Quête de sens et représentations du futur en Sénégambie du XVe au milieu du XIXe siècle
260 pages
Français

Quête de sens et représentations du futur en Sénégambie du XVe au milieu du XIXe siècle , livre ebook

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260 pages
Français

Description

Le développement de l'Afrique est avant tout une question de Temps ; de rapport au temps, qui s'est détérioré, et d'Espace ; de représentation de l'espace, qui s'est altéré ! Cela aura fait basculer l'Ouest africain dans l'univers du pilotage à vue, et de ses expressions, l'irrationalité et le mysticisme, le recours à la magie et au merveilleux. Pour s'en sortir, il va falloir réarticuler Temps, Espaces et Société, c'est le B-A BA de la prospective du Cours nouveau.

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Date de parution 01 juin 2012
Nombre de lectures 24
EAN13 9782296496835
Langue Français
Poids de l'ouvrage 3 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1150€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Quête de sens et représentations du futur en Sénégambie e e siècledu XV siècle au milieu du XIX
Cours nouveau Revue Africaine Trimestrielle de Stratégie et de Prospective ديدجلاروظنملاRevisiting Issues Repensar Africa Hoje Numéros 7-8 –Janv.- Juin 2012- ISSN N° 0850 - 1793
Quête de sens et représentations du futur en Sénégambie e e du XV siècle au milieu du XIX siècle
Actes du ColloqueduLaboratoire de Prospective et de Science des Mutations, Faculté des lettres et sciences humaines, UCAD II, Université Cheikh Anta Diop de Dakar, 2 – 3 février 2012
L’HARMATTAN
Numéros 7-8 –Janv.- Juin 2012- ISSN N° 0850 - 1793 © L'HARM ATTAN, 2012 5-7, rue de l'École-Polytechnique ; 75005 Parishttp://www.librairieharmattan.com diffusion.harmattan@wanadoo.fr harmattan1@wanadoo.fr ISBN : 978-2-296-96413-6 EAN : 9782296964136
Directeur de Publication :Malick NDIAYE (Dpt. de Sociologie, FLSH, Université Cheikh Anta DIOP de Dakar) Secrétariat de rédaction : Coordonnateur :Malick Ndiaye, Membres : Mandiomé Thiam (Dpt. d’Histoire, FLSH, UCAD), Salimata Wade (Dpt. de Géographie, UCAD), Sylvain Landry Faye (Dpt. de Sociologie, UCAD), Pierre Sarr (Dpt. de Philosophie), Laure Clémence CAPO-CHICHI (Université d’Abomey-Calavi, Cotonou). Collaborateurs : Selly Ba (Doctorante), Ibrahima NIANG (Doctorant), Ndèye Anna Diakhaté (Doctorante), Rama Tall Diallo (Doctorante), Mouhamadou Top (Doctorant), Kandessa Sané (Doctorante, Paris Est, Créteil), Saliou Ngom (Doctorant, Paris I Panthéon-Sorbonne). Comité de lecture: Abou HAYDARA (Université Cheikh Anta Diop de Dakar), Pierre SARR (Dpt. Lettres classiques, UCAD), El Hadj NIANG (FMPOS, UCAD), Malick NDOYE (IFE, UCAD), Malick NDIAYE (Dpt. de Sociologie, UCAD), Cheikh SOUGOUFARA (Dpt. Russe, UCAD), Seydou DIOUF (Dpt. Histoire du Droit, FSJP, UCAD), Isabelle NIANG (Dpt. de Géologie, FST, UCAD), Gorgui DIENG (Dpt. d’Anglais, FLSH, UCAD), Lamine NDIAYE (Dpt. de Sociologie, UCAD), Mandiomé THIAM (Dpt. d’Histoire, UCAD),Mamoussé DIAGNE (Dpt. de Philo., UCAD). Comité scientifique: Isaac Yankhoba NDIAYE (FSJP – UCAD), Saliou NDIAYE (Département lettres classiques, UCAD), Alain MAILLARD (Université de Picardie Jules Verne – Amiens), Molefi Asante KETE (Temple University, USA), Djibril Tamsir NIANE (Historien, Guinée), Mamadou KOULIBALY (Université d’Abidjan Cocody), Abeje BERHANU (University of Addis-Ababa – Ethiopie), Mehdi MABROUK (Université du 9 novembre – Tunis), Sakhela Bulhungu (University of the Witwatersrand – Johannesburg),Fabien ZARARA (Dcd) (Université de Bangui – RCA), Filimone MEIGOS (Université Edouardo MONDLANE, Maputo – Mozambique), Patrick O. NYABUL (University of NAIROBI – Kenya), Mahamade SAVADOGO (Université de Ouagadougou – Burkina Faso) , Mouhamadou Moustapha DIOUF (Université de Vermont – USA), Guy ROSSATANGA-RIGNAULT (Université Omar Bongo de Libreville), DEDY Seri (Université de Cocody , Abidjan), François MANGA-AKOA (Editeur, Paris),Defoundoux Hyacinthe (Université Marien Ngouabi, Brazzaville), Carlos CARDOSO, (Chercheur, Guinée-Bissau),Pedro PETERSONN (Université Charles Piaget, Luanda), Paul Albert ONDO-ESSA (Université El Hadj Omar Bongo, Libreville), Boubacar DIALLO (Université Sanfounia, Conakry), Bernadette Kassi ( Université du Québec en Outaouais – UQO), Mamadou SANGHARE (Dpt Maths, FST, UCAD).
SOMMAIRE Avant-propos Par le Prof. Amadou Abdoul SOW......................................9.............Malick NDIAYE ::Problématique du Colloque Quête de Sens et e e Représentations du Futur en Sénégambie du XV au milieu du XIX siècle : Regard (s) Nouveau (x) ..........................................................11Mandiomé THIAM:Poterie et univers mental au Sénégal: introduction au patrimoine immatériel.............................................. 15 Mbacké DIAGNE:: lesDéveloppement des langues africaines médiums d’enseignement.................................................................... 35 Fatou SARR:Ndaté Yalla Mbodj:le parachèvement du processus de prise de pouvoir par les femmes au Waalo.................................... 49 L. CAPO-CHICHI:Narrators and Plot in Amma Darko’s fiction.. 59 Mame Demba THIAM:De la carte coloniale à la génération des Google-maps, au Sénégal et en Afrique Occidentale (1907-2008). Une histoire de la géographie en palimpsestes......................................... 79 Lamine NDIAYE: Le lendemain des « Mensonges»: pour une socioanthropologie des imaginaires du futur................................... 105 Mouhamadou TOP:La contribution de Shaikh Musa Kamara à la e connaissance de l’histoire du Sénégal et de la Mauritanie entre le XV e et le début du XIX siècle...................115............................................... Abderrahmane NGAIDE:Archéologie partielle du sens des discours autour de l’esclavage9.....21.................................................... Mamadou NDIAYE:La fête de la vache chez les Peuls du fouladou ou la perpétuation du rite du sel...................................................... 141
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Boubé NAMAÏWA:Les principes de la bonne gouvernance chez e Al-Maghili et leurs influences sur les réformes du XIX siècle à Sokoto............................................................................................... 155 Mamadou CISSE:Joking Kinship and Discourse Theory:A Critical Approach to Language Study........................................................... 169Malick DIAGNE :La Palabre ou les enjeux d'une institution permanente dans l'aménagement du pouvoir dans les sociétés africaines traditionnelles..................................................................197Abou HAYDARA:Khali Madiakhaté Kala:« l’âme damnée » de la colonisation française...................................................................... 217 Mamadou Youry SALL :L’équation du patrimoine et la place de l’héritage dans les plans du futur.............................................229....... Abdoul Aziz KEBE :Inscription de Sens des traditions préislamiques chez Sergine Abdoul Aziz Sy Dàbbaax...................... 239Annexes :Programme Colloque253 ................................................... Thème 1 : «Quête de Sens et Représentations du Futur en e e Sénégambie du XV au milieu du XIX siècle» (02 février 2012) Thème 2 :Représentations du Futur auMéthodologie de l’étude : « Sénégal »(03 février 2012)
Avant-propos * Professeur Amadou Abdoul SOW Dans les différentes définitions qu’on donne du futur, nous trouvons celle-ci : «Lefutur, ou l'avenir, est l’ensemble des configurations possibles d'un système qui n'ont pas eu lieu. Dans la ligne du temps, le futur vient après le présent et le passé ». Toutefois, dans l’approche initiée dans le présent volume – ainsi que le lecteur attentif s’en rendra compte aisément – le futur est ce qui arrivera de toutes les manières, tandis que l’avenir qui ne s’imposera pas de lui-même, devra être ni plus ni moins, construit par l’homme. On l’aura compris, la tradition de Gaston Berger est passée par-là, et avec elle, l’inspiration de Senghor, initiateur de l’Université des Mutants de Gorée, dès la fin des années 60, pour préparer le Sénégal, et au-delà, l’Afrique de l’Ouest, à un avenir qui réside avant tout entre nos mains.  Partant de là, s’il est possible d’affirmer que :les membres de l'espèce humaine, à partir d'un certain âge, se distinguent par des capacités élevées de cognition, de conceptualisation et d'imagination qui leur permettent d'envisager le futur proche et de s'y projeter, mais aussi d'imaginer des futurs possibles plus lointains où vivront ceux qu'on appelle maintenant les générations futures, il est non moins vrai qu’aucune discipline académique prise isolément, aucun savoir traditionnel ou moderne, aucune forme de connaissance, de conscience ou de représentation ne saurait, à l’état isolé, résoudre l’énigme multimillénaire de la construction de l’Avenir, et que par conséquent, la Prospective sera plus que jamais le lieu de rencontre, mais aussi de synthèse de tous les savoirs, de toutes les disciplines, de toutes les professions et de tous les arts – si tant qu’elle se destine à ouvrir à l’Humanité, en Afrique ou ailleurs, les avantages d’un Destin collectif maîtrisé.  Et pour cause ! Le père de la Prospective n’a-t-il pas écrit: « L’avenir n’est pas seulement ce qui peut « arriver » ou ce qui a le plus de chances de se produire. Il est aussi dans une proportion qui ne cesse de croître ce que nous aurons voulu qu’il fût » ?  Ce qui donc change avec les initiatives entreprises par la Revue Cours nouveau, ce n’est pas seulement un rapport nouveau au Temps et à l’Histoire, mais le processus de mise en commun et en synergie de
* Doyen de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines, Université Cheikh Anta DIOP de Dakar.
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tous les savoirs et de toutes les compétences – académiques et non académiques, universitaires et non-universitaires, modernes et traditionnels, anciens et nouveaux – pour ensemble préparer un Avenir qui ne viendra pas de lui-même. Mais, peut-on sérieusement regarder droit devant sans honorer le devoir de mémoire qui rattache les collectivités à leur passé, les sociétés à leur histoire, les hommes à leur(s) culture(s) et à leur (s) tradition (s) ? Comme l’écrit Michel Godet dansManuel de prospective stratégique (1997) « si l'histoire ne se répète pas, les comportements humains se reproduisent ». C’est dire donc que la Prospective doit nécessairement s'appuyer sur des analyses rétrospectives en revisitant la mémoire du passé humain, en particulier, les manières dont les sociétés qui précèdent la nôtre, se représentaient leur propre futur..  Le philosophe Souleymane Bachir DIAGNE ne nous rappelle-t-il pas aussi que « …l’homme est le seul animal chez qui l’être se pose en question? »  Si les domaines de la Prospective sont variés- on parle du reste de la Prospective comme « indiscipline intellectuelle » -, la démarche quant à elle interpelle plus, à notre avis, les Sciences Humaines et Sociales, disciplines qui posent le Futur en termes de : relations entre l’Homme et son environnement, pour construire son futur. En effet le Futur est à construire, à partir du Passé et en regardant le Présent avec les yeux du Futur. Tel est le défi que les initiateurs de la Revue Africaine de Stratégie et de Prospective ont voulu relever.  Les articles qui constituent ce présent volume sont la preuve de la nécessaire interdisciplinarité pour penser le Futur, réfléchir le Futur, construire le Futur, c’est-à-dire imaginer, sinon inventer les avenirs possibles. La Revue Africaine de Stratégie et de Prospective est ainsi ouverte à toutes les disciplines, car «s’ouvrir aux autres est un combat».  Bon vent à la Revue Africaine de Stratégie et de Prospective dont les trois premières parutions ainsi que les Colloques et les Séminaires, les Ateliers comme les enquêtes de terrain, ont fini de faire la notoriété auprès d’un public avisé. Dakar, le 26 avril 2012
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