POURQUOI LUCHO DEVAIT RESTER
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POURQUOI LUCHO DEVAIT RESTER Les étés se suivent et ne se ressemblent pas finalement pour Didier Deschamps et l'OM. Alors que l'entraîneur s'était fait une raison et s'était résigné à perdre Lucho, un an après avoir perdu Mamadou Niang dans les dernières heures du Mercato, l'entraineur olympien va finalement garder le stratège argentin qu'il avait fait venir de Porto en 2009 : "Sa situation n'a rien à voir avec celle de Niang l'an dernier a rectifié l'entraîneur olympien en conférence de presse juste avant la première journée de championnat face à Sochaux au Vélodrome. Aujourd'hui, il n'y a pas de bras de fer, alors que c'était le cas l'an dernier. Lucho a émis le souhait de partir et le club est d'accord, à condition que certaines conditions soient réunies. Tant quelles ne le sont pas, il ne part pas. Tant qu'il est là, il reste à ma disposition et je n'exclus surtout pas de le titulariser contre Sochaux, sinon je ne l'aurais pas fait à Tanger". Il faut dire que Deschamps aurait été bête de se passer d'un joueur, qui malgré ses envies de départ, avait été excellent tout au long de la préparation de la saison et dès le premier match officiel de la saison à Tanger lors du Trophée des Champions face à Lille comme l'explique Elie Baup, consultant sur Canal + : "Même si on peut dire que la rentrée de Jordan Ayew a changé la face de la rencontre, Lucho a été excellent sur ce match. On avait pas l'impression d'avoir en face de nous un joueur qui avait envie de quitter le club".

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Publié le 25 août 2011
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Langue Français

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POURQUOI LUCHO DEVAIT RESTER

Les étés se suivent et ne se ressemblent pas finalement pour Didier Deschamps et l'OM. Alors que l'entraîneur s'était fait une raison et s'était résigné à perdre Lucho, un an après avoir perdu Mamadou Niang dans les dernières heures du Mercato, l'entraineur olympien va finalement garder le stratège argentin qu'il avait fait venir de Porto en 2009 : "Sa situation n'a rien à voir avec celle de Niang l'an dernier a rectifié l'entraîneur olympien en conférence de presse juste avant la première journée de championnat face à Sochaux au Vélodrome. Aujourd'hui, il n'y a pas de bras de fer, alors que c'était le cas l'an dernier. Lucho a émis le souhait de partir et le club est d'accord, à condition que certaines conditions soient réunies. Tant quelles ne le sont pas, il ne part pas. Tant qu'il est là, il reste à ma disposition et je n'exclus surtout pas de le titulariser contre Sochaux, sinon je ne l'aurais pas fait à Tanger". Il faut dire que Deschamps aurait été bête de

se passer d'un joueur, qui malgré ses envies de départ, avait été excellent tout au long de la préparation de la saison et dès le premier match officiel de la saison à Tanger lors du Trophée des Champions face à Lille comme l'explique Elie Baup, consultant sur Canal + : "Même si on peut dire que la rentrée de Jordan Ayew a changé la face de la rencontre, Lucho a été excellent sur ce match. On avait pas l'impression d'avoir en face de nous un joueur qui avait envie de quitter le club". Après le Trophée des Champions, Lucho a enchaîné une autre belle performance face au FC Sochaux de Teddy Richert : "On repart avec un point du Vélodrome mais c'est vrai que Lucho a fait un bon match. Il nous met un but d'ailleurs sur ce match. Il a une justesse de passe assez extraordinaire, il fait mal. Il est super important pour le milieu de terrain marseillais". À la base le club avait fixé une date limite au 15 juillet mais le dossier Lucho a empoisonné tout l'été olympien car, passé cette date du 15 juillet, les dirigeants n'ont pas fermé la porte à un départ. Et c'est finalement vers le 15 août, soit deux semaines seulement avant la fin du Mercato, que les dirigeants ont déclaré officiellement que leur joueur ne quitterait pas l'OM et qu'il resterait au moins une saison de plus. C'est certainement à Tanger, lors du Trophée des Champions, que l'idée d'une saison supplémentaire de Lucho sous le maillot marseillais a germé et pris forme dans l'esprit des dirigeants. Vincent Labrune a rencontré le joueur et les deux hommes ont parlé de la possibilité de prolonger d'une saison supplémentaire leur aventure commune. Le président marseillais savait que Didier Deschamps voulait garder un joueur qui avait été important dans la conquête du titre de champion en 2010 et il savait aussi que les supporters verraient d'un bon oeil la présence de Lucho dans l'effectif pour cette nouvelle saison. Lucho est, en effet, rapidement devenu l'un des joueurs préférés du Vélodrome car les supporters marseillais adorent les artistes, les joueurs qui peuvent faire basculer un match à n'importe quel moment, d'un simple coup de patte : "C'est sûr que Marseille avait tout intérêt à garder un tel joueur. Pour le championnat et pour la Ligue des Champions, il va leur être très utile. Il a déjà joué dans un grand club, Porto. Il connaît la pression, sait la gérer, Lucho c'est un plus pour Marseille, c'est clair. Il peut débloquer un match à n'importe quel moment et un tel joueur c'est inestimable dans un effectif", concède le défenseur central auxerrois, Adama Coulibaly, qui a affronté Marseille et Lucho lors de la deuxième journée de championnat (2-2). Si Lucho reste à Marseille une saison de plus, c'est surtout et avant tout car aucune proposition satisfaisante n'est arrivée sur le bureau des dirigeants. Plusieurs clubs comme Malaga, l'AS Rome, le Milan AC ou Arsenal ont manifesté leur intérêt mais aucun d'entre eux n'a souhaité s'aligner sur les prétentions salariales du joueur ou sur l'indemnité demandée par le club (10 millions d'euros). Le club espagnol de Malaga est le club qui est allé le plus loin en proposant une offre de 6 millions d'euros en début de Mercato mais elle a été refusée par les dirigeants qui pensaient, à l'époque, qu'ils recevraient des offres supérieures pour un joueur qu'ils avaient acheté 18 millions d'euros en 2009 et pour lequel ils aimeraient ne pas perdre trop d'argent lors de sa revente. Lucho, lui, était bien tenté par l'Italie et le challenge de la Roma où il aurait pu retrouver son ami Gabriel Heinze ainsi qu'un entraîneur, Luis Enrique, qui apprécie le profil technique du joueur. Mais la Roma n'a jamais fait d'offre concrète et malgré ses envies de départ, Lucho a donc du remiser au placard ses envies de départ : "Plus on avance vers la fin août et plus ce sera compliqué pour nous de prendre un attaquant qui apporte un vrai plus, comme nous l'envisagions sous la forme d'un prêt, si Lucho partait, concédait récemment dans l'Equipe Vincent Labrune. Avec Lucho, nous sommes dans une relation saine. Cette histoire peut se terminer bien, par une dernière belle année ensemble, par exemple. C'est ce que l'on espère". Ceci dit, et même si aujourd'hui Lucho semble plus près de rester que d'un départ, les choses peuvent encore bouger d'ici le 31 août. Si les dirigeants reçoivent une proposition proche de 10 millions, ils l'étudieront avec attention eux qui cherchent toujours un attaquant et un défenseur central, un secteur diminué avec la blessure de Stéphane Mbia, absent pour 6 semaines minimum. Certains clubs, qui ont perdu quelques joueurs et ont désormais du cash comme Arsenal par exemple, pourraient revenir à la charge. Après avoir vendu Cesc Fabregas au Barça pour 29 millions d'euros et alors qu'il était en passe d'en faire de même avec Nasri, en partance pour Manchester City, pour 25 millions d'euros, le club d'Arsène Wenger aurait recontacté l'OM pour Lucho. Mais Arsenal a reçu une fin de non recevoir car il souhaitait un prêt payant : "Ce n'est même pas discutable", a expliqué José Anigo dans la presse. Nous n'avons plus envie qu'il parte. Il est en pleine bourre. Le marché ferme dans moins de 15 jours et je ne vois pas comment on pourrait faire pour le remplacer". L'AS Roma pourrait aussi revenir à la charge en toute fin de Mercato pour compléter son effectif. Même si les dirigeants marseillais semblent décidé à garder leur stratège et ainsi accéder au souhait de Didier Deschamps, une belle offre de dernière minute pourrait changer tous les plans. C'est la principale crainte de Didier Deschamps et des supporters qui craignent de revivre l'épisode Niang un an après.

"CETTE HISTOIRE PEUT SE TERMINER BIEN, PAR UNE DERNIÈRE BELLE ANNÉE ENSEMBLE, PAR EXEMPLE" (VINCENT LABRUNE)

"NOUS N'AVONS PLUS ENVIE QU'IL PARTE. IL EST EN PLEINE BOURRE" (JOSÉ ANIGO)

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