La tavelure du pommier
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Description

La tavelure du pommier La tavelure du pommier est sans doute la maladie la plus crainte dans les vergers. Si elle attaque parfois les poiriers, la pomme reste son domaine de prédilection. L'Asmycontina sp, tel est le nom de ce champignon qui oeuvre comme un fléau.

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Publié le 30 juillet 2012
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Langue Français

Extrait

La tavelure du pommier

La tavelure du pommier est sans doute la maladie la plus crainte dans les vergers. Si elle attaque parfois les poiriers, la pomme reste son domaine de prédilection. L'Asmycontina sp, tel est le nom de ce champignon qui oeuvre comme un fléau. Il se dévoile sous la forme de tâches brunes sur les fruits et le feuillage se couvre de décolorations rondes et olivâtres. Extrêmement courante, la maladie reste difficile à soigner.

Champ d'action

Pendant l'hiver, le champignon attend tranquillement son heure. Il se loge dans les feuilles mortes ou dans les écorces des arbres qui ont été infectées durant l'année. Il se place dans des petits sacs ou ce qu'on appelle des périthèces. Plus loin dans les chancres, des pustules se préparent...

Quand l'hibernation se termine et que les périthèces sont arrivés à maturation, ils s'ouvrent pour disséminer la maladie. Les premières pluies et le vent du printemps aident les spores (les ascospores) à se disperser aux alentours.

Il faut compter vingt jours pour que la maladie se déclare sur les pommiers. Les tâches vert olivâtre sont non seulement synonymes de contamination mais elles se transforment également en foyers prêts à accueillir de nouveaux champignons.

Le bon moment pour soigner

Après dissémination par le vent et la pluie, les ascospores se développent sur les organes verts (c'est le stade C3). Il s'agit alors des contaminations primaires. Si celles-ci sont contrôlées (pas de tâches) le risque est terminé. Sinon, avec le temps les tâches libèrent des conidies et la maladie passe à la contamination secondaire. Cette dernière se perpétue alors durant tout le cycle végétatif, d'où la difficulté à traiter le sujet.

Symptômes révélateurs

La maladie est visible sur quatre niveaux.

Les bourgeons : à l'intérieur comme à l'extérieur se développent des petites écailles. Ce sont les feuilles de ces bourgeons qui sont ensuite atteintes par de plus lourds symptômes.

Les feuilles : au printemps, elles se couvrent de tâches arrondies, décolorées, qui virent en très peu de temps au brun olivâtre. Avec le temps, elles finissent par se rejoindre. Elles sont visibles pour l'essentiel sur la face supérieure qui finit par se dessécher.

Les fruits : comme les feuilles, ils se couvrent de tâches similaires. Le champignon provoque un arrêt de croissance de la peau, ce qui forme avec le temps des petites crevasses.

Le bois : des petits ulcères se forment suite à une grosse attaque. L'écorce se soulève et se détache sous forme d'écailles. Peu à peu, ces chancres réduisent le bois en pourriture.

Un milieu favorable

Le développement des germes se fait dans un milieu très humide. L'eau de pluie permet au champignon de se développer mais seulement dans la mesure ou la température se situe entre 7 et 25°C. En dessous et au-delà, il n'y a aucun risque de voir la maladie apparaître.

Prévenir puis guérir

Pour réduire les risques d'une éventuelle contamination, vous devez effectuer un véritable travail de sol. Toutes les feuilles mortes doivent être détruites. Tous les rameaux touchés l'année précédente doivent être coupés, tout comme les fruits momifiés. Vous enlevez ainsi certains des foyers du champignon et diminuez les zones d'inoculation.

Pour ce qui est du traitement, il faut viser en premier lieu les végétaux qui ont été touchés. Une ou deux interventions sont à réaliser lors de l'éclatement des boutons floraux puis lors de la chute des pétales. Pulvérisez les plantes à l'aide d'un produit spécifique.

Dès l'apparition des premiers symptômes, il vous faut traiter les plantes deux à trois fois avec 7 jours d'intervalle entre les différentes pulvérisations. Celles-ci doivent par ailleurs se faire par temps sec.

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