GUINÉE LE GENERAL SÉKOUBA KONATÉ AU COEUR DE LA TRANSITION
264 pages
Français

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GUINÉE LE GENERAL SÉKOUBA KONATÉ AU COEUR DE LA TRANSITION , livre ebook

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Description

Le jeune universitaire devenu officier de l'armée guinéenne a conduit une transition apaisée dans son pays qui a débouché sur l'organisation d'élections libres et transparentes, auxquelles il n'était pas candidat. Une toute première expérience réussie dans un pays qui n'a connu que deux présidents qui ont partagé le demi-siècle d'indépendance sans que la Guinée ne s'en sorte. Cet ouvrage lui est consacré pour qu'on se souvienne de son action politique qui a permis à la Guinée de relever la tête.ŠŠ

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 avril 2011
Nombre de lectures 71
EAN13 9782296808485
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0800€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Guinée

LE GENERAL SEKOUBA KONATE
AU CŒUR DE LA TRANSITION
Points de vue
Collection dirigée par Denis Pryen
et
François Manga-Akoa


Déjà parus

Djié AHOUE, Et si Ouattara n’avait pas gagné les élections ?, 2011.
Emmanuel KIGESA KANOBANA, Dipenda, Témoignage d’un Zaïrois plein d’illusions , 2011.
Joseph NELBE-ETOO, L’Héritage des damnés de l’histoire , 2011.
Marcel PINEY, Coopération sportive français en Afrique , 2010.
Cyriaque Magloire MONGO DZON, Pour une modernité politique en Afrique , 2010.
Thierry AMOUGOU, Le Christ était-il chrétien ? Lettre d’un Africain à l’Eglise catholique et aux chrétiens , 2010.
Thimoté DONGOTOU, Repenser le développement durable au XXI e siècle , 2010.
Martin KUENGIENDA, République, Religion et Laïcité , 2010.
Maurice NGONIKA, Congo-Brazzaville : 50 ans, quel bilan ? , 2010.
Dieudonné IYELI KATAMU, La musique au cœur de la société congolaise , 2010.
Mahamat MASSOUD, La Banque des États de l’Afrique Centrale , 2010.
SHANDA TONME, Analyses circonstanciées des relations internationales 2009 , 2010.
Alassane KHODIA, Le Sénégal sous Wade , 2010.
Gérard BOSSOLASCO, Éthiopie à la une. Journaux et publicités. 1865-1935 , 2010.
Jean-Célestin EDJANGUE, Les colères de la faim , 2010.
BOUBACAR YACINE DIALLO


Guinée

LE GENERAL SEKOUBA KONATE
AU CŒUR DE LA TRANSITION
© L’Harmattan, 2011
5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris

http://www.librairieharmattan.com
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

ISBN : 978-2-296-54925-8
EAN : 9782296549258

Fabrication numérique : Socprest, 2012
Ouvrage numérisé avec le soutien du Centre National du Livre
Du même auteur


Yacine le Guinéen pour l’honneur et la patrie , Editions l’Harmattan, Paris 1996 ;
Guinée d’un régime à l’autre Editions Arc-en-ciel, 1997 ;
Larmes de joie (roman) Editions Gandaal 2000.
« Le pays, ce n’est pas moi… »

Général d’Armée Sékouba Konaté


« Je suis un homme qui n’appartient à personne et qui
appartient à tout le monde. »

Charles de Gaulle, 19 mai 1958


« Un mensonge peut faire le tour de la terre
le temps que la vérité mette ses chaussures »

Mark Twain
AVERTISSEMENT
Ce livre est le fruit de plusieurs mois d’observation des faits et gestes, d’entretiens avec le général Sékouba Konaté à l’intérieur du pays comme à l’étranger. J’ai voulu témoigner au présent sur le déroulement de la transition, puisque mon rôle de conseiller à la communication du Président par intérim, le général Sékouba Konaté, me permettait d’être à ses côtés à toutes les occasions officielles ou presque. Je me suis entretenu avec lui sur la nécessité d’inscrire son action et celle plus vaste des organes de la transition dans un ouvrage dont le titre est « Guinée, le général Sékouba Konaté, au cœur de la transition ». Il en a accepté le principe et encouragé l’initiative. Il en a été de même avec le ministre secrétaire général de la présidence de la République Tibou Kamara.
Je me suis senti tellement à l’aise que j’avais pressenti très tôt que l’homme ne pouvait être qu’un homme de parole. Tant mieux, il en a administré la preuve la plus éclatante.
J’étais personnellement curieux d’observer les faits et gestes d’un officier africain qui « dédaigne » le pouvoir d’Etat et qui veut demeurer un chef militaire. A première vue et au premier contact, j’ai découvert deux traits qui caractérisent l’homme. Tout d’abord, il est réaliste, ensuite avisé sans être timoré. Il discerne très vite le vrai du faux. Des élections à date annoncée et dans la sérénité, nous le devons beaucoup au général, président de la transition ; et en dépit des pressions exercées sur lui par des proches qui souhaitaient une transition plus longue. Souvent pour des raisons subjectives, pour sauvegarder leurs propres intérêts. Face à ces pressions l’attitude de sang froid du général a été remarquable.
Ministre de la défense, pragmatique, le général Sékouba Konaté devenu cumulativement président par intérim, incarne parfaitement une nouvelle génération d’hommes d’Etat africains résolument démocrates. Il sait mieux que quiconque que le pouvoir d’Etat se conquiert par les urnes et non par les armes et qu’une vraie démocratie repose sur des institutions républicaines telles qu’une assemblée nationale, une justice et un gouvernement pleinement responsables dans le respect du principe de la séparation des pouvoirs ; et l’armée est, en tant que corps militaire organisé, soumise au politique pour protéger l’Etat en ses composantes essentielles que sont, le peuple, le territoire et la souveraineté nationale.
Collaborateur et ami du président Dadis, il connait toutes les facettes du pouvoir, ses saveurs, comme ses douleurs, surtout en six mois d’exercice à la tête de l’état. C’est ce qui, à mon avis, rend ce témoignage passionnant.
Sur ses pas, j’ai découvert la trajectoire d’un officier ayant accédé aux plus hautes fonctions de l’Etat dans un contexte politique plein ; et la transition qu’il assure est une page d’histoire qu’il écrit avec foi et humilité.
Président à plein temps à Conakry, le général Sékouba Konaté s’est rapidement transformé en président-soldat, et c’est bien là la principale leçon de ce livre, une leçon de vie : amoureux de la liberté de son pays, imprégné de ses origines, il démontre que l’art de gouverner repose sur le courage, la lucidité et la patience, tout comme sur la fierté de l’armée qui l’a façonné. Sa perception du futur est nette : « la Guinée doit ressembler, en tout, aux grandes démocraties ». Rêve d’enfance devenu réalité d’aujourd’hui. Le général Sékouba Konaté a prouvé à la face du monde que dans la vie tout est possible, dès lors que l’on met en mouvement son intelligence et ses propres convictions, malgré les interférences qui peuvent provenir de toutes parts… Si la Guinée est citée comme un modèle de transition apaisée, le mérite, en tout cas, le tout premier, revient au général Sékouba Konaté qui aura tenu parole jusqu’au bout.
Comme dit un sage : les chemins de sa vie ont croisé la volonté populaire de bâtir un Etat de droit respectueux des libertés collectives et individuelles. Pour le général Sékouba Konaté le choix du peuple doit être respecté, il l’a respecté. Et l’histoire l’inscrira comme tel dans ses annales ineffaçables.
L’auteur
APRES LE COUP D’ECLAT, LA TRANSITION DADIS CAMARA, UN DESTIN CONTRARIE
Le général Lansana Conté est décédé le 22 décembre 2008 des suites d’une longue maladie. Après vingt quatre années passées à la tête de l’Etat guinéen. Quelques petites heures après l’annonce officielle du décès du général Lansana Conté, président de la République, un jeune capitaine annonce à coup de communiqués radiotélévisés la prise du pouvoir par un Conseil national pour la démocratie et le développement CNDD. Son nom Moussa Dadis Camara, un inconnu de la grande masse, mais bien connu dans l’armée pour avoir géré le service très lucratif du carburant. Dans la journée, les noms de trois officiers circulent pour conduire les destinées du pays. Le capitaine Dadis lui-même, les généraux Sékouba Konaté et Mamadouba Toto Camara. Au terme d’âpres négociations entre les trois groupes de militaires qui soutenaient chaque camp, le capitaine Moussa Dadis Camara finit par devenir président, avec la bénédiction de son ami « El Tigre ». Dans la foulée, il annonce la suspension de la Constitution, la dissolution du gouvernement et des institutions. Conséquence, les dispositions légales ne seront pas appliquées, le président de l’Assemblée nationale, malgré ce que stipule la loi fondamentale guinéenne Aboubacar Somparé ne conduira pas la vacance du pouvoir.
Après avoir condamné le putsch dès le 24 décembre, la Communauté Economique et Douanière des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et l’Union africaine ( UA ) suspendent la Guinée de leurs instances de décision le 10 janvier 2009. Par la suite les condamnations de principe vont pleuvoir. Sans que les nouvelles autorités se soient isolées. Principale raison : Aboubacar Somparé et le parlement qu’il dirigeait étaient fortement d

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