L école du dimanche en France au XIXe siècle
296 pages
Français

L'école du dimanche en France au XIXe siècle , livre ebook

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296 pages
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Description

Ce livre souligne comment l'école du dimanche, fruit du Réveil anglais, a su mobiliser de nombreux bénévoles en faveur de l'éducation de la jeunesse, palliant l'absence d'accès à l'instruction scolaire mais aussi biblique au sein de familles en zone rurale comme en zone industrielle. Ces propos ne manqueront pas de stimuler la réflexion sur l'engagement bénévole dans l'éducation populaire aujourd'hui.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 mars 2012
Nombre de lectures 162
EAN13 9782296486324
Langue Français
Poids de l'ouvrage 9 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1350€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

e L’École du Dimanche en France au XIX siècle
Religion et Sciences Humaines Fondée par François Houtart et Jean Remy Dirigée par Vassilis Saroglou Dans les sociétés contemporaines, les phénomènes religieux sont remis en valeur, sous des formes très diverses, et sont reconnus aujourd’hui comme des faits sociaux significatifs. Les ouvrages publiés dans cette collection sont des travaux de sciences humaines analysant les faits religieux, dans les domaines de lasociologie, de la psychologie, de l’histoire, dudroit ou de l’anthropologie.Il s’agit d’analyser les faits religieux soit de manière transversale soit en lien avec une tradition ou une forme de religion spécifique (notamment Christianisme, Islam, Judaïsme, Bouddhisme, nouveaux mouvements religieux). Comité éditorial : Roland Campiche (Lausanne, Suisse), Jos Corveleyn (Leuven, Belgique), Michel Despland (Montréal, Canada), Nicolas Guillet (Cergy-Pontoise, France), François Houtart (Louvain-la-Neuve, Belgique), Claude Langlois (EPHE, Paris, France), Albert Piette (Paris VIII, France), Jean Remy (Louvain-la-Neuve, Belguqie), Patrick Vandermeersh (Groningen, Pays-Bas). Déjà parusAdeline HERROU & Gisèle KRAUSKOPFF (dir.),Moines et moniales de par le monde, 2009. Martina SCHMIDT,Protestantisme historique et libération. Renouveau œcuménique dans le Sud et dans le Nord ,2007. Nicolas GUILLET (études réunies par),Les difficultés de la lutte contre les dérives sectaires,2007. Maurilio Alves RODRIGUES,Les Communautés ecclésiales de base au Brésil,2006 Nicolas de BREMOND D’ARS,Dieu aime-t-il l’argent, 2005. Guy de LONGEAUX,Christianisme et laïcité, défi pour l’école catholique. Enquête en Région parisienne, 2005. Thierry MATHE,Le bouddhisme des Français, 2004. Roberto CIPRIANI,Manuel de sociologie de la religion,2004.Stefan BRATOSIN,La nouthésie par la poésie : médiations des croyances chrétiennes,2004. Yves CARRIER,Le discours homilétique de Monseigneur Oscar A. Romero : les exigences historiques du Salut-Libération, 2004. J. LE CORRE,La tentation païenne,2004. P. BARBEY,Les témoins de Jéhovah pour un christianisme original, 2003 Louis PEROUAS,L’Eglise au prisme de l’histoire, 2003.
Anne Ruolt
e L’École du Dimanche en France au XIX siècle
Pour croître en grâce et en sagesse
© L'Harmattan, 2012 5-7, rue de l'École-Polytechnique ; 75005 Parishttp://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr ISBN : 978-2-296-56037-6 EAN:9782296560376
À Adeline, Beby, Henriette, Jacquy, Jude, Marie-José, Mercédès, Patricia, Yannick, Yolande,membres du groupe dit d’« Institut Biblique n° 3 »qui furent les premiers, dès 2007à s’intéresser à cette histoire des écoles du dimanche
Abréviations
@N :Archives Numérisées ADSM: Archives Départementales de Seine-Maritime AN: Archives Nationales e Archives: Archives du Christianisme au XIX siècle ASÉdD :Agence de la Société des Écoles du Dimanche AT :Ancien TestamentBSHPF: Bulletin de la Société d’Histoire du Protestantisme Français CEÉdD :Comité pour l’Encouragement des Écoles du Dimanche DEFAP: Département Évangélique Français d’Action Apostolique (Service protestant de mission) DP :Dictionnaire de Pédagogie et d’Instruction Primaire de Ferdinand Buisson ÉdD: Écoles du Dimanche GD :Grande Didactique de Comenius
JÉdD: Journal des Écoles du Dimanche LMS:London Missionary Society(http ://www.cwmission.org.uk) MagÉdD: Magasin des Écoles du Dimanche Ms: Manuscrits MusE: Musée des Enfants NT: Nouveau Testament SÉdDetSED: Société des Écoles du Dimanche SEIPPFouSEIPF:Société d’Encouragement pour l’Instruction Primaire parmi les Protestants de France SHPF: Société d’Histoire du Protestantisme Français (http ://www.shpf.fr) SLR :Société des Livres Religieux de ToulouseSSU: Sunday-School UnionUCJG(parfois U.C.) /YACM: Union Chrétienne des Jeunes Gens / Young Men’s Christian Les abréviations des livres de la Biblesuivent celles de la TOB.
Avertissements et remerciements
e Les citations en français du début du XIX siècle, respectent l’orthographe ancienne sans le rappeler, par exemple : « enfan » au lieu de « enfant », Glocerster pour Gloucester etc. Les majuscules ou minuscules des citations sont respectées. Nous respectons aussi la ponctuation des auteurs cités et les règles typographiques adoptées à leur époque. Les références de notes abrégées sont intégrées dans le corps du texte, pour répondre aux exigences de la norme de l’APA. On se référera à la bibliographie des ouvrages cités, pour accéder aux références complètes. Les références longues, en particulier tirées d’archives ou de sites internet, figurent en notes infrapaginales pour aérer le corps du texte. Les annexes de ce volume ont été numérisées. Nous signalons en notes et en bibliographie l’adresse des liens permettant d’y accéder (@N). Les références des citations tirées de la Bible sont notées ainsi : nom du livre, chapitre.versets. Sauf indication contraire, les traductions proposées le sont par l’auteur. Nous remercions vivement chacune des personnes qui, dans l’ombre, ont contribué à la relecture de ce manuscrit, ainsi qu’aux bibliothécaires, archivistes et églises qui nous nous ont permis d’accéder aux sources documentaires. Que notre directeur de thèse soit ici aussi remercié comme les membres du laboratoire pour leur confiance, leurs conseilles et encouragements depuis de début de la rédaction de notre thèse, ainsi que les responsables de cette collection et l’éditeur de cet ouvrage. Nous présentons aussi d’avance nos excuses au lecteur qui pourrait être gêné par d’involontaires coquilles qui malgré notre vigilance, auraient malencontreusement encore pu nous échapper.
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Av a n t - p r o p o sL’école du dimanche, une histoire à faire
2 Figure 1 : Couverture de l’alphabet des ÉdD (1854 )
1. L’école du dimanche : des représentations françaises
e À juste titre, à la fin du XIX siècle, le pasteur Roy de Saint-Jean du Gard considérait le rôle joué par les écoles du dimanche (ÉdD) comme des plus déterminants pour l’ensemble du protestantisme français : De toutes les œuvres instituées depuis un demi-siècle, l’école du dimanche est certainement la meilleure et la plus féconde en heureux résultats. Elle l’emporte à notre avis sur les Sociétés d’évangélisation et de Missions, car ces dernières ne sont possibles qu’avec l’école du dimanche. Nous ne saurions nous représenter l’état de notre protestantisme français sans elle. – Sans elle l’instruction religieuse deviendrait impossible. Aucune œuvre n’est plus populaire d’une manière générale dans toute la France. Elle fait partie intégrante de notre vie ecclésiastique ; elle convient particulièrement à notre génie national, bien que ce ne soit pas chez nous qu’elle ait pris naissance (ROY,JÉdD, 1895, p. 193). Mais qui s’en souvient aujourd’hui ? Tout au plus, en France hors des communautés protestantes, les écoles du dimanche évoquent le souvenir d’un séjour en Angleterre où les enfants de la famille d’accueil anglaise fréquentaient lesSunday School, souvenir autant étonné que celui dont témoignait en 1863 Rémusat, un exilé français en Angleterre (REMUSAT, 1863, Reproduite d’une génération à l’autrep. 96-205). selon le modèle dudiscipulat, l’ÉdD est pourtant devenue une véritable « institution », fréquentée aujourd’hui à l’heure du culte dominical par de nombreux enfants de familles membres d’Églises protestantes françaises. Même 7
1 lorsque les écoles du dimanche ont été « rebaptisées » en « écoles bibliques » dans l’Église Réformée de France (ERF), alors que les Églises du courant évangélique ont davantage gardé le nom originel, ce modèle demeure. Le préambule des statuts de l’association loi 1901, déposés le 10 juillet 1922, résume bien cette représentation contemporaine devenue « classique » : L’Association non déclarée dite « Société des Écoles du Dimanche », fondée en er 1852, a été transformée conformément à la loi du 1 juillet 1901, en une association déclarée dite « ASSOCIATION PROTESTANTE FRANCAISE DES ECOLES DU DIMANCHE ET DU JEUDI » qui a pour but de travailler tant en France que dans les territoires d’Outre-Mer, au développement des écoles du dimanche et du jeudi, écoles établies auprès des églises et des œuvres protestantes ; et toute œuvre destinée à donner aux enfants l’enseignement biblique et l’enseignement de l’histoire du Christianisme (Archives SED, statuts dactylographiés, sd,inOlivétan, Lyon, janvier 2008). L’objet de cette œuvre protestante, nous permet d’établir une première distinction : l’ÉdD n’est pas le catéchisme. Alors que dans la tradition catholique, l’Église catéchise très tôt les jeunes enfants, dans la tradition protestante luthéro-réformée c’est à l’âge de l’adolescence que les jeunes sont catéchisés. L’éveil à la foi se fait traditionnellement dans le cadre familial où le père de famille joue le rôle de « pasteur de sa famille ». Cette distinction entre l’ÉdD et le catéchisme est bien marquée dans les publications de la SÉdD. Alors qu’en 1856, le rapporteur de l’ÉdD de Bruxelles évoque les débuts de son ÉdD, il précise : « L’école établie par M. L. Anet, c’était plutôt un catéchisme qu’une école du dimanche. La vraie école du dimanche date de 1851 » (ANET,MagÉdD,1856, p. 260). La discussion nourrie entre la confession d’Augsbourg et le Comité de la Société des Écoles du Dimanche (SÉdD) à propos des statistiques, montre encore cette volonté de dissocier les deux dispositifs. C. Meyer s’étonnait que la SÉdD ne comptabilisât que 42 ÉdD, alors qu’il estimait qu’il y en avait plutôt au moins 300, une par Église, sans compter les annexes. Après examen de la question, le Comité de la SÉdD concluait ainsi : L’on a été unanime à penser que si l’on identifiait les catéchismes de l’école du dimanche, il n’y aurait plus de recherches statistiques à faire, car il n’existe pas, à notre connaissance d’Église, soit réformée, soit luthérienne, où n’existaient un ou plusieurs catéchismes pour les enfants. Mais le Comité persiste à croire qu’il faut réserver le nom d’École du Dimanche pour ceculte spécial destiné aux enfants, et qui, présidé par un pasteur ou par un laïque, est précédé ou accompagné d’instruction dans les groupes par des laïques pieux, moniteurs ou monitrices, dont le concours gratuit et dévoué est l’un des plus précieux auxiliaires de l’œuvre pastorale (SÉdD,in MagÉdD,1863, p. 211). À Paris, en 1851, l’instituteur Victor Juhlin confirme la distinction faite au temple des Billettes (luthérien) : « Il est bien entendu, que ces écoles du
__________________________________ 1  En 1851, un projet de création « d’école biblique » avait déjà été présenté avant la fondation de la SÉdD. 8
dimanche sont tout à fait indépendantes des catéchisations préparatoires à la première communion » (JUHLIN, MagÉdD, 1851, p. 139). Dans sa thèse sur les ÉdD, présentée en 1907, le pasteur Lombard distinguait toujours le catéchisme des ÉdD, en présentant ces dernières comme une spécificité du Réveil tournée vers l’enfance. Il écrivait : Avant le temps du Réveil, le protestantisme ne s’est guère préoccupé des enfants, si ce n’est de leur faire réciter un catéchisme appris par cœur : On demandait aux élèves de connaître le catéchisme, de le savoir par cœur, mais on négligeait de leur faire comprendre ce qu’ils disaient, de leur faire sentir l’amour de Dieu, en leur présentant un Jésus qu’ils aient pu aimer. Les hommes qui ème prêchèrent le Réveil, au XVIII siècle, Wesley en Angleterre, en Allemagne Zinzendorf, exigèrent que l’ont tînt compte de l’enfant (LOMBARD, 1907, p. 47-48). Au fil de ces pages nous chercherons à répondre à la question principale suivante : en quoi les ÉdD ont-elles contribué au développement de l’Église e protestante d’une part et de l’école primaire d’autre part en France au XIX siècle ? Cette question en appelant d’autres comme : celles de définir à quel(s) type(s) de besoin(s) l’engagement de ses premiers acteurs a-t-il cherché à répondre bien avant 1852, année de la création de la Société des Écoles du Dimanche ? Pourquoi parler d’« écoles » pour un dispositif d’instruction religieuse typique des communautés protestantes ? Pourquoi la Société des ÉdD s’est-elle constituée en association loi 1901, alors qu’André Encrevé dans son ouvrage :Les Réveils missionnaires enFrance cite le premierComité pour l’encouragement des ÉdDmême plan que les Sociétés missionnaires, qui, au elles, deviendront des associations cultuelles (ENCREVÉ,1984, p. 251) ? Remarquons qu’en 1859 déjà, A. Vulliet instituteur et directeur de l’école normale de la Société évangélique de France (SEF), déplorait le choix du terme « école » pour ce dispositif, lui préférant celui de « culte » pour enfants (VULLIETN’est-il pas paradoxal de parler aujourd’hui encore282) ! , 1859, p. « d’école » dans l’Église, au sein d’une société laïque, où l’école républicaine e s’est construite au XIX siècle en « déconfessionalisant » l’école, par opposition à l’Ancien Régime, remplaçant au premier article ducurriculuml’école de primaire, l’instruction religieuse par l’instruction civique (Loi Ferry n° 11 696 du 8 mars 1882), puis l’histoire sainte par l’histoire de France (BRUTER,2007, p. 53-85), excluant toute présence d’un ministre du culte à l’école (art. 25, Loi Goblet, 30 octobre 1886), scellant ainsi la séparation de l’école et de l’Église ? Et puis sur le plan des valeurs attribuées au « domaine du travail et des loisirs », e comme le disaient les moniteurs d’une ÉdD parisienne au début du XXI siècle : « les enfants n’en ont-ils pas déjà assez de l’école la semaine ? Le jour du repos faut-il encore leur parler d’aller à l’école pour une activité de “loisirs” ? ». Indices d’un certain « malaise identitaire », ces questions contemporaines ne sont-elles pas l’expression d’un mouvement qui ignore largement d’où il e vient ? Au XXI siècle, les moniteurs, «seraient-ils des h$ritiers sans testament/?les éducateurs au sens plus large dont parle Loïc Chalmel comme 9
(2011, p. 129) ? Cette « amnésie » serait-elle un effet collatéral de l’individualisation de l’homme dans la société française, homme centré sur lui-même jusqu’à ignorer ses origines, amnésie accentuée par l’émergence d’un protestantisme plus « conversionniste » que « d’héritage », 22 % des protestants 2 le sont aujourd’hui par choix, venant d’autres traditions religieuses . Ou bien, serait-ce un signe d’une difficulté à articuler de façon dépassionnée l’instruction « universelle » avec l’instruction biblique dans un contexte français ? Alors qu’avec « l’affaire du foulard islamique » (Creil septembre 1989) et des « signes ostentatoires » (Code de l’éducation, L. 141-5-1 ; 15 mars 2004) la religion entrait dans l’école par les élèves eux-mêmes et non plus par les e ministres du culte, en ce début de XXI siècle, des universitaires n’hésitent pas à revisiter ce champ de recherche s’interrogeant sur la « notion de libre arbitre et d’action divine » par le biais de travaux sur les neurosciences ou du « monde quantique » contestant une approche darwinienne stricte de l’évolution comme le montre la recension faite par Thomas Lepeltier d’un tout récent ouvrage : «The Cambridge companion to science and religion» publié sous direction de Peter Harrison en 2010 par cette université britannique (LEPELTIER, 2011, p. 68). L’histoire des débuts du mouvement des ÉdD avec cette ancienne tension à propos de la définition : « d’école » ou de « culte » pour enfants, ne pourrait-elle contribuer à mieux reformuler ou comprendre certaines problématiques contemporaines, en posant le principe d’une articulation « organique » entre ces deux définitions, en réfléchissant à la façon d’associer davantage les familles comme éducateurs-partenaires des dispositifs éducatifs ?
2. L’école du dimanche en France : une histoire à faire
Si personne n’imagine que les ÉdD soient un jour sorties du chapeau d’un magicien, la littérature destinée à ces écoles en France, aujourd’hui comme au e 3 XIX siècle, est fortement centrée sur l’histoire sainte et les aides pédagogiques . Elle oublie cependant, souvent un grand pan de sa propre histoire. En effet, en France, qui connaît par exemple le nom de celui qui a « inventé » ces premières écoles ? Qui pourrait dire dans quel contexte celles-ci sont nées et comment elles se sont développées en Angleterre comme en France ? Nous sommes loin de pouvoir dire comme l’Anglais Baid (T 1, 1844, p. 416) que l’histoire de l’institution desécoles du dimanchetrop connue est
__________________________________ 2 Ce chiffre est réparti de la sorte : 11 % de protestants luthéro-réformés et 48 % d’évangéliques selon : IFOP,Le protestantisme : une famille recomposée.18.11.2010, p. 12 www.ifop.com/media/poll/1320-1-study_file.pdf [consulté le 30.11.2011]. Voir aussi, Sébastien FATH et Jean-Paul WILLAIME (dir), « Les protestants au miroir de sondage IFOP 2010 »,La nouvelle France protestante Essor et e recomposition au XXI siècle, Genève, Labor et Fides, p. 390-420. 3  Aujourd’hui la littérature destinée aux enfants s’est largement développée, mais une étude montrerait qu’en France elle est souvent le produit de traductions d’ouvrages anglais plutôt que des productions originale. Les travaux de laLigue pour la Lecture de la Bible (fondée en 1867 « Children's Special Service Mission » [C.S.S.M.) » en Angleterre par Josuah Spiers) contribuant particulièrement à cela www.ligue.be/?p=1&PHPSESSID=a45b111c33a59ab8608a3ba76055c236 [consulté le 24 février 2011]. 10
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