La vraie nature de l innovation
171 pages
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Description

La vraie nature de l'innovation, ouvrage de synthèse propose de faire le point sur l'état des connaissances sur le sujet à travers de très nombreux exemples concrets, pris dans de nombreux domaines (électronique, TIC, mécanique, mécatronique, chimie, médical, aéronautique, spatial) et des entretiens avec des spécialistes reconnus issus d'entreprises innovantes de toutes tailles.
D'accès facile par son style vif et journalistique, La vraie nature de l'innovation répond à toutes les questions que peuvent se poser l'ensemble des acteurs de l'entreprise, depuis la R&D jusqu'au marketing, en passant par les créateurs d'entreprise ou les investisseurs publics et privés.
Il intéressera aussi, par son aspect pédagogique, les étudiants en écoles d'ingénieur ou en universités économiques, scientifiques et technologiques.

Informations

Publié par
Date de parution 05 octobre 2010
Nombre de lectures 24
EAN13 9782743019235
Licence : Tous droits réservés
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,2000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

La vraie nature de lÕinnovation
Pourquoielle remet en cause les fondements de lÕentreprise
Franck Barnu PrŽface de Louis Berreur
La vraie nature de l’innovation
Franck Barnu
Préface de Louis Berreur
11, rue Lavoisier 75008 Paris
Chez le même éditeur
Anticipation, innovation, perception : des défis pour la maîtrise des risques à l’horizon 2020 Kahn Patrice, Lannoy André, PersonSihol Dominique,Vasseur Dominique, 2010 Le capitalrisque, mécanisme de financement de l’innovation Guilhon Bernard, Montchaud Sandra, 2008 Ingénierie de l’innovation : organisation et méthodologies des entreprises innovantes e Boly Vincent, 2 éd., 2008 Les processus d’innovation : conception innovante et croissance des entreprises Le Masson Pascal, Weil Benoît, Hatchuel Armand, 2006
© LAVOISIER, 2010 ISBN : 9782743013059
Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des pages publiées dans le présent ouvrage, faite sans autorisation de l’éditeur ou du Centre français d’exploitation du droit de copie (20 rue des Grands Augustins – 75006 Paris), est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d’une part, les reproductions réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, d’autre part les analyses et courtes citations justifiées dans le caractère scientifique ou d’information de l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées (Loi du 1er juillet 1992 – art. L. 1224 et L. 1225 et Code pénal art. 425).
Préface
Dans la perspective historique de l’économie industrielle, l’innovation est d’histoire récente mais est devenue essentielle pour la création de valeur économique. Sa créativité et sa pro ductivité soutiennent notre niveau de vie et nous permettent d’acquérir des atouts décisifs pour affronter la concurrence d’économies mondialisées. Cette histoire, il m’a été donné d’en suivre une partie non négli geable. Quelque 40 ans ! D’abord comme consultant et ensuite, depuis 1989, comme responsable d’une entreprise consacrée exclusivement au conseil en innovation, Nodal Consultants. Fondé avec JeanLouis Gueydon, cethink tankfrançais a été le fruit d’un essaimage du groupe Bossard Consultants où nous avions été lon guement soutenus par JeanRené Fourtou, à l’époque son président. Quarante ans d’innovation ? Deux périodes contrastées de 20 ans, plutôt. Entre 1970 et 1990, s’intéresser exclusivement à l’in novation technologique était alors le fait de quelques précurseurs passionnés. Le terme même d’innovation n’était que rarement uti lisé. Les entreprises innovaient comme Monsieur Jourdain faisait de la prose, sans théoriser le concept d’innovation. « Innover » s’identifiait alors à « faire de la R&D ». Une affaire de grandes entreprises. Les moyens et les ressources manquaient cruellement aux autres, les petits et les marginaux, alors que l’initiative de l’in novation était aussi souvent leur fait. Notre collaboration avec l’un des organismes de soutien public, à l’époque parmi les plus originaux, l’Anvar (devenue Oséo) dirigée, et presque réinventée, par Christian Marbach, nous permettait cependant de soutenir de nombreux projets à risques de PME. Entre 1990 et 2010, tout a changé. Le terme « innovation » a fait florès. L’innovation s’est généralisée. Ses concepts, ses outils
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LA VRAIE NATURE DE L’INNOVATION
et ses méthodes se sont affinés. Tous les acteurs de l’économie ont progressivement défini et mis en œuvre de réellesstratégiesd’innovation. Elle est devenue un passage obligé, car reconnu comme vital, auquel tous participent, des chercheurs aux res ponsables politiques et aux financiers, en passant évidemment par les premiers concernés, les acteurs industriels. Les rêves de l’étape missionnaire de notre carrière de consultant en innovation se sont donc aujourd’hui réalisés. Ils sont devenus le quotidien de toutes les entreprises comme des organismes publics ou collectifs de soutien au développement économique. Le processus d’innovation, devenu systématique, n’est plus seulement le fait d’un seul homme, ou d’une petite équipe. Il résulte de la collaboration et des échanges entre des structures diversifiées de recherche, de formation, d’industrialisation et de commercialisation, de toutes tailles et de tous profils, souvent intégrées par des partenariats systématiques. C’est pourquoi nous assistons à la mutation des laboratoires de recherche, des agences, des centres techniques et des sociétés de recherche sous contrat ainsi que des écoles d’ingénieurs. Il faut transférer et valoriser les compétences, les résultats de recherche et les brevets, en collaborant avec l’industrie. Le financement principal de l’innovation provenait de l’autofi nancement, puis du capitalrisque et du capital développement. Il est maintenant souvent systématiquement amorcé ou conforté par l’État à travers le Crédit d’Impôt Recherche, la Caisse des Dépôts, Oséo, les pôles de compétitivité, le FUI, les incubateurs publics et par les aides financières et les subventions des collec tivités territoriales et des régions. Bientôt par le grand emprunt. Cette préface est l’occasion pour moi de rendre hom mage aux pionniers de l’innovation auxquels je suis redevable. Des visionnaires comme mon professeur en économie au Conservatoire National des Arts et Métiers, Jean Fourastié, ou en gestion et valorisation de la R&D, le professeur SaintPaul. Ou encore, en systèmes d’information, Bruno Lussato puis, plus tard, Jacques Lesourne que j’avais suivi comme consultant à la Société d’Économie et de Mathématiques Appliquées (SEMA). Georges MordchellesRegnier, enfin, animateur de la SRC Bertin. Sans oublier quelques financiers ouverts aux risques et aléas d’aventures innovantes tels le mathématicien Robert Lattès de
Préface
V
la SIASema et de Paribas, créateur du fonds de capitalrisque Partech ou Philippe Bertin d’Equitis, économiste et fils du fon dateur de la SRC Bertin. Tout au long de ce parcours, quelques magazines ont apporté à l’industrie un soutien sans faille, participant à la prise de conscience et à l’aventure de l’innovation en France. Nous avons ainsi approfondi notre action avec des promoteurs de l’innova tion comme André Tessier du Cros, journaliste dePhase Zéro La Techniqueconsultant créateur d’ID Conseil,  et la première société européenne de conseil en innovation dont j’étais l’un des animateurs passionnés. Avec AndréYves Portnoff, directeur du mensuelTechniquesSciences et , aujourd’hui consultant pros pectiviste deFuturiblestard, avec et, plus Paul Wagner, directeur de la rédaction deL’Usine Nouvellerédacet avec Franck Barnu, teur en chef du magazineIndustrie et Technologies. Quelles leçons tirer de ces longues années consacrées à l’in novation en partenariat ? Nous en retiendrons cinq : les disciplines stratégiques de la gestion des entreprises et de l’économie de la technologie se trouvent concernées dans leur totalité pour l’émergence et la réussite des projets inno vants. Les composantes de l’innovation scientifiques, techniques, industrielles, financières et commerciales à maîtriser par l’inno vateur et le créateur d’entreprise sont nombreuses et d’une complexité croissante ; – tous les marchés des secteurs primaires, industriels et de services sont touchés – même ceux à basse intensité techno logique ou à faible niveau d’innovation – par la combinatoire d’application et de transfert des TIC, de la mécatronique, des matériaux et de la biologie, interagissant en synergies créatrices d’activités nouvelles ; – dans une PME, et pour la création d’une future jeune entre prise innovante, le dirigeant doit être un bon chef d’orchestre, généraliste, sachant évidemment s’entourer des compétences de salariés, d’associés ou de partenaires externes, scientifiques, industriels, commerciaux et financiers ; – l’investissement immatériel sur les compétences rares et nouvelles et sur la propriété industrielle, bien que difficile à évaluer, devient prépondérant. L’investissement physique reste nécessaire mais n’est plus suffisant ;
VI
LA VRAIE NATURE DE L’INNOVATION
– la complexité des projets implique l’accumulation de connaissances, disciplines, savoirfaire et compétences qui ne peuvent être maitrisés par une seule équipe ni même par une seule entreprise, même grande. Elle impose collaboration, échanges, rapprochements et partenariats. Comme président de l’Association française de l’innovation et du transfert de technologie (Unatrantec), je représente des sociétés de conseil en innovation qui sont récemment appa rues. Des descendantes du grand ancêtre, la société de conseil Arthur D. Little, fondée en… 1886 au Massachusetts Institute of Technology de Boston ! Nous considérons que l’accom pagnement de la réussite des projets doit être assuré avec indépendance, et sans conflit d’intérêt, par des consultants plu ridisciplinaires engagés, de qualité, dont la crédibilité est basée sur leur déontologie professionnelle et sur une large expé rience transversale. Il est reconnu aujourd’hui que la maîtrise du processus d’in novation est devenue le facteur clé du développement écono mique. C’est pourquoi la réalisation du présent ouvrage par un journaliste qui présente toutes les facettes de l’innovation de façon vivante, concrète et agréable, en s’appuyant sur une mul titude de cas exemplaires, a bénéficié de notre intérêt, de notre participation et de notre soutien. Nous souhaitons que les leçons tirées de ces références et de ces exemples puissent bénéficier efficacement au développe ment économique des entreprises ainsi qu’à l’action des acteurs moteurs de l’innovation. Ils sont heureusement de plus en plus nombreux, motivés et compétents.
Louis Berreur Président et cofondateur de Nodal Consultants
Table des matières
Chapitre 1. Pourquoi l’innovation estelle aujourd’hui un impératif catégorique ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 L’innovation en panne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2 La Chine peutelle battre les ÉtatsUnis ? . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 Chapitre 2. Au fait, l’innovation, c’est quoi ? . . . . . . 7 Schumpeter à la rescousse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 L’innovation ne s’identifie pas à la découverte scientifique11. . . L’innovation ne s’identifie pas à l’invention . . . . . . . . . . . . . . . . 11 La preuve de l’innovation est dans son succès . . . . . . . . . . . . . 12 Chapitre 3. Quels sont les différents types d’innovation et qu’estce que l’innovation « turbulente » ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 L’innovation incrémentale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 L’innovation radicale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 L’innovation « turbulente » . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17 Vous avez dit « innovation inversée » ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 Qu’est devenue l’innovation de rupture ? . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 Chapitre 4. Quelles sont les logiques des différents types d’innovation ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 De la colonisation de nouveaux territoires…. . . . . . . . . . . . . . 24 … à la protection d’un pré carré. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 Le bel avenir de l’innovation turbulente28. . . . . . . . . . . . . . . . . . Innover pour produire moins cher. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
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LA VRAIE NATURE DE L’INNOVATION
Chapitre 5. Quelle est la caractéristique clé de l’innovation ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 Après coup, tout est clair . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 Le téléphone portable ? Il n’y a pas de marché ! . . . . . . . . . . . 35 Steve Jobs aussi connaît l’échec . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36 Chapitre 6. Pourquoi les grandes entreprises n’aimentelles pas l’innovation radicale ? . . . . . . . . . 39 Les paranoïaques meurent aussi. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 L’innovation radicale ? Très peu pour moi . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 SaintGobain ne veut pas briser le verre. . . . . . . . . . . . . . . . . . 47 Chapitre 7. Les PME peuventelles innover ?51. . . . . . Et maintenant, en route vers de nouvelles aventures !. . . . . . . 53 Les bonnes idées de Jobin Yvon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56 Chapitre 8. Quelle est la véritable nature des startup ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59 Fondateurs de startup : allez en Chine !. . . . . . . . . . . . . . . . . 63 La plus brillante startup française… n’est pas une startup !. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 Les startup comme banc d’essai . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 Chapitre 9. Market pull ou technology push ?. . . . . 69 Les chevaux rapides d’Henry Ford . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70 De nouveaux regards sur l’utilisateur72. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . La vérité est au milieu . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 77 Chapitre 10. La technologie estelle nécessaire à l’innovation ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79 Le fantastique filon de la microélectronique . . . . . . . . . . . . . . . 82 Chapitre 11. Qu’y atil audelà de la technologie ? . . . 89 Une science pour les services94. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Chapitre 12. Fautil encore faire de la R & D ?. . . . 99 L’innovation n’est plus ce qu’elle était . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104
Chapitre 13. Qu’estce qui freine vraiment l’innovation ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .109
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