Astuces de couples pour éviter de jeter son conjoint par la fenêtre
128 pages
Français

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Astuces de couples pour éviter de jeter son conjoint par la fenêtre , livre ebook

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Description

Un livre pour les couples, par les couples !

Vos chères têtes blondes grignotent votre temps et vous n’arriver plus à vous retrouver en tête-à-tête ? Vous en avez assez de vous disputer autour de vos relevés bancaires ? Vous avez envie de prendre vos distances avec Belle-Maman pour roucouler en paix ? La moutarde vous monte au nez quand vous découvrez des chaussettes négligemment jetées au pied du canapé ?

Ce livre est fait pour vous !
Efficacité garantie ! Des témoignages vivants et concrets, des bonnes idées pratiques et réalistes. Pour la première fois, les conseils peuvent être appliqués à la vraie vie !

Testé pour vous ! Une dizaine d’hommes et de femmes interviewés partagent leur expérience. Et ce sont eux les spécialistes !

D’un ton simple et résolument positif ce guide va à l’essentiel.


Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 21 janvier 2011
Nombre de lectures 789
EAN13 9782215098829
Langue Français

Informations légales : prix de location à la page 0,0060€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Auteurs :
Christine Athènes : 10 astuces pour partager les tâches à la maison Emmanuelle Lepetit : 10 astuces pour faire la guerre aux tue-l'amour Isabelle O'Neill : 10 astuces pour calmer les discussions d'argent et 10 astuces pour gérer belle-maman (et les autres…)
Direction : Guillaume Arnaud Direction éditoriale : Sarah Malherbe Édition : Aglaë de La Genardière Direction artistique : Élisabeth Hebert Fabrication : Thierry Dubus, Anne Floutier
Illustration de couverture : Isabelle Maroger
© Groupe Fleurus, Paris, 2009 www.editionsfleurus.com ISBN : 978-2-2150-9882-9 Nº d'édition : 09138 Tous droits réservés pour tous pays.
INTRODUCTION
Partager les tâches à la maison, faire face aux discussions d'argent, gérer belle-maman, faire la guerre aux « tue-l'amour »… Voilà autant de sujets délicats qui viennent troubler notre idylle et compliquer si souvent les rapports avec notre cher et tendre ! Vous pensez être les seuls à vous disputer pour une chaussette négligemment jetée au pied du canapé ou pour des comptes qui virent au rouge ? Détrompez-vous ! Des dizaines de couples partagent leur expérience, avec humour et tendresse, et nous livrent leurs astuces. À vous de vous en inspirer pour inventer les vôtres !
10 astuces pour partager les tâches à la maison
INTRODUCTION
Qui NE s'Est pas sENti agacé par dEs chaussEttEs NégligEmmENt jEtéEs aux piEds du caNapé ou par dEs assiEttEs poséEs sur lE lavE-vaissEllE… vidE ? Pour pEu quE la fatiguE soit aussi dE la partiE, la disputE éclatE.« C'est toujours moi qui… »SENtimENt d'iNjusticE Et dE NoN-rEcoNNaissaNcE pour l'uN, imprEssioN d'êtrE harcElé pour l'autrE. Tous lEs couplEs éprouvENt dEs difficultés à gérEr lEs tâchEs quotidiENNEs. DE la simplE rEmarquE à la fraNchE disputE, tous travErsENt dEs momENts dE tENsioN qui pEuvENt parfois sE traNsformEr EN véritablEs crisEs. Si cEs crisEs dissimulENt parfois d'autrEs problèmEs, plus gravEs, EllEs soNt la plupart du tEmps lE sigNE d'uNE ExaspératioN ou d'uNE iNcompréhENsioN passagèrE. MêmE si la quEstioN du partagE dEs tâchEs domEstiquEs Est l'uNE dEs prEmièrEs raisoNs avaNcéEs pour ExpliquEr uNE rupturE, rarEs soNt lEs couplEs qui sE séparENt réEllEmENt pour dEs quEstioNs d'aspiratEur. PourtaNt, c'Est uNE dEs prEmièrEs causEs dE disputEs coNjugalEs, éprouvaNtEs pour lEs jEuNEs couplEs souvENt démuNis facE à cEs tENsioNs.
« Moi aussi, jE travaillE ! »
Il faut coNvENir quE lEs géNératioNs précédENtEs N'étaiENt pas réEllEmENt coNfroNtéEs à cE problèmE puisquE la plupart dEs fEmmEs rEstaiENt au foyEr Et s'occupaiENt dEs différENtEs tâchEs domEstiquEs. LE modèlE traditioNNEl dE la fEmmE au foyEr s'occupaNt iNtégralEmENt dE la maisoN Et dEs ENfaNts, pENdaNt quE lE mari pourvoit aux bEsoiNs dE la famillE, Est EN pErtE dE vitEssE. DEpuis lE mouvEmENt dE l'émaNcipatioN fémiNiNE dEs aNNéEs 1960-1970, la majorité dEs fEmmEs oNt uNE activité profEssioNNEllE. La strictE divisioN dEs rôlEs EN foNctioN dEs sExEs s'Est pEu à pEu assoupliE. D'uN côté, la gENt fémiNiNE a iNvEsti dEs sEctEurs dE la viE profEssioNNEllE ou politiquE autrEfois résErvés aux hommEs. DE l'autrE, cEs dErNiErs participENt dE plus EN plus aux tâchEs méNagèrEs Et s'iNvEstissENt davaNtagE daNs l'éducatioN dEs ENfaNts, à l'iNstar dEs « papas poulEs ».
ÉNcorE uN pEtit Effort…
Mais cEs progrès soNt rElatifs. CErtEs, la situatioN évoluE, mais lENtEmENt. La dErNièrE étudE dE l'INsEE EN 1999 révèlE quE lEs hommEs oNt augmENté lEur tEmps dE participatioN quotidiENNE au travail domEstiquE dE 10 miNutEs EN 13 aNs, dE 1986 à 1999, taNdis quE cElui dEs fEmmEs a dimiNué d'à pEiNE 20 miNutEs sEulEmENt. ÉN théoriE, tous s'accordENt sur lE priNcipE dE l'égalité EN matièrE domEstiquE, du moiNs quaNd lEs dEux coNjoiNts travaillENt, Et la plupart la coNsidèrENt commE acquisE. ÉN pratiquE, la situatioN Est parfois différENtE. CErtaiNEs fEmmEs pEuvENt êtrE décoNcErtéEs Et déçuEs lorsqu'EllEs prENNENt coNsciENcE qu'uNE répartitioN iNégalE dEs travaux méNagErs s'Est misE EN placE, iNsidiEusEmENt souvENt avEc lEur proprE complicité, la plupart du tEmps iNcoNsciENtE. Par cE biais, EllEs pEuvENt ExErcEr uN cErtaiN pouvoir, sE sENtir iNdispENsablEs Et êtrE coNsidéréEs commE tEllEs par lEur compagNoN. C'Est uN schéma géNéral, qui N'Est évidEmmENt pas uNivErsEllEmENt partagé. Mais il méritE réflExioN !
LE rôlE dE l'éducatioN
La quEstioN du partagE dEs tâchEs Est aussi lE liEu dE rENcoNtrE Et dE coNfroNtatioN dE modèlEs éducatifs Et sociaux, d'histoirEs familialEs Et dE profils psychologiquEs différENts. Il Est doNc NaturEl quE lEs coNflits surgissENt autour dE la gEstioN du quotidiEN, dE la façoN dE fairE la vaissEllE à la fréquENcE dEs lEssivEs. CommENt gérEr lEs tENsioNs quE la répartitioN du travail domEstiquE ENgENdrE daNs lE
couplE ? CommENt agir Et réagir facE à l'autrE ? CommENt savoir si cE travail Est égalEmENt réparti ? QuE fairE si tEl N'Est pas lE cas ? Doit-il l'êtrE obligatoirEmENt ? Il N'ExistE pas dE schéma typE EN la matièrE, Ni EN tErmE dE tEmps, Ni EN tErmE dE coNtENu. FacE à toutEs cEs quEstioNs, biEN dEs couplEs iNvENtENt lEurs proprEs solutioNs après dEs tâtoNNEmENts, dEs ajustEmENts, dEs coNflits, dEs compromis, résultats d'uNE alchimiE sEcrètE ENtrE lEs dEux mEmbrEs du couplE. Voici 10 astucEs dE couplEs qui oNt trouvé uN modus vivendipartagEr lEs tâchEs domEstiquEs Et oNt biEN voulu fairE part dE lEur pour ExpériENcE. À vous dE vous EN iNspirEr pour iNvENtEr lEs vôtrEs !
1. Reconnaître ce que fait l'autre
« J'en ai assez de tout gérer ! »
Quoi de plus banal qu'une dispute déclenchée par des vêtements qui traînent dans le salon, des miettes de repas négligemment laissées sur la table ou un papier administratif introuvable ? Elle survient en général quand la fatigue est trop forte et la rancœur accumulée depuis de longues semaines. Vient alors, très souvent, ce jugement péremptoire, de l'un ou de l'autre :« C'est toujours moi qui m'occupe de tout dans cette maison ! »
Qui fait quoi ?
Alice a longtemps pensé qu'elle gérait tout dans la maison, prenant en charge la gestion du linge, de la plupart des repas, du ménage quotidien et des soins donnés aux enfants. « Le matin, raconte-t-elle,Philippe n'avait qu'à ouvrir son placard pour attraper un caleçon et une paire de chaussettes, une chemise et un pantalon. Pour lui, c'était parfaitement normal et moi, j'avais le sentiment qu'il croyait que c'était magique ! » Mais, comme une organisation n'est jamais parfaite, il y a eu des dérapages. Un matin, c'est la catastrophe. Fatiguée, Alice a laissé le retard de lessive s'accroître, le panier à linge sale déborde et Philippe ne trouve pas de chaussettes propres dans son tiroir. La dispute éclate. Philippe reproche à Alice de ne pas avoir anticipé le problème, qui se plaint de tout faire.« e me reposais complètement sur Alice pour le linge, c'est vrai, admet Philippe.Mais cela s'était fait spontanément, et sincèrement, je ne pensais pas que cela lui pesait ; comme cela ne me dérangeait pas de faire les courses, par exemple. » La leçon a porté ses fruits. Pour éviter de se disputer encore autour des chaussettes, Alice et Philippe ont listé tout ce qu'il y avait à faire dans la maison.« Ça a permis à Philippe de voir tout le travail répétitif, invisible, que je fais,explique Alice.Et moi, j'ai dû admettre que je ne m'occupais jamais des papiers, très rarement des courses, et que c'était toujours Philippe qui avait le courage d'entamer les gros ménages et les rangements de printemps. Il est plus tourné vers la gestion, l'organisation, moi, vers le quotidien. En fait, on se complète bien ! »Lister ce qu'il y a à faire pour lutter contre l'illusion d'en faire plus que l'autre, une bonne astuce pour éviter les conflits !
Répartir les tâches
Les tâches domestiques comprennent les travaux ménagers : ménage et entretien de la maison, ce qui a trait à la cuisine (courses, vaisselle…) et au linge. Elles englobent les tâches parentales : soins des enfants (toilette, vêtements, suivi de la santé), repas, gestion des devoirs et des activités extrascolaires. Elles incluent aussi les tâches administratives et financières ; enfin, le bricolage, le jardinage et entretien de la voiture. Il y en a pour tous les goûts et toutes les compétences ! Les hommes, en général, n'aiment pas les tâches quotidiennes, qui impliquent de toujours recommencer, tel Sisyphe poussant son rocher. Elles revêtent un aspect ingrat car elles ne sont pas immédiatement perceptibles, ce que souligne Cyril :« L'habitude d'effectuer les tâches ménagères au quotidien et le fait que cela passe totalement inaperçu m'a toujours irrité. » En revanche, ils apprécient les tâches plus « nobles » et plus apparentes comme cuisiner ou bricoler. Savoir monter un meuble ou réussir un plat de légumes qui plaît aux
enfants sont des compétences sollicitant l'imagination et suscitant la reconnaissance et l'admiration des proches, comme en témoigne Elias :«Quand je fais la cuisine, j'expérimente souvent de nouveaux ingrédients, notamment en variant les épices et les herbes et je suis très content de voir que ma femme et mes enfants apprécient. » Prendre le temps de lister ce qu'il y a à effectuer et de voir ce que chacun peut faire avec le plus de plaisir, ou le moins d'agacement, permet d'éviter les frustrations. C'est ce qu'ont fait Arnaud et Sabine.« Arnaud pestait toujours parce que je ne repassais que mes vêtements et ceux des enfants, et pas ses chemises,Sabine. raconte 'ai fini par lui dire que je déteste repasser. Lui croyait que c'était une sorte de principe féministe. Pas du tout ! Par exemple, je descends les poubelles alors qu'Arnaud a toujours voulu le faire, pensant que ce n'était pas à une femme de s'en charger, mais il détestait ça et attendait souvent trop longtemps avant de se décider ! Moi, ça m'est complètement égal, donc j'y allais. » Depuis, Sabine descend les poubelles et Arnaud repasse.
Faire preuve de souplesse
Entre Valérie et Cyril, la répartition des tâches est assez équilibrée. Cyril gère l'administration, le jardin, la voiture, le bricolage, très souvent les courses et la préparation des repas. Il va chercher leurs trois enfants un soir sur deux à l'école et à la crèche. Les courses et le petit ménage se font à deux. Valérie se charge du linge. Elle s'occupe du tri et de l'achat des vêtements des enfants, du bain, des devoirs, de l'histoire du soir puis du coucher, des activités extrascolaires et elle les conduit généralement le matin à l'école et à la crèche. Cet équilibre n'empêche pas les tensions ou les disputes au sein du couple. Valérie précise :« Les tâches sont équitablement réparties sauf la nuit où c'est moi qui me lève presque systématiquement si l'un des enfants se réveille parce qu'il est malade ou qu'il fait un cauchemar. »donne parfois lieu à des discussions animées. Mais Valérie Cela précise :« En réalité, quand il dort, mon mari n'entend pas les cris ou les appels des enfants ; si je suis très fatiguée, je lui demande de se lever, mais c'est rare. » Valérie aimerait que son mari prenne un peu plus en compte sa fatigue dans ses moments-là. C'est aussi ce que souhaitait Alice, sans le dire… jusqu'à ce que Philippe lui fasse admettre qu'elle avait tort de vouloir tout faire sans le prévenir de sa fatigue.« e m'occupe toujours de la plupart des tâches quotidiennes, mais quand je suis fatiguée, je sais que je peux me reposer sur Philippe. Depuis la grande scène des chaussettes, on a mis en place un plan “grande catastrophe”. Dès que je suis fatiguée et découragée, je l'alerte. Et il prend le relais ! »
2. Savoir dire stop, au bon moment
« Je ne dis rien mais après j'explose ! »
Faire le point sur les différentes tâches domestiques, établir un strict partage : en théorie, les conflits domestiques pourraient être rapidement résolus. Pourtant, ils sont la première cause de tension dans les couples. Serait-ce une fatalité ? Pour Alice, tout est question de communication :«Je crois que bien des femmes, dans une sorte de fatalisme hérité des générations passées, font les choses sans rien dire, jusqu'à n'en plus pouvoir. Et après, c'est trop tard, elles explosent ! »
Le dialogue avant tout
Un véritable dialogue est nécessaire pour que l'échange soit constructif et ne vire pas à la dispute. Agathe raconte :« Quand les reproches sont quotidiens et que le climat devient invivable, nous remettons les problèmes au clair ensemble. Nous discutons en essayant de trouver des solutions, chacun faisant des efforts de son côté. » Valérie souligne :« Il est très important d'exprimer ce qui ne va pas, c'est en parlant qu'une situation tendue s'arrange. Il ne faut pas la laisser pourrir. » Certains préfèrent garder une certaine réserve dans leurs échanges pour, au contraire, éviter le conflit. C'est le cas d'Émilie :« Nous ne faisons pas de véritables mises au point, même si nous discutons de temps en temps de ce qui ne va pas. Il faut être vigilant parce qu'une mise au point peut aussi déboucher sur une dispute. »une discussion, Après Antoine, lui, s'assure qu'Estelle approuve bien ce qui vient d'être décidé :« Je récapitule les points d'accord en les reformulant, un peu comme après une réunion de travail, pour que chacun de nous valide les décisions prises ; parce que, parfois, l'un de nous s'engage à faire du repassage, par exemple, mais de manière un peu distraite, et il ne s'en souvient plus. Alors, il se sent agressé quand l'autre lui demande pourquoi il ne passe pas à l'action. »
Arrêter les plaintes, proposer des solutions
Mise au point ne veut pas dire règlement de comptes ! Des plaintes répétées sans qu'aucune solution ne soit proposée sont insupportables. Cela provoque généralement un agacement certain chez l'autre, surtout si ce dernier s'estime très engagé dans les travaux de la maison. Recevoir des plaintes est un poids supplémentaire, en plus des tâches factuelles, comme le déplore Émilie :« Ce que j'ai à faire me paraît plus lourd quand mon mari se plaint et j'ai l'impression de ne pas être soutenue. » Le partage des tâches ne s'envisage pas seulement de manière concrète : il s'agit aussi de soutenir et d'encourager son conjoint. À l'inverse, si celui qui se plaint est celui qui en fait le plus, les plaintes peuvent être prises comme une volonté de culpabiliser son partenaire, ce dont témoigne Arnaud : « Je déteste entendre Sabine pester après avoir fait le ménage. Je me sens piégé parce qu'elle se plaint après coup, sans ne m'avoir rien dit avant. Même si je suis maniaque, je préfère encore vivre dans la crasse ! »Mieux vaut une discussion claire et franche !
Ça suffit ! Trop, c'est trop !
Adeline a longtemps été adepte du silence, Mère Courage et femme d'intérieur
remarquable tout en exerçant une activité professionnelle. Elle a essayé d'en parler à Frédéric, qui a mis du temps avant de la comprendre. Il a même fallu un incident domestique pour qu'il ouvre les yeux :«J'ai eu une période très chargée sur le plan professionnel : mon travail me prenait tout mon temps et toute mon énergie. Je n'arrivais plus à gérer la maison et commençais à perdre pied. J'ai alors dit à Frédéric que j'avais besoin de pouvoir compter sur lui. Un soir, à 20 heures, nous nous sommes retrouvés sans lait pour Ninon, âgée alors de quelques mois. Frédéric a eu là une vraie prise de conscience et a pris de nombreuses tâches à sa charge. Je pense qu'il ne se rendait pas compte, ni de l'ampleur du travail à effectuer, ni de mon état d'extrême fatigue. » Faut-il en arriver à affamer ses petits pour que le travail soit mieux réparti ? La méthode de l'arrêt brutal des activités est rude, mais parfois efficace quand l'autre ne veut pas ouvrir les yeux. C'est le choix de Sabine :« Nous nous sommes longtemps disputés parce que j'en faisais, objectivement, bien plus qu'Arnaud. J'étais sans doute maladroite, en disant que je faisais “toujours” tout et lui “jamais” rien. Du coup, il trouvait toujours un contre-exemple, et ça me mettait hors de moi. »Alors, un jour, Sabine a décidé d'arrêter, tout simplement. Mais, par pragmatisme, elle a déposé un préavis, non sans humour :« Un soir, je suis rentré à la maison et Sabine était tout sourire,Arnaud, encore amusé par l'histoire. raconte Dans la cuisine, sur le frigo, elle avait scotché une note : un vrai préavis de grève, qui décrivait tout ce qu'elle faisait et qu'elle arrêterait de faire dans les deux jours si on n'entamait pas une négociation. J'ai trouvé ça vraiment drôle ! »efficace, puisqu'ils ont trouvé une porte de Et sortie, avant le conflit.
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