L impact de nos actes
158 pages
Français

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L'impact de nos actes , livre ebook

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Description

L'éthique est l'affaire de tous, de tous ceux qui se soucient des autres - que ce soit au travail, en famille, ou dans d'autres contextes - au coeur de leurs activités et occupations quotidiennes. Les récits de vie, paroles d'anonymes recueillis dans cet ouvrage en témoignent. Ces anecdotes éclairent de manière sobre et vivante un versant souvent méconnu de nos actes : leur impact heureux ou malheureux sur la conscience d'autrui.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 septembre 2005
Nombre de lectures 34
EAN13 9782336271521
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0600€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

http://www.librairieharmattan.com harmattan1 @wanadoo.fr
9782747581783
L'impact de nos actes
Témoignages

Agnès Rousseau
« Ethique vivante »
une collection dirigée par la Fondation Ostad Elahi — Ethique et solidarité humaine
En matière d’éthique, la théorie n’est pas séparable de l’action qu’elle rend possible ou qu’elle éclaire : elle tire son sens de la mise en œuvre pratique des principes visant au bien d’autrui ou à l’équité. Mais l’acquisition d’un art passe également par l’observation et la réflexion. L’éthique n’échappe pas à la règle. Elle suppose, de la part des acteurs ou des bénéficiaires de l’action éthique (ou « anti-éthique »), une prise de conscience de ses ressorts et de ses effets concrets.

C’est à ces acteurs, à tous ceux qui sont partie prenante de la vie éthique, que la collection Ethique vivante entend donner la parole. En rassemblant des témoignages, en les livrant tels quels, sans prétendre en donner l’analyse ou le commentaire, elle s’en remet à l’impact et à la puissance d’évocation du vécu, où chacun peut reconnaître un aspect de son expérience. Souvent anonymes, parfois recueillis dans des cadres sociaux spécifiques ou auprès de personnalités connues (arts, lettres, sciences, etc.), ces récits de vie, ces anecdotes, ces réflexions où se mêlent états d’âmes et plans d’action, indiquent à quel point l’action éthique nous concerne tous, à tout instant. Ils doivent servir d’incitation ou d’adjuvant à tous ceux qui souhaiteraient approfondir la pratique de l’éthique de façon personnelle et concrète.

La collection Ethique Vivante vient ainsi compléter et illustrer les perspectives développées dans les collections Ethique au quotidien et Ethique en contextes. Un même projet se décline à travers elles : celui d’acquérir ou d’inventer des manières d’être éthique, sans perdre de vue l’exigence d’une réflexion approfondie sur les motivations et les moyens de construire et de développer notre humanité véritable.
Sommaire
Page de Copyright Page de titre « Ethique vivante » - une collection dirigée par la Fondation Ostad Elahi — Ethique et solidarité humaine Remerciements Présentation Des actes qui font du bien...
Les actes Les modalités
...Et de ceux qui font mal !
Les actes Les modalités
Remerciements
Un grand merci à toutes les personnes qui ont fait cet ouvrage. En acceptant de livrer leurs expériences et d’analyser un vécu qu’il ne leur a pas toujours été facile de se remémorer ou de confier, chacune a su témoigner de l’universelle sensibilité des hommes aux actes d’autrui.
Espérons que ces confidences encourageront des comportements plus justes et plus sincères, qu’elles inspireront à tous, le désir de mieux faire et de contribuer, chacun à sa mesure et dans son quotidien, à un monde plus éthique.
Présentation
Confronté à l’injustice, à la mesquinerie et la méchanceté humaine, qui n’a pas rêvé d’un monde meilleur et déploré la perte de valeur qui semble affecter le nôtre ? Difficile cependant d’y changer quelque chose, et pour cause : chacun dans notre coin, nous attendons plus ou moins sagement qu’advienne un monde plus juste et plus humain, mais sans songer qu’il s’agit là d’une œuvre dont l’exécution dépend de chacun d’entre nous, et non simplement de « la société », considérée comme un magma impersonnel et indifférencié. Inutile donc, d’attendre que le monde change et que les hommes renouent avec des valeurs morales aussi longtemps que nous ne nous attelons pas nous-même à la tâche ! Un monde meilleur ne peut exister que si chacun, plutôt que de juger sévèrement le comportement des autres, se soucie aussi d’améliorer le sien.

Mais une fois admis que c’est en transformant nos actes que nous pouvons changer positivement le monde, il reste à surmonter un obstacle intérieur. Car nous avons souvent une idée de l’éthique qui nous la rend presque inaccessible : le bien et le mal seraient l’œuvre d’êtres d’exception, qu’il s’agisse de saints ou de monstres, ce qui nous dispenserait de facto de nous en soucier, nous qui ne sommes ni des saints, ni des monstres.

Les témoignages qui suivent vont à l’encontre de cette manière d’envisager l’éthique : en illustrant au travers d’expériences personnelles comment il est possible de faire du bien et du mal, ils nous enseignent qu’agir en bien ne nécessite pas forcément que l’on rompe avec sa vie ordinaire pour mettre toute son énergie au service de ses semblables. Ils nous révèlent au contraire comment tout homme, pris dans les aléas de son quotidien, peut être amené à agir avec humanité, parfois même en héros ou en saint, ou au contraire, à causer ou aggraver la souffrance d’autrui. Ce faisant, nous comprenons qu’il n’est pas besoin, pour se soucier d’éthique, d’y consacrer un temps exclusif, puisque le terreau de la vie morale, c’est la vie même : celle que nous menons au travail, au sein de notre famille, dans nos occupations et contraintes quotidiennes. Ainsi, l’éthique n’est pas seulement l’affaire de ceux qui en font profession ou qui y ont tout sacrifié : elle est l’affaire de chacun, puisque nous pouvons tous être pour autrui tantôt source de bien et de bonheur, tantôt source de mal et de malheur.

Mais faire un monde meilleur n’exige pas seulement que nous soyons persuadés de pouvoir mieux agir. Il est besoin également de savoir concrètement ce qu’il nous faut changer ; distinguer dans nos comportements ceux qui pourraient être évités ou améliorés, ou saisir dans un geste ce qu’il y a d’exemplaire et digne d’être imité. Telle a toujours été la fonction des modèles : nous donner à voir les qualités qu’il nous faut développer, nous les montrer en acte pour les rendre à la fois plus palpables et plus admirables. Mais où pouvons-nous trouver ces inspirateurs du bien? Sommes-nous condamnés à les chercher dans les temps anciens, sous les traits du saint, du martyre ou du résistant? C’est-à-dire toujours, d’une façon ou d’une autre, sous la figure d’un héros placé dans un monde qui n’est pas le nôtre, et confronté à des choix qui ne sont pas les nôtres ? Ou sommes-nous réduits à les voir en certains de nos contemporains, qui ont su consacrer toute leur vie à leurs semblables, mais qui nous désespèrent de pouvoir jamais les imiter, tant il est vrai que la voie qu’ils ont choisie, faite de renoncements et de sacrifices, nous semble inaccessible ? Ainsi, bien que nous admirions presque unanimement le courage, la persévérance et le dévouement de ceux qui incarnent le bien, nous ne songeons pas souvent à les suivre, comme si leurs actes ne pouvaient inspirer que de beaux compliments et restaient impuissants à guider un seul de nos gestes. C’est là une indication qu’il nous faut chercher d’autres modèles. Des modèles, sans doute moins éclatants, mais auxquels nous puissions plus facilement nous identifier. Des modèles qui nous indiquent la voie à suivre, et qui nous encouragent également à la prendre parce qu’à notre portée. Or ces modèles sont autour de nous, parmi des gens du quotidien, qui, par un geste ou un comportement, manifestent une humanité qui peut nous inspirer.

La valeur de l’exemple, cependant, ne devrait pas nous conduire à négliger le rôle pédagogique du contre exemple. C’est ainsi que les anti-modèles, ceux que la tradition désigne unanimement comme les « méchants », nous en apprennent autant, sinon davantage sur la nature du bien. Cela vient d’une part de ce que nous ne pouvons réellement connaître le bien sans connaître le mal, mais aussi de ce qu’accomplir le bien, c’est d’abord simplement s’abstenir du mal. Or, à l’instar des héros, les méchants sont parfois si caricaturaux qu’il est difficile de s’y reconnaître. Ils nous renvoient une image angélique de nous-mêmes et nous éclairent peu sur nos propres manquements, par où pourtant nous lésons autrui. Là encore, il nous faut donc trouver des anti-modèles accessibles. Et où les trouver, mieux qu’en chaque homme, dès lors que ses gestes comportent une injustice ?

Le but de ce recueil de témoignages est d’i

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