A quoi jouent les Biterrois ?
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A quoi jouent les Biterrois ? On a coutume de dire que les grands clubs ne meurent jamais. Cette maxime a pourtant failli ne pas s'appliquer à Béziers, tant le club a été tout proche de l'enfer lorsqu'il est descendu en Fédérale 1 il y a deux ans. Plus beau palmarès du rugby français derrière le Stade Toulousain et le Stade Français, Béziers est l'un des monuments du rugby français, avec ses 11 titres de champion. Dans les années 70-80, le Bouclier prenait souvent la direction de l'Hérault, mais l'arrivée du professionnalisme a fini d'achever un club qui était déjà sur la pente descendante au début des années 90. Descendu jusqu'en Fédérale 1, le club va donc retrouver la Pro D2, deux ans après l'avoir quittée et après un premier échec en quarts de finale face à Bourg-en-Bresse lors de la saison 2009-2010 pour le plus grand bonheur de l'un de ses anciens joueurs Dimitri Szarzewski en tête : "J'ai suivi les matches. Je suis très heureux que Béziers intègre la Pro D2. J'espère qu'ils vont continuer comme ça et se maintenir l'année prochaine, et à l'avenir, revenir en Top 14." Serait-il tenté de revenir dans le club de son coeur pour l'aider à continuer à grandir ? "Il ne faut jamais dire jamais. On ne sait pas comment ça peut se passer. Mais je suis très content pour Béziers, c'est une ville qui vit autour du rugby. Ils méritent de retrouver le professionnalisme." Cette montée est méritée tant Béziers s'est montré régulier tout au long de la saison.

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Publié le 26 juillet 2011
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Langue Français

Extrait

A quoi jouent les Biterrois ?

On a coutume de dire que les grands clubs ne meurent jamais. Cette maxime a pourtant failli ne pas s'appliquer à Béziers, tant le club a été tout proche de l'enfer lorsqu'il est descendu en Fédérale 1 il y a deux ans. Plus beau palmarès du rugby français derrière le Stade Toulousain et le Stade Français, Béziers est l'un des monuments du rugby français, avec ses 11 titres de champion. Dans les années 70-80, le Bouclier prenait souvent la direction de l'Hérault, mais l'arrivée du professionnalisme a fini d'achever un club qui était déjà sur la pente descendante au début des années 90. Descendu jusqu'en Fédérale 1, le club va donc retrouver la Pro D2, deux ans après l'avoir quittée et après un premier échec en quarts de finale face à Bourg-en-Bresse lors de la saison 2009-2010 pour le plus grand bonheur de l'un de ses anciens joueurs Dimitri Szarzewski en tête : "J'ai suivi les matches. Je suis très heureux que Béziers intègre la Pro D2. J'espère qu'ils vont continuer comme ça et se maintenir l'année prochaine, et à l'avenir, revenir en Top 14." Serait-il tenté de revenir dans le club de son coeur pour l'aider à continuer à grandir ? "Il ne faut jamais dire jamais. On ne sait pas comment ça peut se passer. Mais je suis très content pour Béziers, c'est une ville qui vit autour du rugby. Ils méritent de retrouver le professionnalisme." Cette montée est méritée tant Béziers s'est montré régulier tout au long de la saison. Premiers de la phase régulière, les Biterrois se sont défaits de Périgueux en finale pour décrocher un nouveau titre de champion de France, mais de Fédérale cette fois-ci. En tant que promus, l'objectif prioritaire des Biterrois sera bien évidemment de se maintenir en Pro D2, de pérenniser le club dans l'antichambre du Top 14 en attendant mieux : "Le potentiel est là" confirme le 3ème ligne du Stade Toulousain Yannick Nyanga "C'est une ville qui ne vit que pour le rugby. C'est dommage que le club soit descendu jusqu'en Fédérale, mais c'est bien qu'il remonte la pente maintenant. Le stade était toujours plein, il y a une ferveur incroyable. Béziers n'est pas à sa place. Un club comme ça ne devrait pas galérer dans les divisions inférieures et je souhaite de tout coeur que le club retrouve son standing." Pour accrocher le maintien, Béziers s'est doté de moyens supplémentaires. Le président a annoncé un budget en hausse puisqu'il passe de 2,5 à 5 millions d'euros. Avec les arrivées de Philippe Benetton et d'Andrew Merthens, le staff technique a également été modifié ainsi que l'équipe qui a été renouvelée avec l'arrivée d'éléments d'expérience qui connaissent la Pro D2 et pourront apporter leur expérience aux jeunes. Les dirigeants biterrois se sont notamment attachés les services du pilier droit argentin Matias Narvaez (Cordoba), du talonneur samoan Elvis Levi (Brumbies) et du 2ème ligne sud-africain Luan Velthuizen (Pumas Ford), trois arrivées qui succèdent à celles de Kherfani (Ribérac), Smidt (Pampa XV), Meïté (Massy), Siro (Carcassonne), Quentin Doumayrou, Max (Montpellier), Vahafolau (Biarritz), Dubois (Brive) et Mazières (Dax). L'arrivée dans le staff de l'ancienne star des All Blacks, Andrew Merthens va permettre aux arrières et notamment aux buteurs de progresser au contact de ce joueur qui était l'un des meilleurs du monde lorsqu'il était au sommet de son art. Mais alors que les dirigeants apportaient les dernières modifications à un effectif qui reprenait l'entraînement fin juillet, une véritable chape de plomb est tombée sur la tête du club car il a appris qu'il pourrait être rétrogradé en Fédérale 1. La faute à une guéguerre de présidents entre Christian Portes, l'ancien président et son successeur depuis le mois de mai, Cédric Bistué. Lors de la passation de pouvoir, Portes avait promis à Bistué de lui céder ses parts. Mais finalement en juillet Portes est revenu sur sa décision et a refusé de céder ses parts. Cédric Bistué n'a donc pas transmis à la DNACG les documents qu'il devait fournir, menaçant ainsi le club d'une relégation administrative. Le maire n'a pas appécié et ça devrait s'arranger. Ce serait en effet dommage de gâcher par des petites querelles le travail de tout un staff et des joueurs qui eux ont mérité de jouer en Pro D2 car ils ont gagné cette place en Pro D2 sur la pelouse. Aux dirigeants maintenant de ne pas gâcher ce bonheur.

Une intersaison agitée en coulisse

Le Montpelliérain Quentin Doumayrou (3 matches de Top 14 la saison passée) espère obtenir du temps de jeu à Béziers.

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