Meurtres à Venise
330 pages
Français

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Description


Inspirée de faits réels, cette intrigue policière livre la face cachée de Venise au Moyen Âge et les aspects fascinants de cette cité interdite aux étrangers.

Venise est le personnage central de ce polar. La cité lacustre fait régner sur tous ses habitants une obsédante atmosphère de peur et de méfiance car sa police omniprésente espionne chacun dans la crainte d'un complot.

Ici, deux puissants clans s'affrontent par meurtres interposés. L'enjeu : s'emparer des colossaux revenus d'une mine d'alun, l'or noir de l'époque.

Princes, courtisans, cardinaux et spadassins s'affrontent en un combat inexorable où se mêlent l'avidité, l'ambition, le désir et la haine.

Thierry Parino, avocat-enquêteur envoyé en mission secrète auprès du pape, est mêlé malgré lui à ce combat impitoyable. Plongé dans la face ténébreuse de cette Venise aux secrets insondables, il en profite pour assouvir une vengeance personnelle qu'il mènera férocement à terme, à la Vénitienne...

Informations

Publié par
Date de parution 01 janvier 2007
Nombre de lectures 86
EAN13 9782876232044
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,0116€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

MEURTRES ÀVENISE
Marie-Hélène Parinaud
MEURTRES ÀVENISE
MICHEL DEMAULE
DU MÊME AUTEUR
La Révolution française à Paris à travers les collections du Musée Carnavalet, éditions Paris-Musées, 1989. Vidocq, le Napoléon de la Police, éditions Tallandier, 2001.
© ÉDITIONSMICHEL DEMAULE, 2007
I. II. III. IV. V. VI. VII. VIII. IX. X. XI. XII. XIII. XIV. XV. XVI. XVII. XVIII. XIX. XX. XI. XII. XIII. XIV.
SOMMAIRE
LAMORT DUMESSAGER L’HÉRITAGE L’ONCLE LENOUVEAUTESTAMENT LESPRÉCIEUXCONSEILS LESCLEFS DUMESSAGER LEJOUEUR LAVILLEÉTERNELLE L’ANGE DE LAMORT LESRUINES SANGLANTES LETESTAMENT LERENDEZ-VOUS L’ESPION DE LA NUIT LEMENDIANT LEVOYAGE LAMINE LEGUET-APENS L’HERMITAGE LESASSOCIÉS LAVOIX DE L’ANGE LEMESSAGE DU MORT LEFAISEUR DE PAPES REMÈDE AU MAL DE MER LASÉRÉNISSIME
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À Claudine et André Parinaud.
LISTE DES PERSONNAGES
Thierry Parino: L’Avogador, avocat vénitien de retour du Caire après 15 ans d’absence. Al-Khepri:Médecin copte Égyptien et ami d’enfance, qu’il fait passer pour son esclave Martino Ambrosiani:Curé Julio Andréotti:Maréchal-ferrant Enzo Cini:Chef de la police à Rome Angelino di Cœli:Castrat Agustino Constantini:Beau-frère du maréchal-ferrant Angelo Diavolo:Joueur professionnel Santo Domingo:Adjoint au chef de la police de Rome Ser Greco:Notaire vénitien Emiliano Guiddi:Un sbire Féliciano Juanito:Le bedeau Cardinal Luccerini:Pivot important de la curie, patron de l’oncle de Thierry Parino Grigorio Malatesta:Mendiant-spadassin du cardinal Luccerini Stefano Manolessio:Cavalier maladroit Biaggi Parino:Artiste-peintre, fresquiste, frère cadet de Thierry Parino Mario Livi:Enfant esclave de l’albergo Bénito Mussolini:Apothicaire Primavera:Prostituée romaine Judith:L’esclave de Primavera Ludovico Ordelaffi:Ancien seigneur de Forli. Cardinal Giorgio Riario:Fils du pape. Caterina Sforza:Courtisane romaine Estienne Tornabuoni:Oncle de Thierry et Biaggi Parino, intendant d’un cardinal Lucrezia Tornabuoni:Cousine de Thierry et Biaggi Parino X…:Musiciens aux services secrets de la Sérénissime
CHAPITRE I LAMORT DUMESSAGER
Personnages: Un visiteur romain – le guide – les sbires – les habi-e tants de Venise auXIIsiècle.
Un léger frôlement en passant dans la ruelle, lui fit tourner la tête. Il était suivi. Hier, à peine débarqué du bac qui reliait la terre ferme à Venise, il avait cherché un cabaret, pour se rafraîchir le gosier et trouver un guide. Personne ne semblait le comprendre, même pour prendre sa commande de boisson. Dépité, il était ressorti et s’était encore une fois heurté à l’enchevêtrement des canaux et descalle, ruelles en impasse. Demander son che-min, c’était pourtant toujours ainsi que les voyageurs faisaient dans toutes les villes italiennes et probablement du monde. On interpellait le premier venu jusqu’à ce que quelqu’un, mendiant ou passant obligeant, aide à s’orienter. À Venise, tout semblait si différent de Rome. Il savait que cette cité
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lacustre construite sur pilotis avec des murs de torchis et de bois ne pouvait être comparée à la magnifique Rome, ses palais de marbre et ses immeubles en briques rouges. Ici, les rues bruyantes où s’écoulait une foule nonchalante, étaient remplacées par des rivières d’eau dormante, sillon-nées de barques basses à la proue relevée. Les échoppes se regroupaient dans quelques artères encombrées, aussi nom-breuses, mais mieux achalandées qu’à Rome. Des bijoux fabu-leux et des verreries éblouissantes flamboyaient sous l’éclat des bougies et des lampes à huile. Les dames romaines auraient été folles de voir toutes ces merveilles qui devaient laisser les Vénitiennes blasées, puisqu’il n’en avait encore ren-contrées aucune, circuler dans les rues. À moins que comme les femmes musulmanes, elles n’aient pas le droit de sortir. Voilà bien l’obscurantisme de ces marchands qui à force de commercer avec les infidèles, avaient fini par adopter leurs coutumes arabes et enfermer leurs femmes. Penser que le Pape appelait toute la Chrétienté à s’armer pour la Croisade et que les Vénitiens fréquentaient des hérétiques et commer-çaient avec eux, en dépit des interdits papaux. On avait bien raison de dire en Italie que les Vénitiens n’étaient qu’à moitié chrétiens. D’un air de dégoût, le Romain cracha par terre. Comme s’ils avaient deviné ce qu’il pensait d’eux, les pas-sants dès qu’ils apercevaient sa livrée romaine, accéléraient le pas et tournaient la tête pour éviter son regard. Tous sem-blaient vouloir refuser de répondre à ses demandes et même le fuir. « Que diable, je n’ai pas la peste quand même… » On l’avait bien prévenu que le gouvernement vénitien, extrêmement soupçonneux, était méfiant envers les étran-
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