La lecture à portée de main
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Description
Par l'auteur du best seller Le Guide des 4000 médicaments utiles, inutiles et dangereux.
Pourquoi les firmes pharmaceutiques fabriquent-elles des maladies qui n'existent pas ?
Comment falsifient-elles les études de centaines de médicaments ?
Comment l'industrie pharmaceutique est-elle devenue la plus riche du monde ?
Les faits ici dénoncés sont violents. Avec l'aide d'un petit nombre de médecins universitaires déloyaux, à sa solde, sans qui elle ne pourrait rien, l'industrie pharmaceutique, devenue la première du monde, engrange des bénéfices colossaux. Infiltrée à tous les niveaux décisionnels nationaux et internationaux, politiques, administratifs, universitaires et médicaux, elle est aujourd'hui, selon l'ONU, hors de tout contrôle.
Ce livre s'appuie sur une analyse complète de la littérature scientifique pour prouver que :
- le cholestérol est sans danger et les statines – toxique lent – sont inefficaces ;
- les antiagrégants ruinent la Sécurité sociale ;
- les nouveaux anticoagulants sont plus ruineux encore, incontrôlables, sans antidote et responsables d'hémorragies mortelles.
Résultat : 15 millions de Français sous ces traitements, 3 milliards d'euros de dépenses inutiles, plus de 1 000 décès par an !
Il faut cesser de les prescrire, et, avec l'accord de son médecin, de les prendre.
Sujets
Informations
Publié par | Le cherche midi éditeur |
Date de parution | 17 septembre 2015 |
Nombre de lectures | 60 |
EAN13 | 9782749143583 |
Langue | Français |
Poids de l'ouvrage | 2 Mo |
Informations légales : prix de location à la page 0,0112€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.
Extrait
Avertissement aux malades, aux médecins et aux élus, en collaboration avec Bernard Debré, 2002.
Savoirs et pouvoir, en collaboration avec Bernard Debré, 2004.
La Recherche biomédicale en danger, 2010.
Les Leçons du Mediator, en collaboration avec Bernard Debré, 2011.
Guide des 4 000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux, en collaboration avec Bernard Debré, 2012.
La Vérité sur le cholestérol, 2013.
À MICHEL DE LORGERIL, QUI A TOUT COMPRIS DEPUIS LONGTEMPS.
À LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE CARDIOLOGIE, QUI N’A RIEN COMPRIS DEPUIS TOUJOURS.
— À mes collègues anglo-saxons, qui m’ont enfin ouvert les yeux sur les dérives de l’industrie pharmaceutique et sur la corruption de tant d’universitaires : Pr M. Angell, université d’Harvard, Pr J.P. Kassirer, université Tufts de Boston, tous deux de l’Académie des sciences américaine, Pr J.P.A. Ioannidis, université de Stanford, Pr P.C. Götzsche, cofondateur de la Cochrane Collaboration, université de Copenhague ;
— à mes amis de Formindep, Ph. Foucras, Ph. Nicot, Ph. Masquelier, J.-S. Bordes et à B. Toussaint de Prescrire ;
— au doyen Bernard Guiraud-Chaumeil, qui a éclairé ma route vers une médecine sobre, d’où la clinique ne serait pas oubliée ;
— à Bernard Debré pour sa constante et tolérante amitié ;
— à ceux qui m’ont soutenu quand le conseil de l’ordre m’a condamné, entre autres pour avoir contesté « les données acquises de la science », les Prs A. Fischer, E.-E. Baulieu, P. Deheuvels, D. Meyer, P. Meyer, M. Radman, J.-Cl. Weill, de l’Académie des sciences, Chr. Bréchot, ex-directeur général de l’Inserm devenu directeur général de l’Institut Pasteur, les Prs J.-M. Andrieu, J.-L. Casanova de l’Académie des sciences américaine, G. Halpern, université Hong Kong, J.-J. Lefrère, directeur général de l’INTS (†) et D. Raoult et les Drs J. Chassigneux et I. Frachon et à O. Postel-Vinay, directeur de Books, et aux 15 000 médecins généralistes qui ont spontanément signé une pétition de soutien ;
— à ma collaboratrice, Murielle Bouscarle, documentaliste exceptionnelle, sans qui ce livre n’aurait pu être écrit ;
— à Philippe Heraclès, mon éditeur ;
— et peut-être plus encore, à tous ceux qui m’ont supporté au quotidien.
Mainmise de l’industrie sur la santé – Les cinq doigts de la main : le complexe médico-industriel
Les firmes existent-elles encore ?
Responsabilité écrasante de certains médecins universitaires
Espoir : une renaissance de l’industrie
Coût de la recherche et prix des médicaments
Les coûts mensongers de la recherche des firmes
Les coûts réels de recherche et développement
L’évolution du prix des médicaments (1970-2015)
Découverte et développement des médicaments
Les essais cliniques idéaux, gold standards.
Les RCT réels secrets. L’open access impossible.
Conséquences scientifiques du secret des essais
Les essais cliniques réels ? Du théâtre – Des romans policiers
Les pseudo-essais de pré- et post-marketing non recensés. Les ventes hors AMM.
Les dix étapes de la falsification des essais cliniques RCT et des recommandations
Les 10 niveaux de mensonge des RCT et le naufrage de « la médecine fondée sur des preuves »
Presse médicale pourrie et sites web
Partout en filigrane le même poison : la corruption médicale
Des méta-analyses plus falsifiées encore que les RCT
Procès et condamnations des firmes
Silence de la presse – Inertie des politiques
20 références américaines dont les titres parlent d’eux-mêmes
Cholestérolmania et statinomania des statinators
La beauté du cholestérol (CHO). Un diamant.
Première fonction : molécule structurante et protectrice
Deuxième grande fonction : le transport et le stockage des graisses
Rappel de la biologie des statines et leurs effets lipidiques et anti-inflammatoires
La biologie démontre l’innocence du cholestérol : les cardiologues à côté de la plaque
L’épidémiologie démontre l’innocence du cholestérol
La triple supercherie de l’enquête 2007 du CTSU d’Oxford
11 enquêtes épidémiologiques en référence
Le CTSU d’Oxford et les trois « sirs » : a jewel of the crown
Un pilier de l’économie britannique
L’histoire rocambolesque des statines
Le tournant : 2013, le commencement de la fin de la statimania et des statinators ?
Droit de s’étonner et devoir de s’informer
Les 14 biais et falsifications des essais cliniques des statines
1. Patients idéaux hypersélectionnés, hétérogènes et non représentatifs
2. Scores et risques des essais de statines en préventions primaire et secondaire (PS)
5. Les rapports aux autorités de santé pour obtenir l’AMM
7. Des randomisations parfois incorrectes
9. Un suivi des patients insuffisant
10. Irrégularité et croisement des traitements
11. Les critères d’évaluation (end points ou end outcomes) sur mesure
12. La rupture du double aveugle (DA) : une glace sans tain
13. Le traitement statistique suspect
14. L’arrêt prématuré de plusieurs essais
6. Inefficacité, inefficience et inutilité des statines
Des chiffres plutôt que des mots
Signifiance clinique plutôt que significativité statistique
Les sources : 26 RCT et les méta-analyses du CTSU
Les conclusions falsifiées sans vergogne des RCT
Pré-conclusions en guise d’introduction pour éclairer la route
Résultats des statines selon notre analyse factuelle et objective
B. Efficacité dans la prévention des accidents cardiovasculaires (réductions relatives)
C. Efficience ou utilité des statines (RA et NTT)
Conclusion : success story ou faillite
7. Effets des statines selon les cibles et les doses. Nouvelles supercheries du CTSU.
Résultats selon les facteurs de risque
Les statines en prévention primaire (PP) : duel Cochrane-CTSU
1995-2010 : confusion : des RCT et des méta-analyses contradictoires
2010 : la Cochrane recondamne les statines en prévention primaire
Le CTSU à la rescousse des firmes
Duel Cochrane-CTSU (2010-2012)
Nouvelles supercheries du CTSU
2013 : défaite et reniement de la Cochrane
Traitements intensifs : nouvelles tromperies du CTSU
La méta-analyse 2010 très optimisée du CTSU
Nos résultats fondés sur les mêmes faits infirment les conclusions triomphalistes du CTSU
LDL et efficacité des statines
Statines, plaques et lumières artérielles
Les essais les plus cités et les plus contestés : 4S et Jupiter
L’essai clé, l’essai référence, l’essai royal : 4S
Du haut des cieux, l’essai Jupiter. Étonnant !
8. Complications des statines : des toxiques lents ?
Sources d’information (ou de désinformation ?)
Des complications moins fréquentes que sous placebo !
2. Effets secondaires (ES) généraux, sérieux ou entraînant l’arrêt du traitement
3. Complications musculaires : myalgies, myopathies, rhabdomyolyses
4. Neuropathies périphériques ou médullaires. Parkinson. Scléroses en plaques (SEP).
5. Accidents vasculaires cérébraux hémorragiques (AVCH)
7. Déficits intellectuels, amnésies, démences
13. Complications pulmonaires, osseuses et nutritionnelles
14. Troubles du développement fœtal
15. Statines et nouveaux diabètes ; la complication qui réveille enfin les diabétologues
Les anti-PCSK-9 (Praluent [Sanofi], Repatha [Amgen], etc.)
Les anti-NPC-1 : ézétimibe et Inegy de Merck
Le rouleau compresseur des anti-PCSK-9 en marche
Un voyage au bout de la nuit : l’analyse des essais cliniques des AAP et des NACO
L’analyse des RCT : une enquête judiciaire
Une exigence : un voyage pas à pas
Les antiagrégants plaquettaires (AAP) : une pure affaire d’argent
Quatre antiagrégants plaquettaires
Nouveaux anticoagulants : une affaire d’argent et de morts
Les antithrombines : 21 essais sur 63 000 patients
Indications des anticoagulants oraux
L’expansion foudroyante des NACO : comment et pourquoi
La faillite des « autorités » de santé
Dernière minute (Les Échos, 11 juin 2015)
Note : le portrait d’Eugene Braunwald
La corruption en faits et en droit
Nouvelle protection des lanceurs d’alerte
Un tour d’horizon planétaire atterrant
Ce que les consultants prétendent faire
Le site Transparence-Santé et l’ICMJE
La question : que font les consultants ?
Les arguments de défense des consultants
Que font et ne font pas les consultants ?
Les contrats médecins-industrie
Les contrats médecins-industrie
Comment reconnaît-on la corruption d’un consultant ?
Sources de l’évaluation scientifique
Principes généraux d’évaluation
Repères : journaux, nombre d’articles et citations
Les quatre types d’articles : l’essentiel à connaître
Stents – cardiologie interventionnelle
Tour d’horizon des différentes disciplines
La corruption de quelques-uns en cardiologie
38 cardiologues universitaires parisiens
Les 3 groupes de cardiologues universitaires parisiens
Les 6 cardiologues parisiens les plus liés à l’industrie
Agences et organismes publics de santé et leurs critères d’évaluation
Références des 25 RCT de cette méta-analyse sur les statines
Ce livre, c’est trois livres qui peuvent être lus indépendamment, mais qui sont étroitement liés par un fil conducteur commun : la compromission et parfois la corruption active de quelques médecins universitaires, étrangers ou français, et l’immense crédulité des autres spécialistes.
— Livre I (chapitre 1) : la double face de l’industrie pharmaceutique avec son brillant passé, ses très noires et dangereuses dérives d’aujourd’hui, parfois aux limites de la criminalité organisée, mais aussi les grands espoirs qu’elle suscite pour demain.
— Livre II (chapitres 2 à 11) : illustration de ces dérives – les trois plus grands scandales de toute l’histoire des médicaments, au détriment de la vérité scientifique, de la santé des malades et des finances publiques – qui n’ont été possibles que grâce à la corruption de trop de médecins universitaires et de trop d’« experts ».
• Chapitres 2 à 10 : le cholestérol, les statines et les nouveaux serpents de mer qui nous arrivent (les anti-PCSK-9, Praluent et Repatha, cf. chapitre 10).
• Chapitre 11, en 2 parties, les nouveaux antiagrégants plaquettaires (NAAP) et les nouveaux anticoagulants (NACO).
— Livre III : la corruption en médecine, à l’étranger et en France.
Des médicaments inefficaces ou inutiles, parfois dangereux, et à des prix exorbitants apparaissent. Qui sont les coupables ? Ceux qui les commercialisent, ceux qui les vantent, ceux qui, pleins de crédulité, les prescrivent, ou ceux qui laissent faire ?
Les quatre, évidemment.
Ce livre, violent, noir et révolté est un livre de combat, parfois exaspéré, mais ce n’est pas un livre d’humeur, de circonstances ou de polémiques stériles, ni un réquisitoire aveugle, mais un livre scientifique, mené pas à pas, comme une instruction judiciaire, en additionnant tous les témoignages, en analysant une à une toutes les pièces publiées, comme on doit mener une enquête rigoureuse, parfois techniquement difficile à lire, mais fondée uniquement sur des faits, rien que des faits, tous les faits, même s’ils sont assaisonnés ici et là de commentaires parfois abrupts, acerbes et même assassins, pour en stimuler la lecture. Du bois, ce livre écarte la langue et ne conserve que le bâton et les épines.
Le livre n’est pas dirigé contre l’industrie pharmaceutique dans son ensemble, mais contre certaines de ses plus noires dérives, et il est plus encore dirigé contre une minorité de médecins universitaires français ou étrangers, parjures à leur serment, dévoyés et corrompus, et violant les lois et les statuts qui régissent la fonction publique et tout simplement la morale, au quadruple détriment de la vérité scientifique, des autres médecins et des agences de santé de l’État qu’ils trompent, des finances publiques qu’ils ruinent et des malades dont ils menacent la santé. Sans eux l’industrie pharmaceutique ne pourrait rien. Avec eux elle assure sa totale mainmise sur la santé. Il est temps d’y réagir.
Le livre est violent parce que les faits qu’il dénonce sont violents : 75 % de médicaments inefficaces ou efficaces mais inutilement prescrits, 30 000 morts dont la moitié évitables, 120 000 hospitalisations, des millions d’effets secondaires gênants ou pénibles, 15 milliards d’euros gaspillés chaque année, qui pourraient être mieux utilisés s’ils étaient consacrés à de véritables priorités de santé ou investis dans des recherches centrées sur les maladies résistant encore à tous les traitements, en France et dans le tiers-monde, et non à la conquête des plus vastes marchés possibles au seul bénéfice de l’industrie.
Il semblera d’autant plus violent qu’aucun universitaire, aucun journal, aucune institution et aucun livre n’ont jusqu’ici abordé ces questions en France, alors que depuis quinze ans au moins, 20 ouvrages anglo-saxons – qu’aucun éditeur français n’a publiés, qu’aucun Français n’a lus, et n’en a même jamais entendu parler, y compris parmi les irresponsables de la santé et malheureusement par la plupart des journalistes français. Tous ont révélé les graves dysfonctionnements et dérapages des firmes et des universitaires qui les servent, réveillé les opinions publiques américaines, anglaises et d’Europe du Nord, et sont ainsi peu à peu parvenus, après les centaines ou milliers de morts de la cérivastatine, du Vioxx, de l’Isoméride et de multiples psychotropes, à quelques améliorations. Parmi elles, le fonctionnement de la FDA, la grande agence de santé américaine, par le FDA Amendment Act, le choix des experts, la transparence de leurs liens avec l’industrie (Sunshine Act Amendments), etc. À l’inverse, inconscients des réalités dans ce domaine comme dans d’autres, les politiques français, nouveaux Trissotin, Mascarille, Cathos et Magdelon, dont on se demande à quel titre ils occupent le ministère de la Santé, font, les uns après les autres, comme leurs conseillers et leurs administrations, preuve d’une ignorance inquiétante de la médecine, des médicaments et de l’industrie, même si, après l’affaire du Mediator, quelques progrès mineurs commencent à se dessiner, par exemple l’accès encore trop limité et contrôlé à quelques banques de données de l’État, telles que le Système national d’information inter-régimes de l’Assurance maladie (SNIIRAM) ; ou encore avec la loi Bertrand de décembre 2011, malheureusement presque vidée de son contenu par les décrets 2013 de Marisol Touraine, n’assurant plus qu’une opaque transparence sur les liens d’intérêt entre médecins et industrie pharmaceutique, de sorte que la réforme la plus importante concerne probablement le soutien et la protection juridique accordés désormais aux lanceurs d’alerte de bonne foi.
Ce livre, c’est trois livres qui peuvent être lus indépendamment, mais c’est le même livre en trois parties, parcouru par le même fil conducteur, le même poison, au cœur de chacun, la corruption, galopante depuis vingt ans, de quelques centaines de médecins universitaires dans le monde, 100 en France qui, quoi qu’ils croient, ou s’efforcent de croire, ou parviennent à croire, quoi qu’ils se racontent ou nous racontent, n’agissent objectivement plus qu’au service des grandes firmes pharmaceutiques qui les paient et non plus à celui des malades, des progrès de la médecine et des hôpitaux et universités publics qu’ils s’étaient engagés à servir exclusivement.
Conflits d’intérêts, dit-on encore, dans une langue de bois lénifiante qui refuse de voir la réalité telle qu’elle est.