Ovale-Heureux Combattants

David Gouzil

Description

Le rugby à quinze est un sport populaire, avec une tradition et un enracinement anciens, en Afrique du Sud, en Angleterre, en Argentine, en Australie, au Canada, en Écosse, en Irlande, en Nouvelle-Zélande, au pays de Galles et... En France bien entendu !Sport Roi dans nos contrées du Sud mais pas que... C'est le sport national qui fait de pus en plus d’adeptes. L’auteur, avec son talent légendaire, nous fait pénétrer dans cette histoire d’hommes. Son crayon malicieux nous conte l’origine de ce sport, ses règles, ses troisièmes mi-temps et l’engouement qu’il procure...L’auteur invite donc les plus grands.

Sujets

• Histoire
• Rugby

Informations

• Publié par: Editions Les points sur les i
• Date de parution: 01 décembre 2009
• Nombre de lectures: 54
• EAN13: 9782359302042
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 1 Mo

Extrait

Textes & Illustrations
DAVID GOUZIL
OVALE-HEUREUX COMBATTANTS
Ovale-heureux combattants - Droits réservés
ISBN : 978-2-35930-116-8
©SARL Les points sur les i Editeurs
16 Bd. Saint-Germain
75 005 Paris
www.i-editions.com

(en mêlée)
Le rugby… Sport d’hommes s’il en est !
La légende veut qu’il ait été inventé en 1823 par William Webb-Ellis, qui, au cours d’un match de football, aurait pris le ballon à la main pour aller le déposer derrière la ligne adverse. Tout cela se serait passé dans la ville de Rugby, en Angleterre.
Mais nous, petits Français, qui avons depuis toujours une dent contre les Anglais (comme les Écossais et les Irlandais, qui eux, ont carrément un dentier), on va mettre les choses au poin(g) !
Chacun sait que dans certaines régions, on roule les R, qui ressemblent alors à des L… et les gars du Sud-Ouest ne prononcent pas le G, de Rugby !
Donc… Le rugby s’appelle ainsi car il a été créé dans une petite bourgade des Hautes-Pyrénées, le village de Luby.
Le petit Ernest Bardoulasse venait de ramasser des betteraves avec son père, Maurice, et son cousin, Auguste. Arrivent alors les voisins, la famille Huggins. Le père, John, est accompagné de ses deux fils, Matthew et Brian. Ceux-ci, des Anglais, avaient acheté la maison voisine des Bardoulasse depuis quelques mois, et ils y venaient en vacances. Ou plutôt, les envahir, disait Maurice.
John Huggins interpelle Ernest, lui disant qu’il avait ramassé une betterave chez lui. Ernest assure que ce n’est pas vrai. Huggins lève la voix. Maurice lève le poing. Le poing tombe. Huggins aussi. Brian saute sur Ernest pour récupérer la betterave. Il le plaque. Ernest voit son cousin Auguste derrière lui, il lui fait une passe sautée, comme les pommes de terre qu’ils ramasseront ensuite. Auguste a la betterave bien en main, il court vers les piquets qui délimitent l’entrée du jardin… Matthew est devant lui, dernier rempart. Auguste feinte de partir vers la gauche, puis part vers la droite. Magnifique crochet, comme celui de son oncle Maurice sur le nez de John Huggins.
Auguste passe entre les piquets, et aplatit la betterave sur la table de la cuisine de sa tante Gisèle.
Ernest et Maurice le suivent. « Ils veulent la récupérer, ma betterave ? Qu’ils essayent ! Qu’ils essayent ! » L’essai était né.
Gisèle prend les choses en main. « On va la découper, en petits dés. Ils ne la reconnaîtront pas, s’ils viennent. On va la transformer, cette betterave ! » La transformation était née.
« Oui » dit Maurice… « On va faire notre cuisine, et avec les rosbifs, ça va être l’affrontement, face à face, s’ils viennent s’en mêler ! » La mêlée était née.
C’est ainsi qu’est né le luby, dans le sud ouest de la France, cong…