Feillu : "Je peux battre Cavendish"
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Feillu : "Je peux battre Cavendish" Absent du Tour de France l'an passé, Romain Feillu fera son retour sur la Grande Boucle avec la ferme ambition de reprendre son histoire qui l'avait vu devenir Maillot Jaune en 2008. Devenu aujourd'hui l'un des meilleurs sprinteurs du peloton, le natif de Châteaudun se sent capable de vaincre n'importe qui. Même la référence Mark Cavendish. Romain, êtes-vous heureux de retrouver le Tour de France ? C'est la course la plus médiatisée au monde et une petite performance sur le Tour peut devenir rapidement quelque chose d'important. En tant que Français, c'est la course a ne pas loupé. Aviez-vous été déçu de ne pas y être présent en 2010 ? Je ne l'ai pas fait pendant une année. Ça donne forcément l'envie d'y retourner. J'y ai vécu de bons moments et le voir partir sans moi, ça n'a pas été facile à vivre. Quand j'ai appris la non-sélection de mon équipe, j'ai été forcément déçu. Après, je me suis reconcentré sur d'autres courses et finalement bien finir ma saison. Quels seront vos objectifs sur ce Tour ? On y va pour essayer de faire de belles choses. Ça ne veut pas dire que l'on va réussir mais il faut savoir mettre toutes ses chances de son côté pour réussir. Ça passe par le travail et le sérieux au quotidien. Une fois sur place, il faut tout faire pour se surpasser. Lors de vos trois premières participations, vous n'avez malheureusement pas eu le plaisir de retrouver Paris, est-ce l'une de vos prioritées ?

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Publié le 03 juin 2011
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Langue Français

Extrait

Feillu : "Je peux battre Cavendish"

Absent du Tour de France l'an passé, Romain Feillu fera son retour sur la Grande Boucle avec la ferme ambition de reprendre son histoire qui l'avait vu devenir Maillot Jaune en 2008. Devenu aujourd'hui l'un des meilleurs sprinteurs du peloton, le natif de Châteaudun se sent capable de vaincre n'importe qui. Même la référence Mark Cavendish.

Romain, êtes-vous heureux de retrouver le Tour de France ? C'est la course la plus médiatisée au monde et une petite performance sur le Tour peut devenir rapidement quelque chose d'important. En tant que Français, c'est la course a ne pas loupé.

Aviez-vous été déçu de ne pas y être présent en 2010 ? Je ne l'ai pas fait pendant une année. Ça donne forcément l'envie d'y retourner. J'y ai vécu de bons moments et le voir partir sans moi, ça n'a pas été facile à vivre. Quand j'ai appris la non-sélection de mon équipe, j'ai été forcément déçu. Après, je me suis reconcentré sur d'autres courses et finalement bien finir ma saison.

Quels seront vos objectifs sur ce Tour ? On y va pour essayer de faire de belles choses. Ça ne veut pas dire que l'on va réussir mais il faut savoir mettre toutes ses chances de son côté pour réussir. Ça passe par le travail et le sérieux au quotidien.

Une fois sur place, il faut tout faire pour se surpasser.

Lors de vos trois premières participations, vous n'avez malheureusement pas eu le plaisir de retrouver Paris, est-ce l'une de vos prioritées ? Je l'ai fait trois fois dont deux fois dans de bonnes conditions. Les fois où j'allais bien, ce ne sont pas les fois où j'ai eu le plus de facilité. En 2008, je suis arrivé hors délais à deux jours de l'arrivée à cause du départ rapide de certains coureurs comme Stefan Schumacher et Bernard Kohl (condamnés depuis pour dopage, ndlr). Quand on connaît la suite, j'estime que j'aurais pu terminer cette édition du Tour. Maintenant, l'objectif est de faire quelques résultats sur quelques sprints puis bien le terminer.

Avez-vous étudié déjà le parcours ? Quelles étapes peuvent-elles vous réussir ? Les premiers huit jours de course vont pouvoir m'offrir de belles opportunités. Après, ça se complique un peu. La transmission Pyrénées-Alpes se fera rapidement. Après, on reste un bon moment dans les Alpes. Ça ne va pas être simple.

"J'ai gagné en expérience"

Sur ce début de saison, vous vous êtes offert de belles victoires face à d'autres sprinteurs renommés. Cela démontre-t-il qu'il faudra compter sur vous cet été ? Je ne sais pas. Je ne pense pas avoir eu encore l'occasion de me jauger face aux meilleurs. J'ai gagné sur des courses où il y en avait quelques-uns. Mais pas tous. Il aurait fallu que fasse Paris-Nice pour vraiment me mesurer aux meilleurs sprinteurs. J'espère que dans un bon jour, je suis capable de battre n'importe qui car je m'en sens capable. Il manquait les références du peloton, Cavendish et Farrar.

Pour votre frère, Brice, vous serez capable de battre Cavendish au sprint. Etes-vous d'accord avec lui ? (Sourire) Je le pense aussi. Cavendish est un coureur rapide. Ça fait un petit moment qu'il est rapide. Même si physiquement, il est plus que moi, il peut également faire des erreurs. Il a tellement gagné, il peut avoir un peu de lassitude. Peut-être qu'il ne sera pas autant motivé que par le passé.

Mais à 27 ans, ne pensez-vous avoir gagné en maturité et en science du sprint ? Je sais que j'ai gagné en expérience. J'ai choisi de faire certaines courses pour prendre des automatismes dans mes sprints et glaner quelques victoires. Après quand on se sent bien, on peut se frotter aisément et tenter de gagner sur des sprints qui se jouent à plus de 70 km/h.

Pour son premier Tour de France, estimezvous que Vacansoleil puisse surprendre ? Je ne pense pas que l'on aura notre mot à dire sur le Général. Après, on sera omniprésent sur les différentes étapes avec des baroudeurs et sur les sprints, je ferais tout pour être présent. On sera présent sur les écrans. (Sourire) Espérez-vous croiser votre frère sur ce Tour 2011 ? Je l'espère. Je sais qu'il a pris un gros coup au moral. Ça ne sera pas simple pour lui de gagner sa place sur le Tour. Il fait partie de la meilleure équipe mondiale. Il lui faudra faire partie des meilleurs coureurs du moment. Pour le moment, Brice n'a pas pu s'exprimer comme il le souhaite. Il était motivé pour le Giro mais il a été touché par le décès de Wouter (Weylandt). Ce n'était pas simple de repartir. Même pour nous.

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