Plaidoyer pour le changement des mentalités au Congo !

Odilon Obami

Description

Aucun changement social n'est possible sans le changement des mentalités ! Cette assertion est si évidente qu'en Afrique en général, et au Congo en particulier, la première révolution qu'il faille faire pour insuffler le développement socio-économique est celle des mentalités. Car en Afrique le sous-développement est d'abord mental. Ainsi, du sommet à la base et dans tous les domaines de la vie en société, il est impératif que chacun agisse aux fins de substituer les antivaleurs qui nous tirent vers le bas par des valeurs positives qui fondent l'éthique républicaine dans la perspective du développement intégral.

Sujets

• Sociologie, société et politique
• Congo (Brazzaville)
• Afrique subsaharienne
• Développement
• Sociologie

Informations

• Publié par: L'Harmattan
• Date de parution: 15 mars 2017
• Nombre de lectures: 7
• EAN13: 9782140032219
• Langue: Français

Extrait

Odilon Obami

Plaidoyer pour le changement des mentalités au Congo !

Plaidoyer pour le changement des mentalités au Congo !

Odilon OBAMI

Plaidoyer pour le changement des mentalités au Congo !

© L’Harmattan, 2017 5-7, rue de l’Ecole-Polytechnique, 75005 Paris http://www.harmattan.fr [e-mail] [e-mail] ISBN : 978-2-343-11390-6 EAN : 9782343113906

Je dédie ce livre à tous les Africains, en général, et aux Congolais, en particulier, qui se décarcassent au travers de leurs diverses activités pour le bien-être de leurs pays. L’habitude étant une seconde nature, c’est par l’effort, l’abnégation, la foi et l’amour de la patrie que l’homme est capable de se transcender, en évinçant ses mauvaises habitudes par de bonnes habitudes, dans la perspective de transformer la société. Car, il n’y a pas de changement social sans le changement des mentalités. Ainsi, se transformer d’abord pour transformer ensuite est la seule devise qui vaille pour atteindre les sommets du développement intégral.

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INTRODUCTION

« Il n’y a pas de changement social sans révolution culturelle », disait Auguste Comte.

Il appert de cette assertion de haute volée intellectuelle qu’aucun changement positif n’est possible dans la société sans le changement des mentalités. En conséquence, la première révolution qu’il faille faire en Afrique, en général, et au Congo, en particulier, c’est celle des mentalités. C’est-à-dire de notre manière de penser, de voir, de vivre, de faire, dans la perspective du développement. Car, en Afrique, le sous-développement est d’abord mental.

Du discours d’investiture du Président Denis Sassou Nguesso, prononcé le 16 avril 2016 dans l’enceinte du palais des congrès de Brazzaville, tous les observateurs attentionnés avaient sans doute retenu ce chapitre aussi remarquable que remarqué :

« A compter d’aujourd’hui et pour toujours, nous devons conforter en nous (…) un nouvel état d’esprit.

A compter d’aujourd’hui, créons la rupture avec les mentalités déviantes et les comportements pervers du passé : la paresse, le laxisme, l’irresponsabilité, l’inconscience, la corruption, la fraude, la concussion, l’ethnocentrisme ou l’instinct grégaire, le népotisme et la tendance à la gabegie.

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