Feuillets de graphologie n°2
104 pages
Français

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Feuillets de graphologie n°2 , livre ebook

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Description

Le GESTE GRAPHIQUE est décomposé en GENRES et en ESPECES, qui sont des "catégories de mouvement", répertoriées, classées, expliquées, et illustrées par des écritures commentées... Il y a 8 GENRES, qui ont des significations psychologiques globales. Chaque genre comporte un nombre variable d'ESPECES, incluses dans un seul genre ou communes à plusieurs. Les Feuillets présentent 94 espèces, les plus couramment employées.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 01 septembre 2005
Nombre de lectures 152
EAN13 9782336267289
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1000€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Graphologie
Collection dirigée par Monique Genty
Les lecteurs pourront, par l’intermédiaire de différents auteurs, découvrir la graphologie et élargir ou approfondir leur connaissance de cette discipline qui permet de mieux comprendre la personnalité humaine.
Chaque ouvrage enrichit la réflexion, ouvre des perspectives et permet au travers de l’acquisition progressive d’une méthode de se familiariser avec l’écriture.
Cette collection est destinée aussi bien aux graphologues qu’à ceux qui, sensibles à une trace laissée sur le papier, cherchent à en comprendre toute la portée et la signification.
Déjà parus
M. DESURVIRE, LES FEUILLETS DE GRAPHOLOGIE . n°1 Les bases jaminiennes, Le geste graphique , 2005.
M. DESURVIRE, Graphologie et recrutement , 2005.
M. GENTY, L’être et l’écriture dans la psychologie jungienne .
R. OLIVAUX, Pédagogie de l’écriture et graphothérapie.
F. WITKOWSKI, Psychopathologie et écriture .
Feuillets de graphologie n°2
Les bases jaminiennes : les genres et les espèces

Marcelle Desurvire
Du même auteur dans cette collection
Graphologie et recrutement , 2005.
© Masson, 1990
© L’Harmattan, 2005
9782747583589
EAN : 9782747583589
Sommaire
Graphologie - Collection dirigée par Monique Genty Page de titre Page de Copyright Introduction 1 - L’ordonnance 2 - La dimension 3 - La direction 4 - L’inclinaison 5 - La continuité 6 - La pression 7 - La vitesse 8 - La forme Index alphabétique des espèces
Introduction
« L’écriture est une harmonie dont le graphologue décompose les accords pour les reconstituer sous une autre forme. Chaque note de l’écriture concourt à un effet plus ou moins important, selon les associations, et nous ne pouvons connaître, en considérant une seule de ces notes, la nature de l’accord dont elle fait partie.
Les signes de l’écriture n’ont donc pas une valeur absolue, parce qu’ils peuvent être modifiés par d’autres. Si ces derniers sont de la même famille, ils en exagèrent la signification, ils la modèrent au contraire s’ils ont une certaine dissemblance. »
(CRÉPIEUX-JAMIN,
L’Ecriture et le caractère , chapitre VI, 1887)

Ce feuillet présente les huit genres graphiques dans lesquels sont classées les espèces, unités d’observation du graphisme dans son mouvement d’inscription sur la page qui aboutit à une trace fixée et arrêtée en apparence.
Les interprétations des espèces ont évolué, certaines ont disparu, d’autres sont nées, celles qui sont traitées ici sont en usage, actuellement, par rapport à un matériau de base qui reste le même, et peut être déchiffré selon de nombreuses lectures, en utilisant ce vocabulaire très précis.
L’étude de l’écriture a intéressé de nombreux philosophes, poètes, romanciers, au cours des siècles, mais c’est seulement au XIX e siècle que la graphologie s’est constituée comme science et a cherché sa méthode de travail. L’abbé Michon a répertorié les signes de l’écriture, en y cherchant l’âme du scripteur, et Crépieux-Jamin a repris ses travaux, sur d’autres bases de classement. Il trouva dans les écrits de Hocquart, datant du début du siècle, une petite phrase qui lui fut un trait de lumière : « l’écriture est une succession de gestes, s’accrochant au tracé des lettres » ( L’Art de juger de l’esprit et du caractères des hommes et des femmes d’après leur écriture, 1812).
L’écriture devenait un chapitre de la psycho-physiologie et l’on pouvait raisonner par analogie sur les mouvements physiologiques et leurs correspondances psychologiques. Nous connaissons mieux, aujourd’hui, l’interdépendance de la motricité et du caractère, tout en sachant que les niveaux d’organisation du corps et de l’esprit sont de nature différente, dans l’adaptation de la personne à son milieu. L’écriture se trouve à la charnière d’une activité motrice et d’une activité qui engage l’intelligence et l’affectivité, dans la transcription du langage oral. Elle obéit à des nécessités organiques et à d’autres impératifs, dont il s’agit de faire la part (en particulier, les expériences scolaires, affectives, culturelles, sociales, qui ont marqué la personnalité).
Dans son livre majeur, « L’ABC de Graphologie », Crépieux-Jamin présente un classement qui respecte deux critères :
— grouper des signes de même nature, sans les spécialiser à outrance,
— rapporter le plus grand nombre de particularités à un terme général celui d’écriture.
Dans la « Suite à l’ABC de Graphologie », J. C. Gille-Maisani montre l’évolution de la pensée jaminienne, entre son premier ouvrage « Traité Pratique de Graphologie » (1885) et « L’ABC de Graphologie » (1930), dans lequel les signes graphiques s’organisent en un système soumis aux synthèses d’orientation . Il va de la notion de supériorité ou infériorité graphique (constellation de qualités d’ordre intellectuel, moral, volontaire, plutôt que barrière étanche) à la notion de milieu graphique qui influence cette supériorité/infériorité et les significations des espèces. Il est passé à un édifice hiérarchisé dont les synthèses d’orientation sont le « couronnement » selon l’expression de J. C. Gille-Maisani.
Les synthèses d’orientation à partir de points de vue différents permettent une multiplicité d’approches des matériaux de base de l’écriture et proposent des « systèmes de référence multidimensionnels ».
La graphologie allemande propose d’autres synthèses d’orientation dont deux sont adoptées en France : l’appréciation du Formniveau de Klages et les degrés de tension de Pophal. Il s’agit toujours de rechercher les forces à l’œuvre dans l’écriture, ce qui la fait évoluer, se diversifier ou se restreindre, ce qui varie suivant l’histoire de chacun et la société dans laquelle il vit, dont les valeurs éducatives seront différentes.
La tendance actuelle de la graphologie française est d’intégrer à l’étude du graphisme la compréhension des mécanismes de l’apprentissage de l’écriture, en relation avec de nombreux travaux sur les écritures d’enfants. Le « Manuel de Graphologie » de Jacqueline Peugeot, Arlette Lombard et Madeleine de Nobles illustre et prolonge cette démarche.
Les espèces étudiées ici sont classées dans l’ordre indique par Crépieux-Jamin d’une manière générale en indiquant d’autres possibilités, en ajoutant des espèces plus récentes, en supprimant celles qui sont périmées, elles constituent un vocabulaire d’usage courant, qui ne recouvre pas toutes les espèces existantes et à venir.
Les échantillons d’écritures appartiennent, pour la plupart, au monde du travail, dans une tranche d’âge qui est celle de la population active. Il n’est pas fait mention du contexte socio-culturel, familial, professionnel, l’essentiel étant d’apprendre à observer les caractéristiques du geste graphique . Les interprétations de chaque espèce se combineront dans l’interprétation générale, dans le travail de synthèse.
Dans l’optique jaminienne, un genre est une catégorie de gestes : — gestes concourant à la mise en page : l‘ ordonnance , — gestes d’expansion dans la feuille : la dimension , — gestes d’orientation dans l’espace : la direction et l’ inclinaison , — gestes assurant la liaison : la continuité , — gestes d’appui dans la profondeur du papier : la pression , — gestes concourant à la rapidité d’inscription : la vitesse , — gestes formateurs des lettres et détails de lettres : la forme .
Les espèces sont les qualités particulières de chaque genre. Leur nombre n’est pas limitatif et certaines sont plus importantes que d’autres, pour interpréter tel ou tel geste. Elles doivent donc être hiérarchisées, dans le travail de définition, dans un ordre décroissant qui rend compte de leur présence et de leur intensité dans une écriture.
On définit une écriture par plusieurs espèces, au moins cinq, au plus quatorze, une longue liste de signes n’apportant pas plus d’informations que quelques espèces choisies avec perspicacité.
Une espèce peut appartenir à plusieurs genres (par exemple, l’espèce inégale) et l’ordre des genres n’est pas rigide. L’ ordonnance est mise en premier, dans cet ouvrage, parce qu’elle concerne l’ensemble de l’écriture, la forme en dernier parce qu’elle en est la manifestation la plus achevée.
1
L’ordonnance
L’ordonnance résulte d’une répartition claire du texte sur la page, qui crée une harmonie entre le noir et le blanc de l’écriture, quand les mots et les lignes ne sont ni trop espacés, ni trop serrés, l’a

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