Le Franc CFA ou la monnaie des pays PMA
314 pages
Français

Le Franc CFA ou la monnaie des pays PMA , livre ebook

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314 pages
Français

Description

Cet ouvrage, avec courage et lucidité, lève le tabou du franc CFA, projetant pour l'Afrique une ère de libération et de responsabilité. Il ne tient qu'aux Africains de faire de l'espace CEDEAO (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest) une zone monétaire solide et stable. Spécialiste chevronné de la monnaie, l'auteur engage ce pari.

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Informations

Publié par
Date de parution 01 décembre 2013
Nombre de lectures 128
EAN13 9782336332222
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Yacouba Fassassi
LE FRANC CFA ou la monnaie des pays PMA (les pays Pas Moyen d’Avancer)
L’impératif de l’intégration régionale avec une monnaie unique pour une zone monétaire optimale en Afrique de l’Ouest
LE FRANC CFA OU LA MONNAIE DES PAYS PMA
Yacouba Fassassi LE FRANC CFA OU LA MONNAIE DES PAYS PMA (les pays Pas Moyen d’Avancer) L’impératif de l’intégration régionale avec une monnaie unique pour une Zone Monétaire Optimale en Afrique de l’Ouest
© L'HARMATTAN, 2013 5-7, rue de l'École-Polytechnique ; 75005 Parishttp://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr ISBN : 978-2-343-01802-7 EAN : 9782343018027
« Si vous ne pouvez pas voler dans les airs, alors, il faut courir. Si vous ne pouvez pas courir, alors, il faut marcher. Si vous ne pouvez pas marcher, alors, il faut ramper ; mais quoique vous fassiez, vous devez continuer d’avancer. » Dr Martin Luther King, Jr (Un Testament d’espoir : Recueil des textes et discours du Dr Martin Luther King, Jr, éd. Harper Collins, 1991) « Le courage, c’est de chercher la vérité et de la dire, c’est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe et de ne pas faire écho aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques. » Jean Jaurès (juillet 1903)« L’indépendance que nous avons obtenue en 1960 n’est pas la vraie indépendance. C’est une indépendance artificielle. C’est une indépendance nominale. La vraie indépendance viendrait plus tard. Lorsque vous les jeunes, vous serez armés de sciences et de techniques pour parler d’égal à égal avec les jeunes du monde entier, y compris les jeunes du pays colonisateur. Ce combat sera dur, parce que ce sera le combat des intérêts… Nous avons acquis l’indépendance, mais c’était une indépendance nominale, artificielle. Le temps viendra où vous devrez vous battre pour atteindre la vraie indépendance, c’est-à-dire, l’indépendance économique. » Félix Houphouët-Boigny, ancien Président de la République de Côte d’Ivoire.Propos rapportés le 7 décembre 2011 (Source : lebanco.net) par Laurent Dona Fologo (ministre dans plusieurs gouvernements de Félix Houphouët-Boigny et Secrétaire général de l’ancien parti unique, le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire, PDCI. Il a également été président du Conseil Economique et Social (CES) jusqu’au 19 mai 2011). « Moi je n’ai pas eu la chance d’avoir l’indépendance économique, mais je me contente de l’indépendance politique. » Félix Houphouët-Boigny, ancien Président de la République de Côte d’Ivoire, cité sur RFI à l’édition du 8 octobre 2011, Archives d’Afrique.
À mon père, le meilleur de tous les pères ; et à ma maman chérie qui m’a quitté à l’âge de 114 ans sans emporter l’essentiel de cette vie, son sourire angélique.
INTRODUCTION
Depuis quelques années, et plus particulièrement depuis la dévaluation du franc CFA de janvier 1994, on observe un sentiment de plus en plus profond de désenchantement des populations des pays africains de la zone franc CFA envers leurs dirigeants. Les populations se sentent désabusées, frustrées, désillusionnées et trahies, et elles sont résignées, et ne croient plus à rien surtout plus aux promesses d’un lendemain meilleur que les politiciens leur ont servies depuis les indépendances. Elles ne comprennent pas pourquoi elles travaillent aussi dur, sinon plus dur qu’avant, elles s’acquittent de leurs impôts, leurs enfants ont tous les diplômes requis, malgré tout cela, leur pays continue de s’enfoncer dans la misère. Que de fois leurs enfants bardés de hauts diplômes ont éprouvé un désappointement lorsqu’ils ont frappé à la porte des sociétés et usines créées avec des milliards de francs que leur Chef d’Etat ramène à chaque voyage hebdomadaire à l’étranger… Et puis avec la démocratie, les promesses seront plus crédibles, croyaient-elles, car avec nos valeurs ancestrales basées sur la parole donnée, surtout si cette parole se réfère aux dieux et aux ancêtres, donc on n’avait aucune raison de ne pas faire confiance aux nouveaux « pères de la Nation », « démocratiquement élus, et sans chaos », puisqu'en prêtant serment sur la Constitution le jour de leur accession au pouvoir d’État, ils ont juré sur « les mânes de nos ancêtres » (« Devant Dieu, les mânes des ancêtres, la Nation et devant le peuple… seul détenteur de la souveraineté, nous… jurons solennellement…). Le peuple a donc encore cru en donnant aux nouveaux chefs une deuxième chance. Hélas, toutes les promesses : « de santé pour tous, d’éducation gratuite, d’emploi pour tous, d’infrastructures adéquates, d’électrification des villes et villages, d’eau potable, de sécurité, etc. » n’ont pas été tenues. Alors pour comprendre ce qui se passe dans leurs pays respectifs, chaque citoyen Africain de la zone franc s'est présenté aux guichets de la « Banque de l’Indépendance Nationale » (BIN) avec le chèque « Fraternité, Justice, Travail » que leur Chef d’État respectif leur a délivré en prêtant serment à sa prise de fonctions. Et c’est à ce moment que chaque citoyen et tout le peuple a découvert la grande
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