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MIRALLAS AU SOMMET DE L'OLYMPE Douze fois champion de Grèce lors des quinze dernières années (les trois autres titres dont le dernier en 2010 ayant été attribués au Panathinaikos, le grand rival), l'Olympiakos Le Pirée est une institution de la Superleague hellène. S'y retrouver aujourd'hui après en avoir fréquenté une autre (institution), l'ASSE en France, est une sorte de consécration pour Kevin Mirallas qui avait mal vécu son passage manqué dans le Chaudron. A 23 ans à peine, c'est aussi une façon plutôt valorisante de tourner la page verte. D'abord prêté six mois, l'international belge a su se rendre indispensable au groupe du coach espagnol Ernesto Valverde. Le transfert définitif pour 2,5 millions d'euros (il avait été acheté 3,5 millions à Lille en 2008) et le contrat de quatre ans qui va avec témoignent de l'excellente impression laissée par l'ancien attaquant lillois qui n'aura pas tardé à être décisif avec ses nouvelles couleurs et qui occupait à mi-saison la seconde place du classement des buteurs avec 11 buts (en 28 matchs) juste derrière Cissé (18 buts). Meilleur buteur du club, derrière le Serbe Marko Pantelic (ex-PSG) et l'Espagnol David Fuster, Mirallas est devenu un titulaire indiscutable et une des attractions du championnat dans une équipe où il apprécie côtoyer d'anciens pensionnaires de L1, François Modesto (ex-Monaco), le Marocain Jaouad Zaïri (ex- Sochaux et Nantes), l'Espagnol Albert Riera (ex-Bordeaux) ou l'Algérien passé par Auxerre, Rafik Djebbour.

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Publié le 10 mars 2011
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Langue Français

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MIRALLAS AU SOMMET DE L'OLYMPE

Douze fois champion de Grèce lors des quinze dernières années (les trois autres titres dont le dernier en 2010 ayant été attribués au Panathinaikos, le grand rival), l'Olympiakos Le Pirée est une institution de la Superleague hellène. S'y retrouver aujourd'hui après en avoir fréquenté une autre (institution), l'ASSE en France, est une sorte de consécration pour Kevin Mirallas qui avait mal vécu son passage manqué dans le Chaudron. A 23 ans à peine, c'est aussi une façon plutôt valorisante de tourner la page verte. D'abord prêté six mois, l'international belge a su se rendre indispensable au groupe du coach espagnol Ernesto Valverde. Le transfert définitif pour 2,5 millions d'euros (il avait été acheté 3,5 millions à Lille en 2008) et le contrat de quatre ans qui va avec témoignent de l'excellente impression laissée par l'ancien attaquant lillois qui n'aura pas tardé à être décisif avec ses nouvelles couleurs et qui occupait à mi-saison la seconde place du classement des buteurs avec 11 buts (en 28 matchs) juste derrière Cissé (18 buts). Meilleur buteur du club, derrière le Serbe Marko Pantelic (ex-PSG) et l'Espagnol David Fuster, Mirallas est devenu un titulaire indiscutable et une des attractions du championnat dans une équipe où il apprécie côtoyer d'anciens pensionnaires de L1, François Modesto (ex-Monaco), le Marocain Jaouad Zaïri (ex-Sochaux et Nantes), l'Espagnol Albert Riera (ex-Bordeaux) ou l'Algérien passé par Auxerre, Rafik Djebbour. Dans ce collectif hétéroclite où se côtoient pas moins de douze nationalités, le Belge se sent comme chez lui et ça se voit sur le terrain où il multiplie les exploits individuels et propulse l'Olympiakos en tête du championnat, largement devant le Panathinaïkos qu'il devrait devancer en fin de saison et donc récupérer un titre seulement abandonné une saison. La dernière victoire face à l'ennemi de la capitale grecque a une fois de plus permis à l'ancien Stéphanois de se mettre en valeur et de remporter le duel à distance avec l'autre meilleur buteur de Superleague, Djibril Cissé. En ouvrant la marque à la 20ème minute de jeu, Mirallas mettait les siens dans le sens de la marche et faisait se lever le chaud bouillant public du Pirée. Une semaine après, face à Panionos, il récidivait en inscrivant son onzième but. Et dire qu'en 53 apparitions sous le maillot vert en championnat, il n'avait réussi à trouver le chemin des filets qu'à trois reprises ! En duo avec Pantelic, il semble irrésistible balle aux pieds et fait preuve d'une adresse diabolique (en Diable Rouge qu'il est) face aux buts. Assurément, le voilà en train de franchir un cap dans un des championnats les plus populaires et chauds d'Europe, à défaut d'être le plus relevé. Au moment d'officialiser son bail de quatre ans avec l'Olympiakos, il reconnaissait toutefois sur le site officiel du club : "Le championnat grec est moins physique qu'en France. Toutes les équipes, même les mal classées, jouent le jeu et essaient de marquer même contre nous, les leaders du championnat. Forcément, ça laisse davantage d'espaces et comme je suis rapide, je peux en profiter." Aligné en position d'avant-centre, son poste préféré, quand il regrettait de jouer sur un côté à St-Etienne, Mirallas peut exprimer dans ce contexte très joueur son sens du jeu et sa capacité à faire des différences balle aux pieds. "Oui, ça marche bien pour moi... mais je ne suis pas une star pour autant." S'il poursuit sur le même rythme, et surtout s'il parvient à confirmer en sélection belge où il a moins de réussite, il ne devrait toutefois pas tarder à en devenir une et à se retrouver en position de force pour réintégrer le top 5 des championnats européens. En attendant, il ne regrette pas son choix d'avoir quitté les Verts : "C'est la première fois de ma carrière que je joue dans un club qui joue tous les matchs pour les gagner et qui ambitionne de gagner tous les trophées. A St-Etienne, on jouait pour ne pas descendre. Donc il y avait trop de pression et je n'étais pas heureux." Depuis son départ de France, ses deux anciens clubs, le LOSC et l'ASSE, ont tour à tour été leaders de L1, comme pour lui donner encore davantage envie de revenir un jour en France pour confirmer enfin les gros espoirs qu'avaient fait naître ses premières apparitions sous le maillot lillois en 2003. En attendant, bien intégré à la vie hellène, résidant avec sa femme à cinq minutes de la plage près d'Athènes, Mirallas revit en Grèce.

"LE CHAMPIONNAT GREC EST MOINS PHYSIQUE QU'EN FRANCE ET OFFRE PLUS D'ESPACES AUX ATTAQUANTS..."

A défaut de s'imposer à St-Etienne, Kevin Mirallas a trouvé en Grèce un championnat à sa mesure.

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