Forêt et montagne
420 pages
Français

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Description

L'importance économique de la forêt de montagne n'est pas neuve. Suite à l'évolution climatique, les États industrialisés ont engagé des politiques de boisement ou de reboisement en altitude. La sylviculture montagnarde progresse et transforme les paysages : les pentes dénudées verdissent peu à peu. Mais le vieillissement des forêts nuit à leurs fonctions et la chute d'arbres qui dévalent la pente est à l'origine des ponts obstrués et des routes coupées et aggrave les inondations. Comment y remédier et comment envisager leur rôle ?

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 mars 2015
Nombre de lectures 27
EAN13 9782336372594
Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1500€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Copyright

Illustration de couverture :
© Fotolia

© L’HARMATTAN, 2015
5-7, rue de l’École-Polytechnique ; 75005 Paris

www.harmattan.fr
diffusion.harmattan@wanadoo.fr
harmattan1@wanadoo.fr

EAN Epub : 978-2-336-72270-2
Titre
Groupe d’Histoire des Forêts Françaises






FORÊT ET MONTAGNE
*
Textes réunis et présentés par
Andrée CORVOL, Charles DEREIX, Pierre GRESSER
et François LORMANT

Actes du colloque international organisé
au Palais des congrès de Chambéry,
du 12 au 14 septembre 2012







L’HARMATTAN
Ouvrages du GHFF chez L’HARMATTAN :
Révolutions et Espaces forestiers , sous la direction de Denis Woronoff, préface de Michel Vovelle. Paris, L’Harmattan, 1989, 264 pages. ISBN 978-2738401281
La Nature en révolution, 1760-1800 , sous la direction d’Andrée Corvol. Paris, L’Harmattan, 1993, 230 pages. ISBN 978-2738414649
Enseigner et apprendre la Forêt, XIX e -XX e siècles , sous la direction d’Andrée Corvol et Christian Dugas de la Boissonny. Paris, L’Harmattan, 1993, 233 pages. ISBN 978-2738414656
La Forêt malade, XVII e -XX e siècle , débats anciens et phénomènes nouveaux , sous la direction d’Andrée Corvol. Paris, L’Harmattan, 1994, 284 pages. ISBN 978-2738427946
Forêt et Guerre , sous la direction d’Andrée Corvol et Jean-Paul Amat. Paris, L’Harmattan, 1994, 326 pages. ISBN 978-2738428608
Nature, paysage et environnement. L’Héritage révolutionnaire , sous la direction d’Andrée Corvol et d’Isabelle Richefort. Paris, L’Harmattan, 1995, 296 pages. (Prix Michel Texier, Académie des Sciences morales et politiques). ISBN 978-2738436023
La Forêt : perceptions et représentations , sous la direction d’Andrée Corvol, Micheline Hotyat et Paul Arnould. Paris, L’Harmattan, 1997, 406 pages. ISBN 978-2738453525
Forêt et Marine . sous la direction d’Andrée Corvol. Paris, L’Harmattan, 1999, 526 pages. ISBN 978-2738483164
Les Sources de l’histoire de l’environnement : le XIX e siècle , sous la direction d’Andrée Corvol. Paris, L’Harmattan, 1999, 504 pages. ISBN 978-2738479402
Les Sources de l’histoire de l’environnement : le XX e siècle , sous la direction d’Andrée Corvol. Paris, L’Harmattan, 2002, 750 pages. ISBN 978-2747537926
Forêt et Vigne, Bois et Vin , sous la direction d’Andrée Corvol. Paris, L’Harmattan, 2002, 510 pages. (Prix Droyun de Lhuys, Académie des sciences morales et politiques). ISBN 978-2747528269
Forêt et Chasse, X e -XX e siècle , sous la direction d’Andrée Corvol. Paris, L’Harmattan, 2005, 402 pages. ISBN 978-2747578271
Tempêtes sur la forêt française, XVI e -XX e siècle , sous la direction d’Andrée Corvol. Paris, L’Harmattan, 2005, 218 pages. ISBN 978-2747593854
Forêt et Eau, X e -XXI e siècle , sous la direction d’Andrée Corvol. Paris, L’Harmattan, 2007, 355 pages. ISBN 978-2296038097
Forêt et Paysage, X e -XIX e siècle , sous la direction d’Andrée Corvol. Paris, L’Harmattan, 2012, 449 pages. ISBN 978-2296562578
Regards sur la forêt , textes choisis et présentés par Andrée Corvol, Charles Dereix, Marc Galochet, Pierre Gresser, François Lormant et Xavier Rochel. Paris, L’Harmattan, 2014, 477 pages. ISBN 978-2-343-02433-2
Remerciements
Le Groupe d’Histoire des Forêts Françaises remercie, pour l’aide et les fonds qu’ils ont apportés, les organismes suivants :

- le ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt
- le ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie
- le Conseil général de la Savoie
- l’Office National des Forêts
- le Centre régional de la propriété forestière (CRPF) Rhône-Alpes
- le parc naturel régional du Massif des Bauges
- la ville de Chambéry
- le palais des Congrès « Le manège » de Chambéry
- l’Université de Lorraine (et particulièrement le Centre lorrain d’Histoire du Droit, unité de l’Institut François Gény, EA 7301)

Ni la tenue du colloque international « Forêt et Montagne : évolution et aménagement, X e -XXI e siècle », organisé au Palais des Congrès de la ville de Chambéry du 12 au 14 septembre 2012, ni la publication de ses actes n’auraient été possibles sans leur soutien et leur contribution matérielle.
Préface
Le thème « Forêt et Montagne » fait partie de ceux qu’on affiche très rarement parce que trop évidents. Illusion trompeuse ! Comme Janus, il montre deux faces. L’une, la « forêt de montagne », est restée immuable : elle est conditionnée par l’altitude et l’exposition - longueur et rigueur des hivers, minceur et pente des terrains, intensité du rayonnement ou insuffisance de l’ensoleillement -. Mais de nos jours, l’incertitude climatique affecte les étages végétaux et condamne certaines essences. L’autre, la « forêt en montagne », a évolué avec la structure de la société : elle est conditionnée par l’économie et la rentabilité. Autrefois, les ressources ligneuses compensaient la médiocrité ou l’impossibilité de l’agriculture ; les ressources minières expliquaient l’immigration et l’installation des allochtones. Aujourd’hui, ce n’est plus « l’or de la montagne », expression englobant le cuivre, l’argent, l’étain, les gemmes et les cristaux, qui les attire, mais « l’or blanc » (les sports d’hiver) et « l’or vert » (les stations d’été). Leur fréquentation, saisonnière, génère de nouvelles contraintes, en particulier des impératifs de sécurité où l’état de la forêt importe grandement.
Pour tout dire, la spécificité de ces deux thématiques demeura ignorée jusqu’aux années 1990 : elles étaient incluses dans la « forêt tempérée », la « forêt boréale », la « forêt tropicale » ou la « forêt méditerranéenne ». Les études rappelaient seulement le contraste existant entre la haute montagne, avec ses belles forêts à dominante résineuse, et les basses montagnes, avec leurs maigres forêts, peuplements mélangés victimes du pacage et des incendies. Ces remarques n’allaient pas sans approximations ni commodités. Dans un cas, on appelle « naturelle » une couverture qui ne l’est pas toujours, qu’elle résulte des sélections effectuées par l’homme afin d’accroître la proportion des essences adaptées à ses besoins, ou qu’elle provienne des boisements amorcés sous le Second Empire dans le cadre de la Restauration des Terrains de Montagne (RTM), poursuivie et amplifiée au cours de l’entre-deux-guerres. Dans l’autre, on remédie au fléchissement des informations estivales en évoquant les pyromanes de Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA) : à force, tout le monde, la presse comme le public, est convaincu de la progression des surfaces calcinées, alors que leur régression est notable grâce aux dispositifs de surveillance et à la promptitude des interventions.
Tout est lié, le défaut des analyses et le vague des définitions, qu’elles concernent les « zones de montagne » ou la « forêt de montagne ». En effet, la forêt située dans un pays aussi peu accidenté que la Grande-Bretagne (limite des 240 m) relève assez peu de ces zones, à la différence de la forêt située dans un pays qui l’est beaucoup, à l’exemple de l’Italie (limite des 800 m). Ainsi, en Europe, la « forêt de montagne » regroupe trois ensembles : celle des reliefs tempérés et nordiques, anciens et usés ; celle des reliefs pyrénéens et alpins, jeunes et pentus ; celle, enfin, des reliefs méditerranéens, rajeunis et érodés. Dans la première, les handicaps physiques sont modérés : ses potentialités s’avèrent excellentes, la platitude facilitant le débardage. Dans la seconde, les handicaps physiques sont conséquents : ses potentialités s’avèrent oblitérées par les difficultés climatiques et altitudinales. Dans la troisième, les handicaps sociétaux aggravent ces obstacles naturels, et peu importe qu’ils soient anciens et contenus comme le pastoralisme et les prélèvements, ou nouveaux et permanents comme la circulation et les lotissements. Cette forêt des Préal

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