Rendez-vous à Phoenix

Tony Sandoval

Description

Tony Sandoval est né dans le nord ouest du Mexique. La tentation du passage de la frontière le gagne peu à peu et c'est sa rencontre avec une américaine qui va le décider à franchir le pas. Mais pas d'illusion à avoir, il n'obtiendra pas le visa espéré. Il décide donc de passer clandestinement et traine le long de la ligne. Le hasard va le mettre en contact avec un groupe qui a décidé lui aussi d'affronter le mur, les barbelés et les gardes américains.

Sujets

• Aventure

Informations

• Publié par: Editions Paquet
• Date de parution: 20 avril 2016
• Nombre de lectures: 29
• EAN13: 9782888907688
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 86 Mo

Extrait

Du même auteur :

Aux éditions Paquet

· 1 000 tempêtes

· Artbook#1

· Les Bêtises de Xinophixerox

· Le Cadavre et le Sofa

· Doomboy

· Les Échos invisibles avec Grazia La Padula

· Nocturno

· Le Serpent d’eau

· Sketchbook

· Un regard par-dessus l’épaule avec Pierre Paquet

© Éditions Paquet 2016 Tous droits de reproduction, de traduction et d’adaptation réservés pour tous pays.

www.editionspaquet.com

Traduit de l’espagnol par Julie Rossini Première édition · PAO : StoneBundle.ch Édition numérique ∙ PAO: StoneBundle.ch ISBN : 978-2-88890-768-8 · Dépôt légal : avril 2016 ISBN: 9782889521944 Print arranged by WeBundle Group in EU Dépôt légal : juin 2022

TONY SANDOVAL

Récit autobiographique d’une histoire clandestine.

Aux environs de Nogales, Sonora.

5

Bordel! Cette fois-ci elles sont définitivement hors course!

En plus elles schlinguent! Tant pis, je vais faire sans…

6

…mais je vais me ruiner les pieds!

Ça me saoule de me sentir comme un délinquant!

Quelques semaines plus tôt…

Le téléphone a ce pouvoir de ne pas connaître de frontière. Au bout du fil, ma petite amie titulaire, elle, d'un passeport américain.

Faut dire que je porte la poisse.

Non… aucune explication… refus catégorique…

 Mais tu sais très bien que dans un an je n'aurai pas plus de garantie.

7

Espérons qu'aujourd'hui la chance soit au rendez-vous…

Le seul mot sympathique du consulat était de m'inviter à retenter ma chance dans un an!!!

Au fond de moi-même, je me voyais très bien installé aux States en train de dessiner des super-héros pour les majors américaines.

Une fois là-bas, je pourrais aller dans les festivals BD pour présenter mes planches…

Mais la réalité c'est que j'étais fauché et j'étouffais dans mon village!

8

Non… ne pleure pas…

Et si je venais quand même?

J'avais de plus en plus de frustrations.