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Description
ATTENTION ÉVÉNEMENT : Découvrez en exclusivité numérique la toute nouvelle collection CHRONIQUE D'UN JOUR !
Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur votre jour de naissance ou sur une date clef qui a marqué l’Histoire.
Des ouvrages précis et élaborés par les meilleurs auteurs des Éditions Chronique, réputées pour leur sérieux depuis plus de 30 ans.
Une collection à prix découverte unique pour apprendre sans se ruiner.
Sujets
Informations
Publié par | Éditions Chronique |
Date de parution | 06 janvier 2014 |
Nombre de lectures | 1 |
EAN13 | 9782366024272 |
Langue | Français |
Extrait
Plus qu’une éphéméride, retrouvez la Chronique d’un jour sur toute l’histoire de l’humanité.
© Éditions Chronique, Paris 2013, pour la présente édition.
L'œuvre présente sur le fichier que vous venez d'acquérir est protégée par le droit d'auteur.
Toute copie ou utilisation autre que personnelle constituera une contrefaçon et sera susceptible d'entraîner des poursuites civiles et pénales.
Quatre détonations, peu avant vingt heures, boulevard Edgar Quinet, dans le XIVe arrondissement. Deux femmes ouvrent le feu avec leur revolver sur Georges Besse, le président-directeur général de la Régie Renault, que son chauffeur venait de déposer à une cinquantaine de mètres de chez lui. Touché de quatre balles à la poitrine et au visage, Georges Besse s'est écroulé. Selon un témoin, l'une des tueuses s'est approchée, s'est penchée et lui a tiré le coup de grâce en pleine tête. Les tueuses ont ensuite disparu. Malgré le peu d'indices, les enquêteurs de la Brigade criminelle estiment que cette « exécution » est signée Action directe.
Georges Besse, 58 ans, était à la tête de la Régie depuis le 22 janvier 1985, succédant à Bernard Hanon. Il avait toujours refusé de bénéficier d'une protection personnelle. Tout le monde reconnaissait en Georges Besse un grand industriel. Il laisse la Régie plus concentrée sur ses activités, avec une productivité accrue de 15 % et des pertes réduites de moitié (5 milliards prévus en 1986), mais toujours avec un large soutien de l'État. D'après un syndicaliste, Georges Besse a eu le mérite « de faire comprendre chez Renault qu'une entreprise nationalisée était quand même une entreprise ».
« La France perd un numéro un », a dit François Mitterrand. Quant à lui, Jacques Chirac s'est déclaré « horrifié par l'assassinat bestial » du PDG de Renault, tout en rendant hommage à « sa valeur exceptionnelle ». « Rien ne permet de justifier ni d'expliquer un tel geste, a-t-il ajouté. Un tel comportement exige...