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Kiki maousse costaude ! Le saviez-vous ? En 2009, Kristina Mladenovic a réussi l'exploit de servir une balle à 200 km/h lors de son parcours à Roland-Garros. Un record de vitesse qu'elle détient conjointement avec l'Américaine Venus Williams. A la différence que Mladenovic n'avait que 16 ans et évoluait dans le tableau des juniors et non dans le tableau principal comme l'aînée des soeurs Williams. Il n'est pas rare de juger d'un talent dès le plus jeune âge d'un athlète. Pour Kristina Mladenovic, c'est le cas. Dès ses premiers coups de raquette, la jeune Française s'est fait remarquer par ses qualités et sa facilité à briller sur les courts. Elle n'a seulement que 7 ans quand elle découvre les plaisirs de la petite balle jaune du côté de Malo-les-Bains dans le Nord de la France. A cette époque, son père, Dragan, est le gardien de but du club de handball de Dunkerque. International serbe, tout comme sa mère, Dzenita, en volley-ball, Kristina Mladenovic possédait dès la naissance certaines aptitudes au sport de haut niveau. La preuve que le gène de la compétition existe. Et alors qu'elle aurait pu se destiner à suivre les exemples de ses parents, c'est sur un court que "Kiki", comme elle est surnommée, s'éclate avec talent. Elle est alors à peine âgée de 13 ans que Mladenovic se montre dans des tournois de jeunes comme celui des Petits As de Tarbes.

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Publié le 03 mai 2011
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Langue Français

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Kiki maousse costaude !

Le saviez-vous ? En 2009, Kristina Mladenovic a réussi l'exploit de servir une balle à 200 km/h lors de son parcours à Roland-Garros. Un record de vitesse qu'elle détient conjointement avec l'Américaine Venus Williams. A la différence que Mladenovic n'avait que 16 ans et évoluait dans le tableau des juniors et non dans le tableau principal comme l'aînée des soeurs Williams.

Il n'est pas rare de juger d'un talent dès le plus jeune âge d'un athlète. Pour Kristina Mladenovic, c'est le cas. Dès ses premiers coups de raquette, la jeune Française s'est fait remarquer par ses qualités et sa facilité à briller sur les courts. Elle n'a seulement que 7 ans quand elle découvre les plaisirs de la petite balle jaune du côté de Malo-les-Bains dans le Nord de la France. A cette époque, son père, Dragan, est le gardien de but du club de handball de Dunkerque. International serbe, tout comme sa mère, Dzenita, en volley-ball, Kristina Mladenovic possédait dès la naissance certaines aptitudes au sport de haut niveau. La preuve que le gène de la compétition existe. Et alors qu'elle aurait pu se destiner à suivre les exemples de ses parents, c'est sur un court que "Kiki", comme elle est surnommée, s'éclate avec talent. Elle est alors à peine âgée de 13 ans que Mladenovic se montre dans des tournois de jeunes comme celui des Petits As de Tarbes. Quart de finaliste en 2006 et 2007, la Nordiste de naissance possède certaines facilités qui n'ont pas manqué d'être remarquées par la Fédération Française de Tennis. Rapidement, cette dernière décide de prendre sous son aile la jeune tenniswoman. Dès 16 ans, c'est Georges Goven qui sera en charge de sa progression. L'ancien capitaine de l'équipe de Fed Cup a rapidement décelé le potentiel de Mladenovic. "Kristina est un diamant." Et c'est pour cette raison que la FFT et Goven ne souhaitent pas faire brûler les étapes à leur jeune élève. Jusqu'à 18 ans, son programme ne dépasse pas plus de 15 tournois internationaux dans l'année. La Française est protégée aussi bien par ses entraîneurs que par ses parents qui la suivent tout au long de sa carrière, son père étant même devenu son préparateur physique. C'est à quelques pas de la Porte d'Auteuil que Mladenovic fait ses gammes dans l'optique d'en faire la joueuse que la France attend depuis la retraite d'Amélie Mauresmo. Lorsqu'elle se lance sur le circuit international en juniors, Kristina Mladenovic découvre rapidement le travail qu'elle se doit d'accomplir pour arriver au plus haut niveau. 2008 se résume à une année d'apprentissage. Elle découvre les tournois du Grand Chelem comme juniors, mais n'arrive pas à dépasser, au mieux, les troisièmes tours de Roland-Garros et Wimbledon. Le déclic interviendra à l'US Open quand elle accède aux demi-finales, défaite par la vainqueur de l'épreuve (6-2, 7-6), l'Américaine Coco Vandeweghe. De bon augure pour 2009. Elle attaque l'année en obtenant l'une des invitations pour le tableau final de l'Australian Open. Pour son premier match en Grand Chelem, elle affronte la Suissesse Patty Schnyder qu'elle accroche en trois sets 6-2, 4-6, 2-6. La défaite restera anecdotique car Mladenovic connaît maintenant son réel niveau face à une joueuse reconnue du circuit. Dans la foulée, elle atteint une belle place en quarts de finale du tournoi juniors. Et malgré ce mois de janvier prometteur, Kristina Mladenovic n'est pas du genre à s'enflammer. A l'époque, son discours ne reflétait pas celui d'une jeune fille de 15 ans. "Quand j'étais petite, c'était un rêve. Aujourd'hui, c'est un accomplissement par rapport à ce que j'ai décidé quand j'étais jeune. Mais c'est loin d'être un objectif. J'ai reçu une invitation, ce n'est donc pas par mes propres moyens que j'y suis arrivée.

Premiers titres en 2011

Il y a donc un long chemin à faire, mais je vais essayer d'utiliser cette expérience pour aller plus vite tout en haut." Derrière, elle découvre Roland-Garros alors qu'elle vient à peine de fêter ses 16 ans. Là encore, elle se fait battre avec les honneurs en tenant tête à la Slovaque Magdalena Rybarikova (1-6, 6-2, 7-6). Mais le plus beau est à venir. Elle remporte le tournoi juniors de la Porte d'Auteuil face à la Russe Daria Gavrilova. Elle réalise même la performance de ne pas perdre un seul set en cours de route. Un authentique exploit surtout que dans l'histoire du tournoi, seulement deux autres Françaises l'ont réalisé, Pascale Paradis en 1983 et Amélie Mauresmo en 1996 !

Championne du monde juniors en 2009

A Wimbledon, c'est en confiance qu'elle se présente sur le gazon londonien. Elle ne perdra qu'en finale face à la Thaïlandaise Noppawan Lertcheewakarn. Avant même le dernier tournoi de sa catégorie, elle deviendra la championne du monde juniors de l'année 2009. Elle termine l'année à la porte du top 200 (202ème). Elle y fera son entrée quelques semaines plus tard quand elle se hisse au dernier tour des qualifications de l'Australian Open 2010. Derrière, elle enchaîne les tournois, mais doit également apprendre à composer avec les blessures. Au printemps 2010, elle atteint son meilleur classement avec une belle 171ème place. Derrière, elle signe même son premier succès en WTA à Strasbourg en battant la joueuse suisse Stefanie Voegele. De nouveau invitée à Roland-Garros, elle cède en deux sets face à la Chinoise Na Li. La suite de sa progression connaîtra un sacré coup de frein. Gênée par des blessures multiples au dos, au poignet et au genou, Mladenovic a dû se construire un physique avant de penser à revenir plus forte sur le circuit WTA. Elle attaque la saison 2011 avec la ferme intention de rattraper le temps perdu. Redescendue à la 354ème place, elle profite de la Hopman Cup pour refaire parler d'elle avec Nicolas Mahut. En Australie, elle retrouve le chemin de la victoire face à Laura Robson (202ème mondiale) et la dernière vainqueur de Roland-Garros, Francesca Schiavone (4ème mondiale). Derrière, elle se présente aux qualifications de l'Australian Open, mais tombe dès le 1er tour. Pour autant, cela ne l'arrête pas et la relance. Elle enchaîne alors avec deux tournois ITF avec succès, Sutton et Stockholm. Elle y remporte ses premiers titres comme professionnelle. Remontée depuis à la 246ème place mondiale en seulement quatre mois, Kristina Mladenovic poursuit son chemin de future championne. "J'ai le niveau, assure-t-elle aujourd'hui. J'ai aussi le jeu pour battre tout le monde sur toutes les surfaces avec mon service et un tennis d'attaque, même si je préfère, parce que mon jeu s'y prête, évoluer sur gazon. Je veux reprendre l'évolution là où elle s'était arrêtée. A l'époque, nous visions avec Georges Goven, mon entraîneur, un top 100 voire une entrée dans les 50 meilleures joueuses. C'est de nouveau d'actualité." Surtout que l'attente suscitée par Mladenovic pourrait bien lui offrir de nouveau la lumière dans les prochaines semaines. Une pression qu'elle se sent prête à assumer. "On attend toujours le champion de demain. C'est vrai qu'il y a d'autres facteurs que le tennis qui viennent perturber une carrière. Mais j'ai confiance dans mon entourage, mon tennis et surtout le travail que j'effectue." De son côté, Georges Goven ne cache pas croire dans le potentiel de son élève même si cela devra avant tout se démontrer sur le terrain. "En France, on recherche toujours la perle rare et on crée une championne avant qu'elle ne le soit sur le terrain. Mais Kristina a un gros potentiel qui peut l'emmener dans le top 10 mondial. J'en suis certain." L'histoire est en marche. Les prochains mois seront décisifs pour connaître la réelle trajectoire que prendra la destinée de la jeune Française. Kristina Mladenovic est à l'aube d'une prometteuse carrière et ce sont ses prochains adversaires qui pourraient l'apprendre à leurs dépens.

FICHE JOUEUSE KRISTINA MLADENOVIC Française Né le 14 mai 1993 à Saint-Pol-sur-Mer 1m80 - 60 kg Droitière, revers à deux mains Débuts pro : 2008 2 titres : 2011 : Sutton, Stockholm Grand Chelems : Australie : 2009 : 1er tour. Roland-Garros : 2010 : 1er tour, 2009 : 1er tour. US Open : 2009 : 1er tour

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