Traversée de Madagascar à pied
298 pages
Français

Traversée de Madagascar à pied , livre ebook

298 pages
Français

Description

Fouler cette terre mystérieuse berceau du métissage, rencontrer, partager, mieux connaître et comprendre les us et coutumes de ce pays où chaque pas, chaque kilomètre lui rappelle le lien qui unit Madagascar à l'Ile de la Réunion. Marcher sur les traces de la colonisation, aller à la rencontre de l'histoire des créoles, des premiers malgaches partis peupler l'île de la Réunion et des Réunionnais installés à Madagascar. Voici ce que nous propose l'auteur de cet ouvrage.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 juillet 2012
Nombre de lectures 72
EAN13 9782296498365
Langue Français
Poids de l'ouvrage 11 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Traversée de Madagascar à pied 2 282 kilomètres, de Diego-Suarez à Fort Dauphin
Graveurs de mémoire Francis JAMMES,Médecin des harkis au camp de Bias, 2012. Christian LECURU,L’oiseau chante après la tempête, 2012. Maria do Sameiro de CARVALHO-MARCHAND,A la recherche de mes racines. L’histoire d’une famille portugaise e de la fin du XVI siècle à nos jours, 2012. Robert LOPEZ,Le bonheur perdu des exclus. 1962 : les conditions désastreuses de l’exode des pieds-noirs et des harkis, 2012. Pierre NELSON,Une si douce enfance, Souvenirs d’un enfant à Bergen-Belsen, (1942-1945),2012. Jean SAUVY,Douze aventures qui ont forgé mon caractère, 2012. Réginald MOREELS,Médecin, un autre monde, 2012. Marie-Thé LACLAVERIE,Marie de mon enfance, 2012.Georgette GABORIT RIBERO,Fille d’immigrée. Notes et souvenirs,2012. Moulou MENGUISTE AB WORKE et Catherine LEENHARDT,La petite-fille du grazmach a disparu, 2012 Gérard CHABENAT,Marhaba. Parages intranquilles, 2012. Alouisa PIERRON,Une vie de traverse. Souvenirs truculents d’une Gitane rebelle, 2012. Maurice STROUN,"Mon cher collègue, je ne serai pas recteur". Une aventure dans le monde de l’Université et de la recherche scientifique, 2012. Nadine BERKOWITZ,Les tribulations d’une Parisienne, 2012. René NAVARRE, François-Marie PONS,Fantômas c’était moi,2012. e Gilbert CARRÈRE,Mémoires d’un préfet. À la traverse duXXsiècle, 2012. François DELPEUCH,Chronique édilique, 2012. Jean Michel CANTACUZÈNE,Une vie en Roumanie. De la Belle Epoque à la République populaire. 1899-1960, 2011. Claude DIAZ,Demain tu pars en France. Du ravin béni-safien au gros caillou lyonnais, 2011. Jacques QUEYREL,Un receveur des Postes durant les trente glorieuses,2011. Benoît GRISON,Montagnes… ma passion, Lettres et témoignages rassemblés par son père, 2011.
Dominique Léoville Dannenmüller Traversée de Madagascar à pied 2 282 kilomètres, de Diego-Suarez à Fort Dauphin Hommage aux racines communes de l’Océan indien L’HARMATTAN
© L'HARMATTAN, 2012 5-7, rue de l'École-Polytechnique ; 75005 Parishttp://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr ISBN : 978-2-296-96416-7 EAN : 9782296964167
Information Le lecteur aurait sans doute préféré entendre le récit des merveilleuses rencontres et amitiés et ignorer les mésaventures liées aux relations difficiles et aux différends que nous avons rencontrés dans le groupe. Cependant, me taire et faire croire que le miroir avait de magnifiques reflets serait mensonge. Nous avons construit un projet sous le signe de l’amitié, mais très vite nous nous sommes rendu compte que nous ne connaissions pas vraiment nos compagnons de route. Nous les avons simplement côtoyés, à travers quelques rencontres où les sourires échangés ont installé la confiance. Malheureusement, sur la route nos relations n’ont pas engagé une amitié sincère et solide. Ce climat relationnel déstabilisant a fait partie de notre voyage, nous regrettons la rivalité, le manque d’affinité, de confiance et de complicité qui aurait permis à tous de vivre pleinement cette aventure extraordinaire et revenir soudés, liés par nos souvenirs. A travers ce récit, nous ne souhaitons pas non plus, mon mari et moi, nous poser en victimes, nous n’avons aucune animosité à l’égard de qui que ce soit, je ne fais que relater notre vécu, c’est pourquoi certains noms ne seront pas cités afin d’éviter toute polémique.
A mes enfants et petits-enfants à qui j’auraisvoulu offrir ce qu’ont vu mes yeux tout au long de ce périple.
Depuis que l’idée de ce voyage m’a été offerte, j’ai réalisé que mon retour dans ce pays où je suis née, dont il ne me restait que des souvenirs d’enfance et des interprétations entendues lors d’événements sociaux, culturels ou politiques, serait empreint d’émotions. Revenir à Diégo-Suarez en cette année 2007, après quarante ans d’absence, symbolise un retour à mes racines dans un pays qui, même si je l’ai souvent ignoré, a toujours fait partie de ma vie et a gardé une grande place dans mon cœur. Sans hésitation j’ai dit : « OUI ». J’avais envie de faire cette traversée et mieux connaître mon pays natal. Cependant, une autre raison me poussait à entreprendre une telle aventure : celle d’un hommage que je souhaitais rendre aux racines communes entre la Réunion, île natale de mes grands-parents et Madagascar, mon île natale et cellede mes parents. Madagascar d’où sont partis les premiers habitants envoyés par les Français pour peupler l’Île Bourbon, mais aussi à tous les Réunionnais qui se sont installés dans la grande île à l’époque de la colonisation française. Il faut savoir que, dans certaines familles créoles, l’arbre généalogique peut remonter jusqu’à quatre générations nées à Madagascar. Aujourd'hui, les liens entre les deux îles sont toujours intenses. Malgré les complications qu’engendre la difficulté d’obtention de visas dans un sens comme dans l’autre, les Réunionnais sont toujours présents à Madagascar et une grande communauté malgache vit à la Réunion. Ce voyage, je l’imagine et je vais le vivre ! Pas d’appréhension, beaucoup d’excitation et la volonté d’aller jusqu’au bout.Depuis juin 2007, nous nous sommes mis au travail, tous aux préparatifs du voyage : organisation, prévisions financières, dates, itinéraires, équipements…
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En avril 2008, nous faisons un premier voyage de reconnaissance à Diégo-Suarez, notamment afin de faire la connaissance des ânes que mon cousin François accepte de nous confier pour faciliter le transport de notre matériel. Arrivés sur place, une mauvaise surprise nous attend, le troupeau a été détourné par le gardien. Sur une dizaine de bêtes, il n’en reste plus que trois : un mâle avec une patte arrière blessée et deux femelles qui sont en attente de mettre bas. Nous devons y renoncer et envisager autre chose. Les rencontres pendant ces dix jours, sont intenses et encourageantes. La Mairie de Diégo-Suarez nous ouvre ses portes, nous oriente vers les personnes susceptibles de nous aider et organise une conférence de presse afin de médiatiser notre projet.Le départ que nous souhaitons prendre à partir du Cap d’Ambre sera modifié, à cause de la difficulté de s’y rendre, nous optons finalement pour un départ à partir de Diégo-Suarez devant l’Alliance Franco/Malgache sur l’invitation de sa Directrice Madame Joëlle Cousinaud. Ce projet m’enthousiasme, puisqu’il rejoint symboliquement l’idée de l’hommage aux racines communes, Mme Cousinaud m’invite aussi à exposer les photos qui ont appartenu en grande partie à ma famille et que j’ai retrouvées entre les mains de Monsieur Cassam Ali, écrivain, passionné de l’Histoire de la région de Diégo-Suarez. En rendant visite aux ânes à Ramena, nous rencontrons le Maire qui nous invite à prendre un départ depuis son village qui est plus au nord. Les villageoises que nous y rencontrons souhaitent marcher avec nous les vingt kilomètres qui séparent Ramena de Diégo-Suarez. Nous acceptons d’ajouter cette étape à notre périple, ce sera le prologue avant le grand départ de Diégo-Suarez. A notre retour à la Réunion, il nous reste peu de temps pour les derniers préparatifs, d’autant que j’ai l’exposition de photos à mettre en place, je dois en récolter d’autres (en tout plus de cinq cents), les trier, les remettre en état, trouver le sponsor qui acceptera de financer les tirages. De plus, une soirée est aussi à organiser pour récolter quelques sous pour notre association. Heureusement que mon époux se charge de notre équipement ! Il a trouvé la solution qui remplacera les ânes : il dessine et fabrique deux chariots. Support en aluminium avec des roues de vélo VTT, entièrement démontablespour le côté
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