En j'ai pensé que la majorité desélèves quitterait l'établissement avec l'attes tation en poche Je participais alors en tant que documentaliste du collège au groupe de tra vail ministériel chargé d'expliquer les textes du BO qui venait de paraître et de produire des séquences

Description

Niveau: Secondaire, Collège, Troisième
S'ORGANISER, ÉCHANGER 31 B 2 i, C 2 i En 2000-2001, j'ai pensé que la majorité desélèves quitterait l'établissement avec l'attes-tation en poche. Je participais alors, en tant que documentaliste du collège, au groupe de tra- vail ministériel chargé d'expliquer les textes du BO, qui venait de paraître, et de produire des séquences. L'année suivante, je coanime un stage PAF sur le B2i, au sein même du collège… Les actions permanentes de formation des élèves à la recherche documentaire menées au CDI depuis 1995 sont aussitôt repensées et les actions ponc- tuelles systématiquement construites de façon à valider des items. Puis la création d'une classe à option nouvelles technologies est l'occasion, pen- dant les trois ans de son existence et pour 25 élèves de 3e, d'obtenir leur attestation. À la fermeture de l'option, c'est le retour en arrière. Seules demeurent les actions (régulière- ment actualisées) menées au CDI avec le profes- seur d'éducation musicale, partenaire de la pre- mière heure. Rien ne bouge, malgré les textes. Pourtant, en dépit de fortes réticences et de blo- cages persistants, fin 2003, un embryon de salle multimédia finit par voir le jour. Les facteurs du déclenchement À la rentrée 2005, un professeur de technologie devient personne-ressource.

• b2i sans le savoir


• rénovation des actions péda- gogiques et des actions d'animation


• charge supplémentaire de travail


• document de travail produit par le groupe de réflexion infodoc1


• actions permanentes de formation des élèves

Sujets

• Troisième
• collège
• Rosny-sous-Bois
• Goussainville

Informations

• Publié par: profil-shawyag-2012
• Nombre de lectures: 19
• Langue: Français

Extrait

S’ORGANISER, ÉCHANGER

31

B

2

i

,

C

2

i

E

n 2000-2001,

j’ai pensé que la majorité des

élèves quitterait l’établissement avec l’attes-

tation en poche. Je participais alors, en tant

que documentaliste du collège, au groupe de tra-

vail ministériel chargé d’expliquer les textes du

BO, qui venait de paraître, et de produire des

séquences.

L’année suivante, je coanime un stage PAF sur

le B2i, au sein même du collège… Les actions

permanentes de formation des élèves à la

recherche documentaire menées au CDI depuis

1995 sont aussitôt repensées et les actions ponc-

tuelles systématiquement construites de façon à

valider des items. Puis la création d’une classe à

option nouvelles technologies est l’occasion, pen-

dant les trois ans de son existence et pour 25

élèves de 3

e

, d’obtenir leur attestation.

À la fermeture de l’option, c’est le retour en

arrière. Seules demeurent les actions (régulière-

ment actualisées) menées au CDI avec le profes-

seur d’éducation musicale, partenaire de la pre-

mière heure. Rien ne bouge, malgré les textes.

Pourtant, en dépit de fortes réticences et de blo-

cages persistants, fin 2003, un embryon de salle

multimédia finit par voir le jour.

Les facteurs du déclenchement

À la rentrée 2005, un professeur de technologie

devient personne-ressource. Cette aide non négli-

geable me donne l’opportunité de transférer une

partie de mes activités techniques (gestion de la

salle, entretien des machines, etc.) pour me

concentrer sur la rénovation des actions péda-

gogiques et des actions d’animation et de forma-

tion en direction des professeurs, même si peu y

participent.

Il y a donc enfin quelqu’un pour relayer l’infor-

mation, proposer également des actions et des

formations. Plus important encore, il y a aussi

tout simplement

quelqu’un d’autre

, qui n’a ni

la même personnalité, ni les mêmes fonctions que

moi mais qui partage les mêmes objectifs.

Dans le même temps, le chef d’établissement

reçoit des consignes pour accélérer la mise en

place du B2i. Pour préparer une réunion d’infor-

Mise en place du B2i au collège

Langevin-Wallon à Rosny-sous-Bois (93)

et Montaigne à Goussainville (95)

Comment le B2i fait d’abord long feu dans

un collège pourtant prédisposé à l’accueillir,

puis démarre à force de persévérance.

Brigitte Pierrat

PROFESSEUR-DOCUMENTALISTE

COLLÈGE LANGEVIN-WALLON, ROSNY-SOUS-BOIS (93)

Le CDI du collège Langevin-Wallon.

1. Vaincre les réticences