De la sous-traitance au partenariat industriel

Claude Altersohn

Description

Les avis sont, à l'heure actuelle, très partagés, sur l'opportunité de favoriser le recours à la sous-traitance dans le domaine industriel. Dans un contexte général caractérisé par l'abandon des méthodes tayloriennes, l'émergence des technologies du 21ème siècle, le développement de la communication et celui de la convivialité, la création d'un nombre croissant de rapports de partenariat entre les grandes entrepri-ses et leurs sous-traitants peut être une source de progrès dont toutes les catégories sociales profiteront.
Cette évolution n'en soulève pas moins des problèmes complexes dont l'ouvrage de Monsieur Altersohn s'efforce de présenter l'analyse. Elle peut même, si l'on n'y prend garde provoquer la marginalisation d'une part importante de la petite industrie et de l'artisanat, avec risque de déformation d'une économie duale.
Cet ouvrage aborde des sujets dont l'évocation ne peut manquer d'intéresser les professionnels directement impliqués, les spécialistes des différentes disciplines en cause (économie d'entreprise, sociologie des relations du travail, droit des affaires) et toutes les personnes qui s'interrogent sur la signification des changements affectant actuellement le mode de fonctionnement de l'appareil productif.

Sujets

• Économie

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 01 janvier 1992
• Nombre de lectures: 374
• EAN13: 9782296254398
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 10 Mo

Extrait

DE LA SOUS-TRAITANCE
AU PARTENARIAT INDUSTRIEL
.@
L'Harmattan, 1992
ISBN: 2-7384-1169-XClaude ALTERSOHN
DE LA SOUS-TRAITANCE
AU PARTENARIAT INDUSTRIEL
(de la piétaille à l'infanterie)
Préface de Roger F AUROUX
Editions L'Harmattan
5-7, rue de l'Ecole-Polytechnique
75005 ParisSOMMAIRE
INTRODUCTION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
1re PARTIE - LE CONSTAT
I - DÉFINITIONS POUR UN ENSEMBLE FLOU 23
I - La sous-traitance au sens littéral. . . . . . . . . . . . . . . . 23
II - La industrielle proprement dite. . . . 25
III - La générale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
IV - Autres expressions dont la signification est
importante pour la compréhension de l'ouvrage. . . . . . . . 28
II - LES CARACTÉRISTIQUES DE L'ENSEMBLE
FLOU .......................................... 31
I - L'approche par l'analyse statistique: la
sous-traitance confiée. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
II - La sous-traitance reçue. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
III - Les principaux sous-ensembles. . . . . . . . . . . . . . . . . 38
III - LES ALÉAS DES CHOIX «FAIRE» OU «FAIRE
FAIRE» ....................................... 49
I - Etre ou ne pas être donneur d'ordres. . . . . . . . . . . . 50
II - Faire avec les moyens existants ou sous-traiter. . . . 52
III - Investir ou sous-traiter. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
IV - Continuer à produire ou désinvestir. . . . . . . . . . . . . 60
V - Incidence sur le comportement des donneurs
d'ordres ........................................ 61
IV - RELATIONS DÉSÉQUILIBRÉES ET EFFETS DE
DOMINATION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . , . . . . . 62
I - Sous-traitance et traités inégaux. . . . . . . . . . . . . . . . 62
II - Le contrat de sous-traitance est le plus souvent un
contrat d'adhésion. . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . . . . . . . 64
III - Les rites de la négociation sur les prix. . . . . . . . . . . 66
7IV - Le problème du crédit inter-entreprises. . . . . . . . . . 68
V - Sous-traitance et clauses de réserve de propriété. . .
VI - Partage ou transfert du risque économique. . . . . . .
V - LE DÉBAT.. . .. . . .. .. . .. .. .. . ... . ... . . ... . ... . .
I - L'aspect économique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
II - social. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
III - L'aspect régional. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87
2"PARTIE - ACTIONS ET
POLITIQUES CORRECTIVES
VI - DÉONTOLOGIE OU ANGÉLISME? 97
I - Les initiatives des organisations professionnelles. . 98
II - La contribution de la C.D.A.F. à l'établissement
d'une déontologie de la sous-traitance. . . . . . . . . .. 104
VII - LE SALUT PAR L'ACTION COMMERCIALE. ... 106
I - Une évolution spectaculaire. . . .. . . . . . . .. . . . . . .. 107
II - Les organismes de promotions régionaux. . . . . . .. 109
III - Annuaires, messagerieset banques de données. . .. III
IV - Les expositions de savoir-faire. . . . . . . . . . . . . . . .. 115
V - La promotion des achats. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 117
VIII - L'ÉTAT FACE AU PROBLÈME DE LA
SOUSTRAITANCE (EXEMPLES DE POLITIQUES
MISES E~ ŒUVRE) 119
I - Aux ETATS-UNIS: les interventions de la Small
BusinessAdministration. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 120
II - Au JAPON:un MlTltutélaire. . . . . . . . . . . . . . . . . .. 122
III - L'attitude des principaux pays européens. . . . . . .. 123
IX - LES COMPORTEMENTS SUCCESSIFS DES
POUVOIRS PUBLICS FRANÇAIS. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 126
I - La génèse 127
II - La période contemporaine. . . . . . . . .. . . .. . . . . ... 128
III - Essai d'évaluation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 136
PARTIE - LE PARTENARIAT3"
INDUSTRIEL, MYTHE OU RÉALITÉ ?
X - LES INCITATIONS AU CHANGEMENT 143
I - L'expérimentation des conventions de stabilité. . .. 144
II - Le syndrome japonais. . . . .. . . . . . . . . . . . . . . . . ... 147
III - La diffusion des nouvelles techniques de gestion du
processus industriel. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 151
XI - LE DÉPASSEMENT DU MODÈLETAYLORIEN . 154
I - La remise en cause des concepts tayloriens 155
II - La dynamique du partenariat. . . . . . . . . . . . . . . . .. 158
III - L'éthique du . . . . . . . . . . . . . . . . .. . .. 163
8XII - LES NOUVELLES CONTRAINTES. . . . . . . . . . . . . 169
I - La primauté de la qualité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 170
II - Tension desflux et juste à temps. . . . . . . . . . . . . . . . 177
III - De la conception à la gestion assistéepar
ordinateur ........................................ 182
4eXIII - L'ÉMERGENCE DES ENTREPRISES DU
TYPE 184
I - Les causes de la spécialisation fonctionnelle et de la
dématérialisation. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 185
II - Classification desentreprisesdu 4etype. . . . . . . . . . 186
III - Les problèmes posés par l'expansion du second
marché. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 189
XIV - LES COMPORTEMENTS DES GRANDS
DONNEURS D'ORDRES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 192
I - Construction automobile. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 193
II - aéronautique et spatiale, l'industrie de
l'armement. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 196
III - La construction navale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 199
IV - L'industrie électronique et la construction
électrique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 200
V - Les autres industries mécaniques. . . . . . . . . . . . . .. 204
VI - Les industries. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 205
4"PARTIE - LES ISSUES
XV - JOUER LE JEU DU PARTENARIAT 211
I - Entrée dans le partenariat et choix stratégiques. o. 212
II - Les changements de dimensions nécessaires. . . . . . 215
III - L'organisation de systèmes de sous-traitance en
chaîne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 217
XVI - REPENSER LE MÉTIER DE SOUS-TRAITANT. 221
I - Faire des industries de sous-traitance des industries
de services. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 222
II - Donner une image attrayante de l'entreprise de
sous-traitance. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 226
III - Créer un milieu professionnel convivial. . . . . . . . .. 227
XVII - CHASSER EN MEUTE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 230
I - Les objectifs possibles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 231
II - Les exigences de solidarité et les problèmes
d'équilibrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 233
III - La recherche d'une structure juridique adéquate.. 235
XVIII - EXPORTER ET S'EXPORTER. . . . . . . . . . . . . . o. 237
I - Les exportations de sous-traitance sont surtout le
fait d'une minorité très active. . . . . . . . . . . . . . . . . . 238
II - Principaux destinataires: la R.F.A. et les autres
pays limitrophes. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 239
9III - Les perspectives ouvertes par l'unification
européenne 241
IV - Le renforcement des structures exportatrices. . . . .. 242
V - Les problèmes posés par le développement de la
sous-traitance transnationale. . . . . . . . . . . . . . . . . .. 244
XIX - SORTIR DE LA SOUS-TRAITANCE 246
.
I - L'orientation vers les produits propres. . . . . . . . . .. 247
II - L'accès au statut de fournisseur ou d'équipementier
249
XX - DEMANDER À L'ÉTAT, AUX RÉGIONS ET À
L'EUROPE DES CHOSES RAISONNABLES. . . .. 251
I - Du rôle régulateur de l'Etat. . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 252
II - Le dilemne « assistance» ou « promotion» . . . . . .. 255
III - Actions de promotion et animation économique
régionale 256
IV - L'extension possible des compétences
communautaires 258
CONCLUSION. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 261
POSTFACE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 265
ANNEXES. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 269
BIBLIOGRAPHIE. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 293
10PRÉFACE
Comme les autres pays qui connaissent un haut niveau de
développement, la France ne peut tenir son rang dans la compétition
internationale que s'il existe un équilibre réel entre les deux
composantes de l