Les khmers à l ère de l hindouisme
224 pages
Français

Les khmers à l'ère de l'hindouisme , livre ebook

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224 pages
Français

Description

Spécialiste de l'histoire ancienne de son pays, le Cambodge, Thach Toan nous décrit à travers la religion hindouiste et l'histoire de rois khmers, cette grande civilisation, avec tous les secrets d'Angkor, la signification des monuments, la motivation de ses rois, leurs contributions à la grandeur de ce pays. On connaîtra enfin les causes de la disparition de cette brillante civilisation, à savoir une guerre de religion entre Khmers.

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Informations

Publié par
Date de parution 01 juin 2012
Nombre de lectures 37
EAN13 9782296492868
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

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Extrait

Les Khmers à l’ère de l’hindouisme (50-1336 apr. J.-C.)
Receceŝ Aŝiatiqueŝ Collection dirigée par Philippe Delalande
Denièeŝ autionŝ
Linda AÏNOUCHE,Le don chez lesJaïns en Inde, 2012. Quang DANG VU,Histoire de laChine antique, tome 1 et 2,2011. Yumiko TAKEHARA YAMADA,Japon et Russie : histoire d’un conflit de frontière aux îles Kouriles, 2011. Guy BOIRON,LaGrande Muraille deChine. Histoire et évolution d’un symbole, 2011. Prince Mangkra SOUVANNAPHOUMA,Laos.Autopsie d'une monarchie assassinée, 2010 Marguerite GUYON DE CHEMILLY,Asie du Sud-Est. La décolonisation britannique et française, 2010. e Joëlle WEEKS,auReprésentations européennes de l’Inde du XVII e XIX siècle, 2009 Hélène PORTIER,Les missionnaires catholiques en Inde au XIXe siècle, 2009. Denis HOCQUET,BHUTTODU PAKISTAN,Vie et martyre d’un Combattant de la Liberté, 2009. Michel PENSEREAU,Le Japon entre ouverture et repli à travers l’histoire, 2009. Toan THACH,Histoire des Khmers ou l’odyssée du peuple cambodgien,2009. Stéphane GUILLAUME,La question du Tibet en droit international, 2008. Yves LE JARIEL,PhanBoiChau (1867-1940). Le nationalisme vietnamien avant HoChi Minh, 2008. NÂRÂYANA,LeHitopadesha. Recueil de contes de l’Inde ancienne, 2008. Michel BOIVIN (dir.),Les ismaéliens d’Asie du sud, 2008. Michel NAUMANN et Fabien CHARTIER,LaGuerre d’indépendance de l’Inde 1857-1858, 2008. Cyril BERTHOD,La Partition duBengale, 2008. e Jean-Marie THIEBAUD,La Présence française au Japon, duXVI siècle à nos jours, 2008.
THACH TOAN
Les Khmers à l’ère de l’hindouisme (50-1336 apr. J.-C.)
Les secrets d’Angkor
Du même auteu
1.Histoire des Khmers : L’Odyssée du peuple cambodgien, éditions L’Harmattan, Collection Recherches Asiatiques, Paris, 2009 (158 pages) ISBN : 978-2-296-07365-4
2. Pravoatsastr Pracheacheat khmer: History of the Khmer People,Editions Angkor, Phnom Penh, Cambodge, 2010 (247 pages) ISBN : 13 : 978-99950-2-114-6
Photographie de couverture de l’auteur :Un défilé de l’armée e khmère du XII siècle, bas-relief d’Angkor Vat.
© L’Hamattan, 2012 5-7, ue de l’Ecole-Polytecnique, 75005 Paiŝ
http://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr
ISBN : 978-2-296-99046-3 EAN : 9782296990463
A mon épouseSOTH Sophany
mes petites filles
Cécilia Devi Joy Sûrya
Et tous les miens
« LxHistoire dxun Pays est lxâme de son Peuple » Thach Toan
AVERTISSEMENT
Les Cambodgiens se désignent sous le nom de Khmers. Leur Pays swappelleSrok khmer qui veut dire le Pays khmer ou Pays des Khmers au lieu de Cambodge donné par les Français. Ils désignent souvent leur Pays par Maha Nokor khmer qui veut dire leGrand Pays khmer.
Dans ce livre nous garderons les termes utilisés par les Khmers cwest-à-dire au lieu deCambodge nous écrivons : Srok khmer, Pays khmer, Maha Nokor khmer ou leGrand Pays khmer.
* * * * *
AVANT-PROPOS
L’Histoire du peuple khmer est entièrement déterminée par sa religion. De l’an 50 jusqu’à l’an 1336 après Jésus Christ,la religion des Khmers était l’hindouisme.C’était l’ère de l’Hindouisme. Depuis l’an 1336 jusqu’à nos jours, cette religion est le bouddhisme du Petit Véhicule ou bouddhisme du Theravada.
Lorsque lesFrançais sont arrivés au Pays khmer, dans cette deuxième moitié du XIXè siècle, ils trouvèrent un peuple khmer bien doux et très sympathique mais en pleine voie de déliquescence, avec une monarchie au pouvoir absolu plutôt archaïque.En explorant plus sérieusement ils ont découvert les ruines des centaines de monuments en pierre et en brique, tous complètement abandonnés mais absolument admirables tant sur le plande l’art que de l’architecture. Les plus importants de ces monuments constituent un groupe que l’on appellera plus tard les « Monuments d’Angkor».Aucun khmer à cette époque, même au plus haut niveau de l’Etat,n’a pu donner une explication à ces vestiges qui deviennent alors pour certains une sorte d’énigme ou de mystère. On parle alors des «Mystères d’Angkor» ou aussi des «Secrets d’Angkor» !
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Après un siècle de recherches, defouilles et d’études savantes, on a obtenu de magnifiques résultats sur le plan archéologique, avec cette réserve bien importante à savoir l’ignorance presque totale que l’on a sur la motivation des constructeurs, sur le sens et la destination de ces monuments. Tout le monde parle alors de Templesd’Angkor etparfois aussi des Mausolées. Sur le plan de l’Histoire proprement dite des Khmers de cette époque de l’Hindouisme, la reconstitution certes combien difficile donne des résultats cohérents dans sa chronologie et dans ses faits globaux. Mais ici aussi, il existe une ignorance sur les rois khmers et par voie de conséquence, une mauvaise compréhensionde leurs actions et de leurs œuvres. Pendant plus d’un siècle et même encore aujourd’hui, à la suite de cette reconstitution historique dont l’Ecole Française d’Extrême Orient (EFEO) est le «maître d’oeuvre», les jeunes Khmers apprennentà l’école que leur première reine de l’Histoire s’appelait «Liv-Yi», que leur pays s’appelait le «Fu Nan » ou « Royaume de la Montagne » ou encore le «C». Ilshen La apprennent que leurs rois se prenaient pour des dieux avec leur titre deDevarâja ouDieu-Roi,qu’ils étaient généralement des mégalomanes avides de pouvoir et de gloire et «qu’ils asseyaient leur opulence et celle de leur dieux sur l’esclavage de centaines de milliers de prisonniers de guerre et des paysans » (A.Dauphin-Meunier, 1961, p. 40). Ils apprennent aussi que « la folie de construction des monuments de leurs rois finit par saigner à blanc tout un peuple » (H. Marchal, 1955, p. 86) et « laisser le pays épuisé et sans ressort contre les attaques de ses voisins » (G.Coedès, 1949, p. 208), d’où aussi leur décadence irrémédiable et définitive.Evidemment tout cela est faux ou tout au moins une trèsgrande erreur qui n’est pas sans conséquences sur la nation khmère.AlainForest (1992, p. 6) 10
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