Les raisons d'une résurrection...

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• Publié par: le-journal-du-rugby
• Publié le: 22 novembre 2011
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• Langue: Français

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Les raisons d'une résurrection...

"Dax a su tirer les enseignements de la saison passée."

Il suffit parfois d'une intersaison bien négociée pour qu'une équipe en difficulté la saison précédente joue les premiers rôles dès la reprise du championnat suivant. C'est le cas de Dax et de Pays d'Aix. Les Dacquois avaient bataillé jusqu'au bout pour éviter la relégation en se classant 14ème de la Pro D2 avec un bilan peu flatteur (10 victoires, un nul et 19 défaites). Les Aixois avaient, quant à eux, fait un peu mieux que les Landais avec une 11ème place (14 succès, un nul, 15 échecs). Quelques mois plus tard, ces deux équipes ont opéré un redressement spectaculaire. Avec 8 victoires au compteur, l'US Dax était même en tête du championnat après les dix premières journées ! "On est dans une situation bien plus confortable que l'an dernier à la même époque. Le club a su tirer les enseignements de la saison précédente" avance Frédéric Garcia, co-entraîneur avec David Darricarere. "Il faut se fixer des objectifs réalisables et réussir un bon départ. L'entame est primordiale et les joueurs avaient envie de montrer autre chose". Pour l'intéressé, "c'est avant tout l'état d'esprit" qui a changé, "avec des joueurs qui ont envie de réaliser de belles choses et de montrer qu'ils existent, tout simplement". Pour aligner ses bons résultats, Dax s'appuie "sur une bonne défense et les fondamentaux" selon Frédéric Garcia qui s'empresse d'ajouter : "Mais on est encore en reconstruction. On a créé la surprise et personne ne nous attendait et maintenant, il n'y a plus d'effet de surprise". Garcia préfère rester prudent. "On est sur une bonne série, mais les séries négatives peuvent aussi s'installer. On sait aussi que nous n'avons pas le plus gros effectif de Pro D2, ni le plus gros budget". Une position qui fait dire au co-entraîneur dacquois qu'il faut désormais "assurer le maintien le plus tôt possible et rester invaincu à domicile car on a suffisamment perdu de matches au stade Maurice Boyau la saison dernière. On fera un point à la mi-championnat et on verra où on en est". Olivier Nier, coentraîneur de Pays d'Aix avec Serge Lairle, dont l'équipe a aligné cinq victoires pour quatre défaites lors des neuf premières journées, rappelle que "la saison dernière était vraiment une saison de reconstruction où il avait fallu partir avec un groupe qui avait été meurtri et traumatisé par la saison précédente". Les Aixois avaient été à la peine pendant la phase aller, avant d'être plus à l'aise dans la deuxième partie de championnat. "Ce que nous avions mis en place commençait à payer et on a réussi cette année à continuer sur cette dynamique avec un calendrier favorable sur le premier bloc". Olivier Nier insiste, lui aussi, "sur l'état d'esprit" qui règne dans son groupe. "Nous avons effectué un gros travail physique et technique, mais en mettant la priorité sur les relations humaines à l'intérieur du groupe et sur la cohésion". Le co-entraîneur aixois se félicite de la tenue de la mêlée - "fruit d'un travail intense avec Serge" - et de la défense, deux secteurs de jeu qu'il qualifie de "performants". Mais il précise la nécessité "d'être capable d'allier un jeu de qualité et un jeu efficace". C'est ainsi qu'il rappelle que son équipe a remporté trois matches d'affilée sans marquer un seul essai (contre Béziers, Aurillac et Grenoble) avant d'enchaîner sur trois échecs (à Narbonne, Tarbes et Albi) "où nous avons pourtant inscrit des essais". Pays d'Aix présente la particularité "de définir tous ensemble l'objectif lors d'un stage de cohésion où chacun a la même voix, joueurs, membres du staff, président" comme le note Olivier Nier. "Cet objectif est de finir entre la 7ème et la 11ème place, mais la Pro D2 est une longue compétition où la régularité est importante". Evoquant une compétition "où il n'y a pas, contrairement au Top 14, l'influence de sélections nationales ou de matches de Coupe d'Europe", il souligne "qu'aucune équipe n'est largement au-dessus comme dans le passé avec le Racing-Métro 92 et Toulon. Même si Grenoble et La Rochelle sont des équipes qui vont être très performantes". Et d'annoncer : "Tout va être dense et les dix premières équipes vont être capables de prendre des points partout. C'est donc la régularité qui va être déterminante". Dax et Pays d'Aix ne s'emballent donc pas après leur bon début de saison et pas question, pour l'heure, de revoir à la hausse les objectifs. "On fera un point à la mi-championnat et on verra où on en est" concède Frédéric Garcia, tandis qu'Olivier Nier prévient : "On verra si avant d'entamer le dernier quart du championnat on est toujours bien placé. Si on est un peu plus haut, peut-être que notre ambition grandira..."

"Aix continue sur la dynamique de la deuxième partie de saison passée."