"J'AI ÉTÉ SÉDUIT PAR LE PROJET"

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• Publié par: le-foot-gazette-des-transferts
• Publié le: 08 septembre 2011
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• Langue: Français

Extrait

"J'AI ÉTÉ SÉDUIT PAR LE PROJET"

Vous avez connu une saison sombre avec l'AS Monaco. La perspective de jouer en Ligue 2 vous a-t-elle incité à quitter le club de la Principauté ? Je ne vais pas tourner autour du pot. Non je ne me voyais pas évoluer en Ligue 2. Pour la suite de ma carrière, je pense que cela n'aurait pas été une excellente idée. Le tout était ensuite de trouver un club de Ligue 1 qui me convenait. C'est chose faite avec Saint-Etienne.

Avant de signer, aviez-vous des contacts avec d'autres clubs, notamment français ? Non, je n'en avais pas en France. Mais à l'étranger, j'avais quelques pistes. Mais dès le départ, Saint-Etienne était ma priorité. Je suis donc entièrement satisfait. Ce n'est pas un choix par défaut.

Quelles sont vos premières impressions et les raisons de votre venue à l'ASSE ? Quand on a la chance et la possibilité de signer dans un club comme l'AS Saint-Etienne, je crois qu'il ne faut pas hésiter. Etre ici est donc une grosse satisfaction. Toute la France du football connaît l'histoire de ce club avec ses supporteurs, Geoffroy-Guichard, etc. Cela étant, j'ai aussi rejoint le club afin de poursuivre ma progression. J'ai été séduit par le projet stéphanois. C'est aussi une raison de ma venue. Mais c'est, j'imagine, une évidence.

Vous passez des grandes largesses de Louis II à Geoffroy-Guichard. C'est une pression ou un challenge ? C'est une chance. J'aime cette ferveur, je suis comme tous les footballeurs. Je joue au foot pour trouver ce type d'ambiance qui existe dans le Chaudron. Ce n'est que du plaisir. Celui qui vous dira l'inverse...

Depuis la fin de saison passée, Christophe Galtier a toujours affirmé que Janot serait le numéro un. Autant vous dire qu'il a dû être surpris... Jérémie est un gardien que je respecte, lui comme son parcours au club. Mais ce qui m'intéresse, c'est le terrain. Le club est ambitieux. Il m'a fait part de ses objectifs. A nous de les réaliser tous ensemble. Ce qui se passe à côté, je n'y prête pas attention.

Pour revenir à Jérémie, il est presque une légende vivante ici. Le déloger dans les coeurs était très délicat ? Comme tout le monde, je connais la pression, mais cela fait partie du jeu. Après, pour être honnête, je ne me suis vraiment pas posé toutes ces questions avant de venir. La concurrence est dans tous les clubs et c'est tout à fait logique. A Monaco aussi j'avais la pression. Mon seul but est de jouer et de faire de grandes choses avec l'AS Saint-Etienne. Le reste...

"JE NE SUIS PAS UN JOUEUR QUI LÂCHE FACILEMENT"

Toujours est-il que Jérémie a débuté plusieurs saisons dans un rôle de doublure. Et qu'à chaque fois, il a réussi à redevenir titulaire... Je ne suis pas un joueur qui lâche facilement. La seule chose qui m'intéresse, c'est le terrain. Je suis un gros bosseur. Je passe mes journées à l'entraînement. Et puis, j'ai déjà connu la concurrence. C'était il y a trois ans à Monaco. Flavio Roma était le capitaine et le gardien emblématique du Rocher. Ricardo m'avait donné le poste de titulaire. Pour moi, l'objectif était d'être compétitif pour le club. Il y a toujours un début et une fin à tout. Le changement fait partie du football.

À quelques mois de l'Euro 2012, l'équipe de France est-elle un objectif ? Je pense qu'il ne faut voir les choses de cette façon. J'ai des objectifs personnels. Mais le premier d'entre eux est d'être compétitif avec mon nouveau club. Je dois me concentrer sur celui-ci. Pour les Bleus, les choses arrivent si elles doivent arriver.

Pour finir, que vous inspire la ville de Saint-Etienne ? Je connais Saint-Etienne depuis un moment. Car j'ai des cousins très proches qui vivent ici. Ça change de Monaco qui est un endroit magnifique. Mais ici, les gens vivent pour le football. Et puis, tout le monde connaît le stade, qui fait partie des plus grands, au même titre que le Parc des Princes ou le Vélodrome. Ici, on joue devant un public très chaud. C'est excitant.