Classification générale des emplois en RDC
260 pages
Français

Classification générale des emplois en RDC , livre ebook

260 pages
Français

Description

Sur les plans social et économique, toute organisation compte sur l'homme, première ressource de l'entreprise devant les autres ressources matérielles, financières et/ou immatérielles. La sélection, l'orientation et la formation professionnelle, l'affectation rationnelle des personnes aux postes de travail, la définition des tâches et leurs exercices... sont autant d'apports de la psychologie à la direction, en vue d'un travail de qualité qui assure la rentabilité économique de l'organisation. Ce livre propose une classification générale des emplois.

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Informations

Publié par
Date de parution 15 septembre 2017
Nombre de lectures 200
EAN13 9782140045448
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1150€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

AntoineRoger BUMBAMONGANGOY
CLASSIFICATIONGÉNÉRALE DES EMPLOIS EN RDC
Classification générale des emplois en RDC
Antoine-RogerBUMBAMONGANGOY
CLASSIFICATION GENERALE DES EMPLOIS ENRDC
L’Harmattan
Du même auteur 1.L’Université de Kinshasa en l’an 2004, Kinshasa, Editions Universitaires Africaines, 1999 2.Analyse du Travail préalable à la gestion de l’entreprise moderne, Kinshasa, Conseil Africain du Travail, 2000 3.Politique de plein emploi des ressources humaines en RD. Congo, Kinshasa, 2009 4.Politique congolaise de l’éducation, des origines à nos jours, Kinshasa, Editions Feu Torrent, 2013 5.La Cité Millenium ou l’autoprise en charge des Professeurs des universités congolaises, Kinshasa, Editions Feu Torrent, 2013 6.La formation à l’auto-emploi,Vade mecumde l’étudiant en Gestion des Entreprises et Organisation du Travail, Kinshasa, Editions Universitaires Africaines, 2014. © L’Harmattan, 2017 5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris http://www.editions-harmattan.fr ISBN : 978-2-343-12716-3 EAN : 9782343127163
INTRODUCTION
Le travail se définit, entr'autres, par l’organisation considérée comme un ensemble de moyens immatériels, mais ausi matériels et humains, en vue des objectifs définis. Il implique une finalité consciente, l'ordonnancement de valeurs propres ou moyens d’actions dans le temps et lieu de travail. Il est la résultante de la gestion, du management, autrement dit, de l'art et de la science de l’efficacité. Ainsi l’objectif de toute direction vise à produire plus, à déterminer les processus les plus économiques et les plus efficaces, à augmenter le rendement en réduisant les dépenses.
Le succès des organisations constitue la caractéristique essentielle de nos sociétés modernes. Il signifie d'une part l'efficacité, c'est-à-dire, le rendement au moindre coût en hommes, en moyens financiers et en matériels et, d'autre part, la motivation au travail et la satisfaction des membres vis-à-vis de diverses caractéristiques organisationnelles.
L’analyse du travail apparaît dans ce contexte comme la science de meilleure appréhension, l'outil de la direction tant dans la conception que dans l'application à l'ensemble de ses opérations de production, des méthodes de recherche et d'expérimentation scientifique par lesquelles employés, postes, matériels et conditions de travail sont rationnellement sélectionnés et aménagés, en sorte que le geste professionnel soit aisé et dépouillé d’efforts superflus.
L'analyse du travail joue, de nos jours, un rôle important dans la vie même d'une entreprise. La sélection, l'orientation, le placement, la formation, la promotion professionnelle, la qualification et l'aménagement
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du travail sont autant des problèmes dont la résolution implique l’analyse du travail comme moment ou instrument fondamental.
1 En effet, S. Pacaud dit : Prétendre résoudre un problème sans l'analyse préalable du travail reviendrait à prescrire des médicaments à un malade sans l'avoir examiné ou encore vouloir perfectionner une machine sans connaître sa construction, ni son fonctionnement.
Cependant, bien que l'organisation soit intimement liée à l'existence de l'homme (conditions de vie qui exigent adaptation ou ème organisation plus ou moins élaborée), il a fallu attendre le 18 siècle pour sa systématisation effective et pour l’apparition de quelques travaux fragmentaires. Le chronométrage des travaux parcellaires, fondés sur les qualités physiques, la force et l'endurance, a constitué les premiers cas 2 d'analyse du travail. Belidor rapporte qu'un « règlement établi à Strasbourg le 02 Juin 1668 ayant attribué un salaire insuffisant pour certains travaux de terrassement, Vauban détermina par plusieurs expériences la tâche que pouvait faire un homme de sa journée et s'en servit de base pour un nouveau tarif plus équitable ... A cette même époque, le géomètre de la Hire procédait à des expériences pour mesurer l'effort moyen des terrassiers et des ouvriers employés à la construction des fortifications et démontrer que le séjour du travail qu'on leur imposait conduisait finalement au surmenage ».
3 En 1832, C. Babbage (1792-1871), un des précurseurs de l'Organisation scientifique, publie "One the Economy of Machinery and Manufactures" dans lequel il suggère, entr'autres, d'entamer l'analyse de la situation de toute entreprise par une description générale, préconise une 1 Reprise de T. Paku, Essaie d’analyse du poste de chaudronnier, inédit, UNAZA/Kisangani, 1985, p. 31. 2 BELIDOR, cité par DASSEL, Principes de gestion des entreprises, ronéo-typés, Bruxelles, ULB, 1976, pp. 8-9 3 C. BABBAGE, Traité sur l'économie des machines et des manufactures, traduit par E. Biot, Bruxelles, Dumont, 1834, p 204.
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«sage distribution des fonctions» et, se référant à A. Smith, expose les avantages généralement admis de la division du travail. En effet note C. Babbage, « en divisant l'ouvrage en plusieurs opérations dont chacune demande différents degrés d'adresse et de force, le maître fabricant peut se procurer exactement la quantité précise d'adresse et de force nécessaire pour chaque opération, tandis que si l'ouvrage entier devrait être exécuté par un seul ouvrier, cet ouvrier devrait avoir à la fois assez d'adresse pour exécuter les opérations les plus délicates et assez de force pour exécuter les opérations les plus pénibles ».
Reprenant une de ses idées maîtresses sur le salaire à la 4 tâche, F. W. Taylor (1856-1915) suggère que ce dernier doit être « proportionnel au rendement et au standard déterminé par l'étude des temps de travail ». Ainsi pour déterminer la tâche imposée, la méthode générale à suivre est la suivante :
1.10 à 15 hommes appartenant, de préférence, à des usines« Trouver différentes et originaires de régions différentes, et qui soient particulièrement habiles dans l'exécution du travail à analyser; 2.définir la série exacte des opérations et des mouvements élémentaires que fait chacun de ces ouvriers pour exécuter le travail considéré ainsi que les outils qu'ils emploient; 3.déterminer avec un "compteur à secondes" le temps exigé par chacun de ces mouvements élémentaires et choisir le procédé permettant de gagner le plus de temps; 4.éliminer tous les mouvements lents et inutiles; 5.cette élimination faite, grouper en une séquence la série des mouvements les plus rapides et les plus efficaces en employant les meilleurs outils. Cette élimination devient ainsi une norme imposée à l'ouvrier ».
4 F.W TAYLOR, La Direction Scientifique des Entreprises, traduit par L. Maury, Paris, Dunod, 1957, p.271
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