Un anthropologue dans Second life
472 pages
Français

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Un anthropologue dans Second life , livre ebook

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Description

Second Life est l'un des plus importants mondes virtuels actuels fréquentés par des millions de personnes. Tom Boellstorff y a réalisé plus de deux ans d'enquête de terrain. Il a vécu parmi ses résidents comme le font communément les anthropologues pour connaître des cultures et des groupes sociaux dans le monde que nous qualifions de "réel". Il a mené ses recherches par la médiation de son avatar "Tom Bukowski" pour étudier de nombreux aspects de cette nouvelle dimension de la vie humaine.

Sujets

Informations

Publié par
Date de parution 15 mai 2013
Nombre de lectures 167
EAN13 9782336666662
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Informations légales : prix de location à la page 0,1700€. Cette information est donnée uniquement à titre indicatif conformément à la législation en vigueur.

Extrait

Couverture
4e de couverture
Déjà parus dans la même collection
Déjà parus dans la même collection :
C HANSON Philippe, La blessure du nom. Une anthropologie d’une séquelle de l’esclavage aux Antilles-Guyane , 2008.
L AZARO Christophe, La liberté logicielle. Une ethnographie des pratiques d’échange et de coopération au sein de la communauté Debian , 2008.
O LIVIER de Sardan Jean-Pierre, La rigueur du qualitatif. Les contraintes empiriques de l’interprétation socio-anthropologique , 2008.
V UILLEMENOT Anne-Marie, La yourte et la mesure du monde. Avec les nomades au Kazakhstan , 2009.
A GIER Michel, Esquisses d’une anthropologie de la ville. Lieux, situations, mouvements , 2009.
S INGLETON Mike, Histoires d’eaux africaines. Essais d’anthropologie impliquée , 2010.
L AURENT Pierre-Joseph, Beautés imaginaires. Anthropologie du corps et de la parenté , 2010.
C HANSON Philippe, Variations métisses. Dix métaphores pour penser le métissage , 2011.
P ICCOLI Emmanuelle, Les Rondes paysannes. Vigilance, politique et justice dans les Andes péruviennes , 2011.
J AMOULLE Pascale et M AZZOCCHETTI Jacinthe, Adolescences en exil , 2011.
M EIERS Bénédicte, Le Dieu de Maman Olangi , 2013.
Titre
Tom Boellstorff
Trad. et révision scientifique par Grégory Dhen & Olivier Servais, avec la collaboration de Guy Monfort
UN ANTHROPOLOGUE DANS SECOND LIFE
Une expérience de l’humanité virtuelle
ANTHROPOLOGIE PROSPECTIVE • n° 11
Copyright

T ITRE ORIGINAL :
Coming of Age in Second Life :
An Anthropologist Explores the Virtually Human ,
publié par Princeton University Press, New Jersey, USA, 2008.
Mise en page : CW Design
D/2013/4910/13
EAN Epub : 9782336666662
2013, pour la traduction française
© Academia-L’Harmattan s.a.
Grand’Place, 29
B-1348 Louvain-la-neuve
Tous droits de reproduction, d’adaptation ou de traduction, par quelque procédé que ce soit, réservés pour tous pays sans l’autorisation de l’éditeur ou de ses ayants droit.
www.editions-academia.be
Remerciements pour la traduction française
Mes remerciements les plus sincères vont à Olivier Servais. Sans son intérêt passionné pour mon travail et la question des recherches ethnographiques en ligne, cette traduction n’aurait jamais vu le jour. Que ce soit pour la coordination, l’adaptation scientifique et le financement de la traduction, autant que pour les détails de la traduction elle-même, son soutien a été crucial. Ce fut un honneur de travailler avec Olivier, à distance, à Irvine, ou à Long Beach. La possibilité d’établir des relations intellectuelles avec lui et ses collègues de l’Université catholique de Louvain fut un atout inattendu et important pour ce projet.
Grégory Dhen a également été au centre de cette traduction. Il a non seulement aidé à la coordination de la traduction, avec enthousiasme et professionnalisme, mais il a aussi vérifié de nombreux aspects techniques de la traduction elle-même. Durant la première phase de ce projet de traduction, Greg a réussi à venir en Californie et à suivre un de mes cours, allant jusqu’à habiter chez moi. Il est rare qu’un soutien à une traduction aille jusqu’à promener le chien de l’auteur !
Il a été capital d’avoir le soutien à la fois d’Olivier et de Greg tout au long de ce parcours semé d’embûches. Je tiens en outre à leur exprimer mes vifs remerciements pour la préface à cette traduction française. Il s’agit d’un travail académique important au plein sens du terme, un essai d’analyse qui met mon travail en relation avec une série de débats de l’anthropologie francophone et au-delà. C’est vraiment un travail de collaboration et d’échanges qui dépasse mes propres perspectives et ouvre à de fascinants horizons de recherche.
Je n’ai malheureusement pas pu participer de manière importante à ce projet de traduction à cause de mon manque de compétences en français. Par le passé, j’ai aidé à traduire certains de mes travaux en langue indonésienne, et j’ai appris à cette occasion combien le travail de traduction peut être difficile. Pour cette raison, je suis profondément reconnaissant à Guy Monfort, maître de langue anglaise à l’Université de Louvain à Mons, qui a réalisé la première version de la traduction de ce livre. Cela non seulement comprenait les premiers efforts de traduction, rendus ardus par l’existence dans mon livre de concepts tout à fait nouveaux, mais consistait aussi à trouver, quand elles existaient, des versions françaises des citations que j’utilise. Il s’agissait d’une entreprise difficile et souvent ingrate, et je suis éternellement redevable au professeur Monfort pour son travail sur mon manuscrit.
Cécile Wéry, ancienne secrétaire de rédaction de la revue Recherches Sociologiques et Anthropologiques et maintenant réviseuse de la collection « Anthropologie Prospective », a lu deux fois l’ensemble du manuscrit traduit et scrupuleusement aidé à corriger des erreurs dans le texte, d’orthographe et de style.
C’est Pierre-Joseph Laurent, directeur du Laboratoire d’Anthropologie Prospective (LAAP), qui, lors de ses vacances d’été, en 2009, a lu le livre sur une plage italienne et a évoqué la possibilité d’une traduction. Je lui suis, bien entendu, très reconnaissant de cette suggestion ! Il en a non seulement conseillé la traduction, mais a aussi parcouru plusieurs chapitres du projet de traduction et suggéré des corrections. Il a aussi dispensé ses conseils à de nombreuses reprises. Jacinthe Mazzocchetti et Anne-Marie Vuillemenot également lectrices de plusieurs parties du projet, et conseillères à plusieurs moments charnières, ont contribué au succès du travail. Emmanuelle Piccoli a apporté un important soutien logistique, aidant à coordonner avec l’éditeur un nombre incalculable de questions organisationnelles et matérielles.
Yves Wellemans, directeur des Éditions Academia, a pris un risque en fournissant un soutien financier pour le projet. Je lui suis reconnaissant de ce pari, qui témoigne une fois encore de son intérêt continu pour la publication de travaux aux frontières de la recherche anthropologique. J’espère que le risque en vaudra la chandelle ! Sidonie Maissin, l’assistante de production en charge de la collection, a suivi le manuscrit à travers tout le processus d’élaboration. Enfin, Hélène Debongnie a conçu la couverture de cette version française.
À toutes ces personnes, je tiens à exprimer mes sincères remerciements pour leur soutien. Je ne sais pas comment je pourrai un jour régler ma dette à leur égard, elle est immense ! Espérons sincèrement que cette traduction constituera une pierre dans l’édification de notre communauté scientifique, et qu’elle contribuera largement aux débats importants sur la technologie et la société en cette période de changement, empreint à la fois de crainte, mais aussi ouvrant à bien des nouvelles opportunités pour l’humain.
Tom B OELLSTORFF
Remerciements pour l’édition anglaise
Une des choses que je préfère comme anthropologue, c’est la flexibilité que ce métier offre en termes de projets de recherche, et, dans mon cas, ce passage de l’Indonésie à un monde virtuel. En ajoutant les mondes virtuels à mon panel de compétences en fait de recherche, j’ai pu compter sur l’expérience et le soutien de toute une gamme de penseurs à l’intérieur et à l’extérieur du monde académique. Sans eux, ce livre original n’aurait pas été possible.
Avant tout, je suis reconnaissant envers les citoyens de Second Life. J’ai utilisé des pseudonymes dans tout le corps du texte de ce livre afin de protéger leur confidentialité et ne puis donc les remercier nommément. Mais ce sont leurs pensées, leurs actions et leurs rêves qui sont la principale source d’inspiration de ce livre. Comme dans le cas de ma recherche en Indonésie, je suis toujours surpris par l’ampleur et la profondeur de la bonté humaine, la volonté des personnes à échanger avec moi sur leur vie, en poussant mes réflexions dans des directions que je n’aurais jamais pu prévoir. Je vois mes amis résidents de Second Life avant tout comme des collègues et des interlocuteurs, et non comme des « informateurs » (un terme que je n’utilise d’ailleurs pas dans mon écriture).
Grâce à la perspective de recherche adoptée dans ce projet, je n’ai pas eu à mener des recherches au sein de Linden Lab, la société qui possède et gère Second Life.

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