap tu sèr paromméévenl é’ .oTemtn
mèredefamil tnemelbaborP ue,vaia tel nohmm een sang. visage
castagné par les braqueurs, il maintenait une poche de glace sur le haut
desatête.Dusang–maintenantàmotil euoéld eolgnhé – sécit c avaé
sachemise.Iln’étaitpasbeauàvoir: zurés pas yeux aaev ces spuel roc s
etsonnezfracasé,ilresemblaitàunpersonage .noitcif ed
Jemetâtainstinctivementledesde vire usérfnârc ud otsih ,eierpar
moi-mêmequejen’avaispasdeséquel à une quelconqu eettntavi e eeéil
héroïque de ma part… Après tout, j’avais pu esey ra seus cr toauvede s
gens, mais peut-être que ça s’était soldé par une boneraclée!
Étonamment,jen’avaisnicoupurenibosec etsuJ. etebonegueule
debois.
Alorsquetoutcepeitiga’tiatuot ruojon m sde nquea baial agdr eer,sj
dansonensemble.
Jesuposaiqu’ils’agisaitd’unebâtiseanciene : lapièceprincipale
étaitimmense.on f dd,Au m seianem sehcrae énormeent à unte p roet ,
les hauts plafonds à la française étaient recouverts de fresques à
l’italienL .eg sechuis et sseuaiteitns rum

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