Oui, vos reins sont bien malades !
164 pages
Français

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Oui, vos reins sont bien malades ! , livre ebook

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Description

Parce que l'insuffisance rénale est une maladie fréquente, et considérant que près de trois millions de Français en seraient touchés, les auteurs de ce livre, "malades lambdas", souhaitent transmettre leurs connaissances acquises. Ce second livret aidera à la compréhension de ce problème majeur de santé qu'est l'insuffisance rénale chronique qui, si elle était associée à un dépistage précoce des populations à risque, entraînerait des économies de santé considérables pour l'assurance maladie.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 avril 2015
Nombre de lectures 8
EAN13 9782336373843
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0700€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Titre
Ligue Rein et Santé – Rein échos











O UI, VOS REINS SONT BIEN MALADES !
Livret 2 – Prévention et dépistage
Copyright




















© L’Harmattan, 2015 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris
http://www.harmattan.fr diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
EAN Epub : 978-2-336-72395-2
Sommaire
Couverture
4 e de couverture
Titre
Copyright
Sommaire
Préface
Introduction
1. Comment prévenir l’insuffisance rénale
2. Comment dépister l’insuffisance rénale
3. L’IR maladie chronique
4. L’IRC déclarée
5. Annexe Interview synthèse du Pr. Didelot
Santé et médecine aux éditions L'Harmattan
Adresse
Préface
Les maladies rénales sont tout à la fois banales et ésotériques, sournoises, méconnues et longtemps négligées depuis longtemps. Quand elles évoluent vers l’insuffisance rénale terminale, elles sont dramatiques.
Ce constat est d’autant plus amer que la prévention est souvent possible et que le dépistage permet de modifier l’évolution de ces maladies. Hors ni l’une ni l’autre ne sont organisés à ce jour.
La néphrologie est une science récente. Son domaine est celui des maladies rénales alors que les affections chirurgicales, tumeurs et calculs en tête, sont l’apanage de l’urologie avec laquelle la néphrologie a de nombreux points de rencontre. La greffe rénale en est la plus belle illustration : transplantation effectuée par l’urologue, prévention du rejet du rein greffé gérée par le néphrologue.
Spécialité médicale fascinante, la néphrologie est mal appréhendée par les jeunes étudiants en médecine. Il n’est donc pas surprenant qu’elle soit méconnue du grand public (et jusqu’à très récemment des autorités de tutelle). Qui sait ce que signifient « néphrologie », « néphrologue » ? Pas grand monde ! Pire, le terme de rein est utilisé à mauvais escient : « j’ai mal aux reins » entend-on souvent dire, alors que ceux-ci ne sont pas concernés.
L’éducation sanitaire peut corriger ces croyances, aborder et influencer les comportements dès le premier cycle d’enseignement ; c’est la prévention primaire.
Les maladies rénales (néphropathies) sont d’origines diverses :
– Héréditaires, dont l’âge d’expression est très variable, elles doivent être dépistées dans la famille des personnes atteintes
– secondaires à des maladies chroniques ; le diabète sucré et l’hypertension artérielle en sont les causes les plus fréquentes, mais de nombreuses autres pathologies sont concernées ; la prévention et le dépistage sont alors fondamentaux
– secondaires à des événements aigus : infections comme une hépatite, intoxications accidentelles par certaines plantes, les champignons. De manière malheureusement non exceptionnelle, les médicaments peuvent être responsables d’une maladie rénale aiguë et/ou chronique, ou encore et surtout aggraver une maladie rénale préexistante ; la prévention active est essentielle
– primitives quand aucune cause particulière n’est identifiée.
L’insuffisant rénal chronique ne prend trop souvent conscience de sa maladie qu’à un stade déjà avancé : « le ciel lui tombe alors sur la tête » comme dit Michel Raoult, le président fondateur de la Ligue Rein et Santé. Cette révélation brutale n’est pas propice à la compréhension de son état et des conséquences sur toutes les facettes de sa vie quotidienne, bouleversant l’alimentation et l’hygiène générales, l’exercice professionnel, les projets de vie.
Par ailleurs, de nombreuses interrogations surgissent régulièrement et doivent rapidement obtenir des réponses pertinentes pour permettre une appropriation la plus complète et la plus exacte possible, intégrant la gestion thérapeutique.
L’éducation thérapeutique est une des modalités de réponse, mais non exclusive. La confrontation avec des pairs, la possibilité d’échanges faciles, suivis et répétés avec des patients sélectionnés qualifiés d’« experts » et des professionnels de santé, doivent être développées.
Les établissements de santé mettent au point des outils avec en particulier les réseaux ville-hôpital qui permettent la continuité des soins.
Les associations de patients tiennent une place essentielle pour favoriser la communication entre patients mais aussi entre patients et professionnels, indispensables à la qualité de la prise en charge. Les associations permettent de dispenser l’information utile au bon moment, de défendre les intérêts des patients et de participer aux orientations et au choix de l’organisation des soins.
Le chemin est semé d’embûches : nombre, disponibilité, formation et rémunération des intervenants dans un contexte socio-économique de plus en plus contraint.
Prévention, dépistage, défense des patients et de la néphrologie, information et communication sous toutes les formes disponibles et gratuites pour une portée et une efficacité maximales, tels sont le credo et les lignes de force de l’engagement sans concession de Michel Raoult depuis dix ans, au nom de la Ligue Rein et Santé. Il s’agit d’un remarquable élan d’humanisme et de générosité, action bénévole dont les produits sont offerts à tous et dont les acteurs, président en tête, s’effacent au profit du but recherché.
Professeur agrégé Francis
Didelot Praticien conseil
Ancien chef de service de la clinique de néphrologie et de l’unité d’hémodialyse de l’hôpital d’instruction des armées du Val de Grâce, 75 005 Paris.
Introduction
Un enjeu planétaire : « Les pathologies rénales devraient représenter un marché de 1000 milliards de dollars à l’horizon 2013 »
En France, près de trois millions de personnes sont atteintes d’une maladie rénale. Elles sont 10 000 à apprendre chaque année qu’elles souffrent d’une insuffisance rénale chronique terminale nécessitant un traitement de suppléance (dialyse ou greffe).
Le patient que nous sommes pour dialoguer avec son médecin traitant doit tenter d’avoir des notions de médecine dédiées à sa pathologie, le Web lui fournissant les données. Nous avons fait ce travail de recherche pour vous et tenté de vous faire partager ce que nous en avons retenu d’important.
N’ayant pas de diplôme médical, les auteurs ne font que citer les propos du monde médical qu’ils rapporteront depuis les sources offertes par le Web.
Cet ouvrage suit « Comprendre et éviter la maladie rénale » et précède « Prendre en charge et soigner la maladie au stade terminale. » Ce livret est très technique cette fois et nécessite beaucoup d’attention (voire une relecture).
Il comprend en annexe une interview explicative du Pr. Didelot.
1. Comment prévenir l’insuffisance rénale
En rappel, nous sommes plus de 60 millions de Français
Un bon corps et un bon mental, alliés à une bonne hérédité, feraient de chacun de nous des centenaires ; si ce n’est pas le cas dans nos grandes métropoles, c’est parfois vrai ailleurs dans des coins perdus de la planète où on se nourrit bien, préservant ainsi le corps et l’esprit, le plus sainement possible.
Les Français sont ainsi 83 % à se déclarer prêts à changer de comportement pour adopter une meilleure hygiène de vie avant d’envisager un traitement.
Notre paradoxe est là : on paye des fortunes des gens qui savent résoudre des équations fort complexes (de Maxwell par exemple), dont ils n’auront aucun usage au cours de leur vie, tandis que de bonnes règles d’hygiène les préserveraient toute leur vie, mais là on ne leur apprend rien et ils sautent le pas.
Sur le territoire français, 90 % des consultations se terminent par la rédaction d’une ordonnance prescrivant des médicaments. À qui la faute ?
La médecine est souvent réparatrice des dégâts de notre environnement. Alors économiquement, le problème étant posé par l’augmentation des populations et de notre longévité, il nous faut trouver des moyens de surseoir à l’

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