L'essentiel du Cameroun numéro 187

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• Publié par: essentielcameroun
• Publié le: 22 août 2018
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• Langue: Français
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DU CAMEROUN 400Fcfa

Directeur de la publication: Antoine WONGO AHANDA Bi hebdomadaire d’information et d’analyse N°187 mercredi 22 août 2018 Recépissé de déclaration N° 083/RDPOP/JO5/SAAJP ACCORDS DE GREENTREE CÉLÉBRATION LA TABASKI Le Cameroun DE LA PAIX P. 8 pleure Annan

Et se souvient K L’ o a f n i ci A e n n n s a e n cré e t s a d négeri dt e éral des Na B tions Un a ies bre k 2002, l a ’accord s de Gree s ntree i signé le 12 juin écédé le 18 août 2018. Cour Internationale de Justice (CIJ) du 10 octo- est entré dans la mémoire collective des 2006 entre les présidents Paul Biya, Olusegun Camerounais comme celui qui a contribué à la Obasanjo, et le secrétaire général des Nations résolution pacifique du différend frontalier Unies, Kofi Annan a confirmé la camerounité de entre le Cameroun et le Nigeria sur la presqu’île Bakassi devenue effective en 2008. camerounaise de Bakassi. Après l’arrêt de la P. 12 LE SOUS-PREFET DE FIGUIL, SON ÉPOUSE ADIEU À ARETHA ET SES DEUX ENFANTS PÉRISSENT DANS P. 14 FRANKLIN UN ACCIDENT À MEIGANGA P. 7 LA REINE DE LA SOUL

LIONS INDOMPTABLES LES 23 DE SEEDORF POUR MORONI Adrien Tameze, Jérôme Onguéné, Paul Georges Ntep, les nouveaux convoqués dans la tanière. P. 15

Pp. 2-5

LES RECOURS DES FARCEURS JEAN DE DIEU MOMO SE LACHE LE PLAN D’AKERE MUNA CONTRE LES CORROMPUS COMMUNICATION L’ARMÉE NE CACHE PLUS RIEN Engagée dans la traque des terroristes dans le Nord-ouest et le Sud-ouest, l’armée dévoile désormais au jour le jour photos à l’appui ses succès et ses difficultés. P. 6

INFOS DE LA SEMAINE POLITIQUE/ÉCONOMIE/ MONDE/ SOCIAL

CHRONIQUE DE PRÉ-CAMPAGNE

CONTENTIEUX PRÉ-ÉLECTORAL Le Conseil constitutionnel rejette tous les recours Les candidats à la candidature pour l’élection présidentielle du 07 octobre prochain ayant introduit des recours au Conseil constitutionnel ont vu leur requête rejetée par la haute juridiction. dature d’Olivier Bile sera pourtant rendu à la Trésorerie centrale de rejeté car pour le conseil Yaoundé nuitamment à l’effet de d’ELECAM, Olivier Bilé a déposé verser les fonds relatifs à sa caution, un dossier incomplet et ce dossier il reste tout de même embarrassant doit être rejeté. Il a également ajouté de convaincre ceux qui auraient pu que le travail dans les administra- voter pour lui de croire que leur tions publiques commence à 7h30 et candidat a attendu le dernier jour, prend fin à 15h30. Malgré la pré- après la tombée de la nuit, pour aller sence du dossier de l’huissier de jus- déposer 30 millions à la trésorerie. tice qu’il a requis ce 19 juillet 2018 On se demandera aussi comment pour constater l’absence des fonc- des personnes qui ont eu le courage tionnaires de la Trésorerie centrale de trainer une institution devant la de Yaoundé, le Conseil a décidé justice expliquent leur incapacité à d’appliquer la loi et a confirmé le produire des pièces nécessaires à la rejet du dossier. Les membres du constitution de leur dossier. Ce fut Christophe Mvondo des 30 millions de FCFA nécessaires Conseil constitutionnel ont jugé fan- donc une plaisanterie qui a mobilisé pour la caution du candidat. Olivier taisistes ces candidatures et les des institutions pour offrir aux Bile a indiqué devant le Conseil recours introduits. Dans les dossiers Camerounais, un spectacle qui n’ho- ous recalés. Les candidats à la constitutionnel qu’il n’a pas pu faire des candidats, il manquait des docu- nore pas la classe politique natio- candidature en vue de la pré- T de la Trésorerie centrale de Yaoundé ce versement parce que les agents ments aussi ordinaires que des nale. On le voit, il n’y aura que neuf sidentielle du 07 octobre pro- extraits de casier judiciaire, les candidats à la présidentielle du 07 chain n’ont pas convaincu le Conseil ont fermé les bureaux le 19 juillet extraits d’actes de naissance et octobre 2018 : Paul Biya, candidat constitutionnel. Les 12 recours ont 2018 aux environs de 19 heures alors même des lettres d’investitures qui du RDPC, Joshua Osih du SDF, été rejetés. Le contentieux pré-élec- que, selon lui, ELECAM aurait fait faisaient d’eux des candidats à la Maurice Kamto du MRC, Libii toral a en effet été vidé le 17 août circuler une information qui deman- présidentielle. Cabral (UNIVERS), Serge Matomba dernier. dait à tous les services engagés pour On comprend alors pourquoi la du PURS, Akere Muna du FPD, L’un des requérants les plus en vue l’opération relative à la composition haute juridiction a rejeté l’ensemble Ndam Njoya de l’UDC et Ndifor A. était Olivier Bile, le président natio- des dossiers de candidature pour des recours. Si Olivier Bile, ancien Franklin du MCNC. nal de l’Union pour la fraternité et la l’élection présidentielle de rester candidat à la présidentielle de 2011 prospérité (UFP), dont le dossier fonctionnels jusqu’à 24 heures. Le continue de jouir d’une présomp- avait été rejeté par ELECAM pour recours en réhabilitation de la candi- tion de foi pour avoir déclaré s’être absence du certificat de versement

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Directeur de la publication : Antoine Wongo Ahanda DU CAMEROUN Coordonnateur de la Rédaction : Christophe Mvondo Rédacteur en Chef Informations générales : Abraham Ndjana Modo Rédacteur en Chef Enquêtes et dossiers : Blaise Nnang Chroniqueurs : Alphonse Ateba Ndoumou, Bartho Amugu Rédaction: Charles Nwanochi, René Noël Atangana, Arnaud Joseph Etoundi, Marc Mounga, Aboubakar Yero,

N°187 mercredi 22 août 2018- L’ESSENTIEL DU CAMEROUN

Ahmed Abdou-Aziz, Rodolph Tanga, Mathieu Nathanaël Njog, Nomo Modo, Francis Nguélé, Nathalie Ahanda Relecture: Lionel Owona Webmaster: Jean-Francis Ahanda Commercial et Marketing: Roger Ngonda Yusi Soutien technique: Thomas Aurélien Ndassibou et Boris Manda Nkodo Stagiaires: Mercedes Beleheka, Alice Thècle Balla, Désiré Trésor Mbouné, Samiratou Hamadou, Rose Bertille Mbang Conception Graphique: Laurent ABAH © CREATIVE THINK ([phone]) Production: Eric Azegue Impresssion: SOPECAM Tirage: 4000 exemplaires Distribution: Eric Azegue https://www.facebook.com/EssentielCameroun

INFOS DE LA SEMAINE POLITIQUE/ÉCONOMIE/ MONDE/ SOCIAL CHRONIQUE DE PRÉ-CAMPAGNE

MEFOU ET AKONO Les chefs traditionnels de Ngoumou avec Paul Biya Ils l’ont réaffirmé dimanche dernier au cours d’une réunion tenue à Yaoundé en présence des membres du gouvernement, les responsables politiques et les élites extérieures. dente de la section RDPC, Lysette Nkodo, pements Etenga, Nkong-Abog, Nkonzock, présidente de la section OFRDPC et Nkongmeyos, Mvog-Tsoungui Mballa et ème Bérenger Ngono Etoundi, président de la Otélé et les 57 chefs de 3 degré ont offert section OJRDPC de Mefou et Akono-ouest, un tam-tam, symbolisant l’appel au rassem- des élites et forces vives de l’arrondissement blement des fils et filles de la Mefou et de Ngoumou. Les chefs traditionnels par la Akono. Pour assurer un vote utile au candi- voix de leur porte-parole, S.M Basile dat du RDPC le 07 octobre prochain, les res- Raymond Fouda a félicité leur fils Gaston ponsables politiques devront se mettre réso- Eloundou Essomba pour son entrée au gou- lument au travail pour s’assurer que les élec- vernement et remercié le chef de l’Etat pour teurs ont bel et bien retiré leurs cartes.« C’est le maintien de leur fille Marie Thérèse Abenatrès important de s’assurer que nos militants et Ondoa au ministère de la Promotion de lasympathisants sont en pocession de leurs cartes, Femme et de la Famille.éviter toute forme de violence avant, pendant et« Nous adressons une motion de soutien, de déférence et de remercie- après le scrutin dans tout le département de la ments au président Paul Biya pour tout et lui Mefou et Akono»,a indiqué Marie Thérèse promettons un votre à 100% le 07 octobre pro-En remerciant les chefs tra-Abena Ondoa. chain »,a souligné le porte-parole. Faisant un ditionnels pour leur initiative, Gaston diagnostic sincère et froid, il ressort que de Eloundou Essomba les a rassuré que tous les René Noël Atangana degré des quatre arrondissements de la multiples luttes et querelles intestines entre fils et filles ne ménageront aucun effort pour Mefou et Akono. Après Akono, Bikok, fils et filles de Mefou et Akono fragilisent la plébisciter leur candidat à 100%.« C’est dans Mbankomo, c’est Ngoumou qui a clôturé Qui veut aller loin ménage sa monture », a- dynamique politique d’antan. Ce qui favo-l’unité des cœurs qu’ensemble nous allons réélire dimanche dernier cette série de rencontres t-on coutume de dire. Les chefs tradi- « présence de Marie Thérèse Abena Ondoa, rise l’infiltration de plusieurs formationsle président Paul Biya, et de la plus belle des préparatoires à la campagne. On a noté la tionnels de la Mefou et Akono sont politiques.« Nous briserons ces petites poches manières »,a conclu le ministre Gaston déterminés à assurer leur plébiscite au prési- signalées çà et là pendant la campagne électorale.Eloundou Essomba. Vivement que la hache ministre de la Promotion de la Femme et de dent Paul Biya lors de la prochaine élection Seulement soyons unis et mettons-nous résolu-de guerre soit enterrée à jamais dans ce jeune la Famille et délégué permanent du Comité présidentielle. Depuis un mois, Gaston ment à la recherche d’une victoire écrasante pourdépartement qui a vu le jour sous l’ère du central du Rassemblement Démocratique du Eloundou Essomba, ministre de l’Eau et de notre président candidat »,a martelé Gaston Renouveau en 1992 et qui doit beaucoup au Peuple Camerounais (RDPC) dans la Mefou l’Energie a reçu à tour de rôle, en sa rési- Eloundou Essomba. Les six chefs des grou- candidat Paul Biya. ème ème et Akono par intérim, Tatiana Biloa, prési- dence à Yaoundé, tous les chefs de 2 et 3

PROGRAMME Akere Muna décline ses ambitions L’avocat anti-corruption rêve d’une révolution pacifique en 2018. Le candidat à la présidentielle du 07 octobre prochain , investi par le Front Populaire pour le Développement parle du Cameroun comme un bateau sans gouvernail.

Olivia Camille Ayissi (stagiaire)

e Akere se lance dans l’arène politique dans les années 90 en occurrence comme expert juridique du M Social Democratic Front (SDF). De là, il se découvre une vocation au sein de la Société civile : la lutte contre la corruption. Ce combat qui le tient à cœur l’a finalement conduit à s’investir dans la politique, pas en tant qu’obser- vateur mais plutôt comme acteur. Cet avocat voudrait construire une nouvelle République, un nouveau Cameroun, ici et maintenant.« Il faudra impérativement une nouvelle vision, une nouvelle énergie et par conséquent une nouvelle architecture politique, susceptible de sortir le pays de Paul Biya du gouffre du malaise socio-économique », affirme-t-il. Dans son projet de société, Akere Muna a insisté sur une révolution. Selon lui, il faudrait un changement complet de régime :« Le système actuel pendant 60 ans a été requinqué, revu, mais ça reste celui-là qui protège les dirigeants plutôt que les citoyens. Il faut tout remettre en place », dit-il. De ce fait dans la République qu’il propose, pour être ministre, il faudrait pas- ser par les législatives, à travers des critères (nombre de citoyen par député) bien établis. Dans les municipales, il a souhaité éradiquer les élections par liste. Les partis poli- tiques n’y existant plus. Sur le volet de la crise dans le Nord-ouest et le Sud-ouest, Akere Muna a désigné le Cameroun comme étant un pays riche mais pauvrement gouverné. En effet, selon lui, la forme actuelle qui est l’Etat unitaire décentralisé a échoué. Le pays a besoin d’une égalité de chance.« Deux hommes qui se dispu-

tent sont deux hommes qui n’ont pas discuté », affirme l’ancien bâtonnier. Il a aussi énuméré la justice, l’éducation et la santé comme les secteurs clés de la partie anglophone. Ainsi, il souhaite que la volonté du peuple soit faite. A propos de la corruption, le fait que le président deTransperancy Internationalse représente aujourd’hui à l’élection présiden- tielle du Cameroun, accentue le combat qu’il mène depuis plus de 20 ans à savoir, lutter contre la corruption. D’abord la transparence dans les rapports, puis le passage à un sys- tème électronique dans les marchés publics comme les péages. Selon lui, le système actuel doit absolument avoir

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une visibilité. Sur le plan économique, comme projets, le candidat à la pré- sidentielle veut diminuer le taux de chômage au Cameroun. Pour les jeunes, il pense qu’une insertion de ces derniers dans les start-ups numériques, serait une importante contri- bution à la baisse du sous-emploi. De plus, l’Etat doit emme- ner les citoyens à s’impliquer dans la croissance économique de leur pays, en leur facilitant la tâche. Quant au volet moné- taire, il a invité les Camerounais à ne pas faire de l’argent un problème politique.« Le Franc CFA ne doit pas se mêler dans une discussion de passion qui rappelle notre passé colonial, des injustices que nous avons subies, sinon le Cameroun va sombrer dans le syndrome Brexit »,indique-t-il. Appelé à s’interroger sur le contentieux judiciaire avec sa sœur Ama Tuta Muna, Me Akere Muna dit que la famille Muna a appris à être indé- pendante.« Je vis de ce que je fais et j’ai des moyens pour payer et faire ce que je veux »,déclare l’ancien bâtonnier.« J’ai des amis qui m’accompagnent dans mon élan. J’ai travaillé pendant 40ans dans des sociétés importantes de ce monde. Rien ne peut compro- mettre à mon élection »,conclut-il. Certes, il a souligné qu’il vit dans une maison léguée par son feu père, mais il n’est pas entêté à cet héritage. De plus, la plainte reçue contre sa sœur cadette fait partie des droits qui sont les siens. Le reste dépendra de la justice. A la fin de ses propos, il a promis aux Camerounais un ave- nir radieux :« Chers compatriotes, j’ai sillonné tout le pays et j’ai compris votre souffrance. Il nous faut un gouvernement qui s’as- sure que tout acte qu’il pose soit dans l’intérêt du citoyen. Ensemble dès novembre, nous allons changer la donne afin que nous ayons un pays dans lequel nous serons tous fiers de vivre ». 3

INFOS DE LA SEMAINE POLITIQUE/ÉCONOMIE/ MONDE/ SOCIAL

CHRONIQUE DE PRÉ-CAMPAGNE RÉGION DE L’OUEST ELECAM fait le point de la préparation En prélude à l'élection présidentielle d'octobre prochain, Mouhamadou Boubaker, membre de l'organe en charge de l'organisation des élections au Cameroun est sur le terrain dans les démembrements de la région de l'Ouest. A Bandjoun, Baham, Bafang et sont frontaliers aux régions du Nord- Bangangté, les problèmes posés se résu- ouest et du Sud-ouest et plusieurs maient en quatre points essentiels : la déplacés séjournent dans ces circons- distribution des cartes électorales, l'affi- criptions administratives. Par ailleurs, chage des listes provisoires, les bureaux des exactions des terroristes se manifes- de vote et le matériel électoral. tent dans les arrondissements comme S'agissant de la distribution des cartes, Fongo Tongo, Batcham ou Babadjou. des stratégies ont été retenues : la sensi- L'Etat est conscient du problème et ras- bilisation par le canal des radios com- sure les populations. Toutes les mesures munautaires, les installations des seront prises pour assurer le 07 octobre équipes dans les marchés, les affiches et un vote dans la sérénité et la quiétude. les appels téléphoniques. En ce qui C'est un personnel d'ELECAM plus concerne les bureaux de vote, il y en a réconforté qui va poursuivre le proces- qui sont sans abris parce que les lieux sus électoral d'autant plus qu'il verra qui les abritaient sont défectueux ou ses effectifs renforcés et sera doté de qu'ils n'existent pas dans l'environne- nouveaux équipements et notamment ment des établissements scolaires. Il a d’un matériel roulant adapté au relief Jean Azele même rituel de travail est observé dans de la région. Avec ce moral audonc été préconisé d’acquérir le difficile toutes les étapes. Après la séance de tra- moment venu, des tentes fermées pour top, toutes les conditions sont réunies vail avec les autorités administratives que les opérations se déroulent aisé- afin que la régularité, l'objectivité, l'im- a visite de Mouhamadou (préfets et sous-préfets), il y a une réu- ment le jour du scrutin. Pour ce qui est partialité, la transparence et la sincérité Boubaker, membre du conseil L nion avec les membres de la commis- de la disponibilité du matériel électoral, du scrutin soient bien assurées. Le d’Elections Cameroon, l'a déjà sion mixte qui regroupe les membres il n’y a pas grand souci à se faire. membre du conseil électoral conduit dans les agences du Koung Khi, d’ELECAM et les partis politiques, puis Les étapes de Dschang et de Mbouda Mohamadou Boubakar est accompagné Hauts Plateaux, Haut Nkam, Ndé, des visites sur le terrain pour avoir une ont ajouté à leur ordre du jour l'épineux dans cette tournée par le délégué régio- Bamboutos et Menoua. Lundi dernier, il meilleure connaissance des situations problème de l'insécurité. Les départe- nal d’ELECAM de l'Ouest Tchuentcheu a été au Noun, avant la clôture de sa évoquées en séances de travail. ments de la Menoua et des Bamboutos Pene. tournée ce mercredi par la Mifi. Le

VILLAGE ÉLECTORAL Kamto appelle les siens à le soutenir C'était au cours de la visite qu'il a effectué dans la région de l’Ouest la semaine dernière.

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'était une tournée marathon pour le candidat du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC). Le Pr Maurice Kamto a été tour à tour à Malatouen et à Magba jeudi dernier. Le lendemain, le candidat à

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l’élection présidentielle était à Foumban, Koutaba et Foumbot tous des arrondissements du département Noun où l'UDC d'un autre natif de la région, à savoir Adamou Ndam Njoya a sa base. Samedi, ce fut le tour du Haut Nkam et le Ndé de l’accueillir. Les Bamboutos où le SDF de Joshua Osih a beaucoup de sympathisants a bouclé ce dimanche la

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tournée. Manifestement, celui qui va battre campagne sous le slogan« chan- geons l'avenir dans la paix »a décidé d'al- ler puiser au cœur des bastions des adversaires. Un accueil enthousiaste a été réservé dans toutes les étapes parcourues par le candidat Maurice Kamto. Il était accom- pagné pour la circonstance par une forte délégation dont le Pr Alain Fogue, avant la campagne proprement dite en vue de l’élection du 07 octobre 2018. Cinq points constituent le socle de son programme. Sur le plan politique, il compte ramener l'âge électoral à 18 ans, il proposera une élection à deux tours pour un mandat renouvelable une fois. Comme premier décret à signer en cas de son élection, ce sera l'article qui exige la déclaration des biens. Celui que ses adeptes nomment de«messie des jeunes», ou le«Moïse»du Cameroun, a aussi dans sa prise de parole évoqué les domaines de l'éducation et de la santé. S’agissant du premier domaine et s'adressant aux jeunes, il leur promet de

mener une lutte âpre contre le chômage avec la création dans les communes des unités de formations aux métiers. Quant à la santé, les femmes qui accouchent par césarienne seront prises en charge gratuitement. Une couverture sanitaire totale sera mise en place entre autres propositions. Le peuple saura davan- tage pendant la campagne électorale. Pour les responsables à la base cette venue du Pr Maurice Kamto dans le Ndé permettra une bonne implantation du parti. A retenir que dans les valises du candidat du MRC pendant la tour- née, il y avait un certain Célestin Njamen transfuse du SDF. Le mouve- ment pour la renaissance du Cameroun aura malheureusement forte à faire sur le terrain de l'Ouest avec le RDPC. Ce dernier pour montrer sa puissance a d'ailleurs organisé au même moment dans la ville de Bangangté, un grand meeting de remerciement à son prési- dent national qui a accepté de se pré- senter à la présidentielle prochaine.

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CHRONIQUE DE PRÉ-CAMPAGNE ME JEAN DE DIEU MOMO « On m’accuse d’avoir trahi le peuple Bamiléké » Le président des Patriotes Démocrates pour le Développement du Cameroun (PADDEC) et membre du Collectif des 20 partis politiques engagé en faveur de la candidature de Paul Biya nous a accordé un entretien pour clarifier son soutien à son adversaire idéologique pour l’élection présidentielle du 07 octobre 2018.

Interview réalisée par Mathieu Nathanaël Njog

PRÉCIS

«Oui, j’ai confessé mon mea culpa et reconnu que je m’étais trompé sur le président Paul Biya et sur son bilan.»

Monsieur le président du PADDEC, depuis le 20 juillet 2018, vous avez annoncé votre soutien à la candidature de Paul Biya. Peut- on savoir comment est né ce collectif dont les formations politiques et les leaders avaient jusque-là une vision politique dif- férente ? Le collectif G20 est né de la volonté de cer- tains leaders des partis politiques de coaliser leurs forces pour soutenir la candidature du président Paul Biya. Il faut savoir qu’à la veille d’une échéance électorale, les partis politiques se regroupent par affinités d’inté- rêts pour préparer les échéances. Autant les partis d’opposition se réunissent entre eux pour former cette coalition, autant les partis de la majorité électorale se réunissent à leur tour. Le G20 a pris une position intermédiaire au regard de la situation sécuritaire du pays attaqué au Nord par Boko Haram, au Sud- ouest et au Nord-ouest par les sécession- nistes ambazoniens sous fond de déstabilisa- tion étrangère comme au Mali, en République Centrafricaine et en Libye de Mouammar Kadhafi. Nous nous sommes rendu compte que dans un climat de guerre civile, les élections risquaient de précipiter notre pays dans le chaos comme en Irak de Sadam Hussein ou en Libye ou encore en Syrie de Assad en guerre depuis sept ans. Nous nous sommes concertés et nous avons saisi la tutelle des partis politiques, c'est-à-

dire le ministre de l’Administration territo- riale, pour lui faire part de notre décision afin d’éviter que notre regroupement en temps de guerre, soit mal interprété comme une manœuvre pour nuire au gouvernement. A ce stade, la vision politique des partis impor- tait peu de même que leur idéologie. Une seule chose nous a motivés, l’intégrité territo- riale de notre pays et la paix. Nous avons tous constaté que ce qui nous liait était cette même volonté de sauver la paix et le Cameroun de la prédation des forces étran- gères qui avaient déjà inféodé une partie importante de notre opposition depuis que la dénonciation du complot que certains lea- ders des partis d’opposition avaient concocté dans l’ambassade d’un pays ami à Yaoundé. Personnellement, j’étais au courant du projet d’assassinat du président de la République et de celui de profiter des élections pour desta- biliser le pays par la technique de«la masse critique», qui consiste à perdre les élections mais à proclamer qu’il y a eu des fraudes massives pour inciter les jeunes à descendre dans la rue pour protester, provoquer et obli- ger les forces de l’ordre à tirer dans la foule pour permettre à l’armée d’un pays ami à intervenir pour chasser le président Paul Biya, c’est aussi la technique du«chassement» ou de la révolution. Ils auraient dit :« Be ready to what is going to happen the next coming days !»

Que dites-vous à l’endroit de ceux qui sou- tiennent que c’est le ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, qui est à l’origine de cette coalition appelée désormais G 20 ? Le ministre Atanga Nji n’est pas l’initiateur du G20 mais étant ministre de l’Administration territoriale, nous l’avons prévenu pour que l’administration ne nous considère pas comme des fauteurs de trou- ble. Notre regroupement est pacifique. Nous nous sommes désolidarisés des autres lea- ders de l’opposition radicale et révolution- naire qui veulent la guerre dans notre pays pour accéder au pouvoir dans le sang et la misère de notre peuple comme en Côte d’Ivoire dont certains leaders sont les amis de l’actuel président.

Aujourd’hui, votre engagement vous vaut une vive critique au sein de l’opinion publique. Etes-vous un homme incompris ou alors comment justifiez-vous votre volte- face lorsqu’on sait que vous étiez un oppo- sant farouche au régime ? Six cadres de mon parti ont démissionné pour rejoindre le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC). Nous le déplorons car ils n’ont pas compris notre idéologie du patriotisme qui est amour de la patrie et du service de la patrie. Pour le PAD- DEC, le Cameroun passe avant toute autre considération politique et toute adversité idéologique avec le parti au pouvoir. La vérité est plus cruelle et nos militants ont failli tomber dans le piège. Certains électeurs

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croient que la présidence ayant été au Nord avec le président Ahmadou Ahidjo et au Sud avec le président Paul Biya, ils croient dur comme fer que le pouvoir doit absolument aller à l’Ouest en pays Bamiléké cette fois-ci. Ils ont interprété notre choix de soutenir la candidature du président Paul Biya comme une haute trahison tribale. Ils m’accusent, à mots à peine couverts, d’avoir trahi le peuple Bamileke, mon peuple et de n’avoir pas sou- tenu la candidature du candidat du village, le Pr Kamto Maurice. C’est là toute l’explica- tion de la cabale contre moi. On peut ergoter sur la trahison du peuple, ou sur le vote tribal dont j’aurai été le bénéfi- ciaire autrefois, mais la finalité consciente ou inconsciente est que j’ai trahi ma race en choi- sissant un candidat qui n’est pas du village. Les Bamiléké qui soutiennent le MRC ont envahi la toile avec des propos haineux depuis un certain temps et le climat de ter- reur qu’ils ont installé va desservir la cause Bamiléké. En effet, les Bamiléké disent qu’ils ont été marginalisés depuis l’indépendance, qu’ils sont le «caillou dans la chaussure »mais que paradoxalement ils sont les plus nom- breux, les plus riches, les plus intelligents et donc qu’en toute logique, le pouvoir leur revient naturellement. Evidemment, une telle posture effraie les autres tribus qui se voient menacées surtout lorsque les Bamiléké pro- clament que s’ils prennent le pouvoir, ils ne le rendraient plus jamais, ils vont donc confis- quer le pouvoir. En conséquence les autres peuples seront leurs esclaves et leur faire valoir puisqu’ils vont supprimer le système de l’équilibre régional.

De plus en plus, vous êtes résolument engagé à défendre le bilan de Paul Biya à la magistrature suprême. Dans ce cas, pouvez- vous nous dressez ce bilan, lorsqu’on sait qu’il y a quelques mois vous avez pour- fendu ce bilan dans un opus musical ? Oui, j’ai confessé mon mea culpa et reconnu que je m’étais trompé sur le président Paul Biya et sur son bilan. Mais les informations qui me sont disponibles en ce moment mon- trent un grand patriote qui sert son pays dans le silence, avec abnégation et en protégeant ses ressources du sous-sol et du sol. Et lorsqu’il a dit que le Cameroun n’est la chasse gardée de personne, on lui a rappelé les Accords du 31 décembre 1959 selon les- quels les richesses du sous-sol du Cameroun devaient être vendues en priorité à un pays ami et c’est lorsque ce pays n’en veut pas qu’il peut vendre ailleurs. Lorsque le prési- dent Biya a dit ce mot indépendantiste, on lui a tout de suite organisé une crise économique majeure et obligé à vendre toutes les sociétés d’Etat. On lui a fermé tous les robinets puisqu’il ne dispose pas de sa banque cen- trale et dépend du compte d’opérations en France comme les autres pays. Il a été contraint de vendre les sociétés d’Etat et d’al- ler au FMI. On peut dire que le président a viré de la droite vers la gauche et le résultat est que

notre coopération avec ces pays et notam- ment avec la Chine est une coopération gagnant-gagnant, c’est ce qui fait dire au pré- sident Paul Biya répondant à un journaliste français que« Nous coopérons avec la Chine comme avec la France, mais la Chine n’enlève rien à personne ! »Ainsi, le président a signé avec la Chine le plus grand contrat gagnant- gagnant qu’un pays n’ait jamais signé dans le monde (50%), le contrat d’exploitation par la Chine de notre Bauxite de Mini Martap et de Fongo-Tongo a été signé pour autoriser la Chine à créer au Cameroun la plus grande usine de fabrication automobile d’ici à 2020. Ce qui va apporter beaucoup d’emplois à notre jeunesse. Les autoroutes Douala – Yaoundé, Kribi, Nsimalen et autres sont en construction. Le barrage de Memve’ele va apporter l’énergie électrique pour nos indus- tries, le port en eau profonde de Kribi a été construit par les Chinois, etc.

De plus en plus, des observateurs avertis se demandent ce que vous entendez apporter de plus à la candidature de Paul Biya, lorsqu’on sait que deux semaines après votre engagement dans ce collectif, quasi- ment tout votre bureau politique et des res- ponsables locaux ont démissionné avec sacs et bagages ? Six personnes seulement de notre directoire ont démissionné. Nous le regrettons. Si le conducteur du bus PADDEC va vers la terre promise et que six passagers sautent par la fenêtre pour tomber dans la brousse, quelle est la responsabilité du conducteur du bus PADDEC ? S’ils ne veulent pas entrer dans la terre promise, ce n’est pas de ma faute, je déplore le fait que je n’ai pas pu leur ensei- gner notre idéologie. De mémoire d’homme avez-vous jamais assisté à une campagne présidentielle qui commence sur les chapeaux de roue comme celle-ci ? Qui occupe l’espace médiatique depuis bientôt un mois ? Le G20 n’est-ce pas ? Eh bien, nous lui apportons non seulement les voix de l’opposition radicale et la sincérité du scrutin et du soutien populaire à sa per- sonne, mais nous donnons un avertissement aux prédateurs embusqués qui utilisent cer- tains candidats de l’opposition néocoloniale comme chevaux de Troie pour déstabiliser notre pays.

Dites-nous comment est organisé le G20 ? Qui le pilote ? Comment fonctionne-il ? L’organisation du G20 est encore en train de se faire. Nous avons mis un peu d’argent ensemble pour aller en campagne. De la même manière nous avons cotisé de l’argent pour donner des conférences de presse à Yaoundé et à Douala. Nous allons également aller dans le grand Nord, à l’Est et à l’ouest pour porter notre message de paix et inviter les Camerounais à plébisciter le président Paul Biya afin de donner un message fort à ceux qui veulent déstabiliser notre pays pour lui voler ses nombreuses ressources minières et pétrolières.

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INFOS DE LA SEMAINE POLITIQUE/ ÉCONOMIE/ MONDE/SOCIAL ARMÉE RÉPUBLICAINE La grande muette communique sur ses exploits Malgré les accusations portées contre elles, l’armée camerounaise continue d’engranger des victoires face aux agressions des bandes armées qui menacent la paix et la sécurité dans la région du Nord-ouest et du Sud-ouest. Mercedes Beleheka

es faits d’armes des forces de l’ordre et de sécurité dans le D Sud-ouest ont été rendus publics par l’armée au moment où on avait plus de l’armée camerounaise que des reproches et des débats au sujet des exécutions des femmes et leurs enfants dans la partie septentrio- nale du Cameroun. On lui reproche également d’exercer la violence sur les populations dans la crise qui sévit dans les deux régions anglophones du pays. Au quotidien son travail est remis en cause, pourtant c’est une armée aux valeurs républicaines qui est engagée sur différents fronts à l’in- térieur et à l’extérieur du pays et qui veut désormais communiquer sur ses actions, son patriotisme et sa détermi- nation à défendre et préserver la paix. La preuve, celle qui se fait communé- ment appeler grande muette, utilise désormais les différents supports de communication traditionnels et numé- riques pour présenter au public les bilans de leurs opérations. L’un des plus récents publié sur la page face Facebook« Honneur et Fidélité »dresse le bilan d’une opération menée dans la nuit du 16 au 17 août dernier dans une localité située entre Mfuni et Yangchang aux environs d'Eyumojock, région du Sud-ouest. Il s’agit d’un important matériel consti- tué de« Un Ambaterro neutralisé, un capturé, Plusieurs blessés en fuite dans la forêt, trois (03) AK47 + six (06) BC Kalash + 520 munitions de 7.62*39. Un (01) BC de FAL + 03 minutions de 7, 62*51, Un (01) BC fusil TAVOR +11 munitions 5,56*45, 29 fusils de chasse + 1137 minutions cal 12, deux (02) gre- nades défensives, quatre (04) jumelles, un (01) groupe électrogène, une (01) plaque solaire, trois (03) motos, une Batterie d'engin lourd ; Un (01) T.shirt ADF et 01 pantalon tenue F1 ; Des gris-gris ; Une (01) antenne Canal+, Une dizaine de sacs de riz, Les ustensiles de cuisine et des cen- taines de bouteilles de dry-Gin ». Conscient de leur travail dans la pré- servation de la paix au Cameroun, le public aussi bien virtuel(internautes) que physique n’a de cesse d’encoura- ger l’armée camerounaise. Au lende- main de l’incident du Sud-ouest, c’est à travers une correspondance que le chef de la localité a porté la voix de toute population d’Eyumojock pour adresser ses remerciements au colonel commandant des opérations de la Brigade d’intervention Rapide (BIR) dans la région du Sud-ouest« Au nom de toute la population d’Eyumojock, nous

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vous adressons nos remerciements les plus sincères (…) de plus nous apprécions tous les efforts de sécurité mis en place pour protéger notre population et encourager les forces de l’ordre à vivre ensemble libre- ment et à travailler en étroite collaboration avec nous, les autorités locales, pour que la paix et la stabilité reviennent dans notre pays ». Deux jours plus tard, c’est-à-dire le 19 août 2018, c’est également à travers cette plateforme que l’armée publie le

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bilan d’une autre opération menée cette fois par le Bataillon des Troupes aéroportées (BTAP) ayant conduit à l’interception de :« 16 terroristes neu- tralisés, 35 fusils artisanaux, un (01) falo, un(01) M21, un (01) Fal, deux (02) PA traditionnel, 05 boîtes chargeurs FAL, un (01) boîte chargeur M21, deux (02) machines de fabrication d'armes de chasse, un (01) camion de sacs de café, deux (02) émetteurs récepteur Motorolla et divers téléphones mobiles et smartphones ».Le

message qui accompagne cette liste est claire :« Ni les abattis, ni les bourbiers, ni la distance, ni aucun obstacle, rien n'a pu altérer la détermination de la section spé- ciale BTAP/51e BRIM d'atteindre Njikwa pour reconquérir, nettoyer et ratisser », c’est dire que l’armée camerounaise est prête à faire jonction par tous les moyens et à mesure de faire face à toute éventualité.

INFOS DE LA SEMAINE POLITIQUE/ ÉCONOMIE/ MONDE/SOCIAL VIDÉOS DES MILITAIRES ASSASSINS Dans la logique rationnelle de Tchiroma Le chef de l’Etat, chef des armées a encore prescrit des investigations sérieuses. Et avant la conclusion du haut commandement, la position du ministre de la Communication requiert la prudence, à défaut du refus. Marc Mounga du haut commandement s’inscrivent dans une double logique de rationalité et d’objec- tivité »,affirme le ministre de la omme ils en ont pris l’habitude Communication. Issa Tchiroma Bakary en pareille circonstance, les affirme haut et fort que tout ce qu’il a seu C l instant, s’agissant des interven- Camerounais n’ont pas hésité un entrepris dans le cadre de cette affaire relève de la simple rationalité qui de tions, successives du ministre de la toute évidence, selon lui, fait cruelle- Communication, au sujet de la première ment défaut aux« pourfendeurs du gou- vidéo des« militaires exécuteurs »,à pla- vernement ». cer ce dernier au cœur d’une immense Les choses sont claires. La dernière polémique. Que d’aphorismes utilisés à vidéo en circulation sur la toile fait éga- l’occasion : rétropédalage, manipulation lement l’objet des enquêtes sérieuses éhontée, flagrant délit de mensonge. Se pour que les brebis galeuses formelle- sentant visiblement offusqué par ces« ment identifiées au sein de l’armée attaques »irrationnels qui heurtent de soient mises de côté a renchéri le MIN- plein fouet sa sensibilité de« porteur de COM. La conclusion est fort simple, a t- Issa Tchiroma Bakary, à la suite de la parole du gouvernement », Issa il poursuivi et découle du reste d’une Amnesty International, reconnaît leProcès en sorcellerie Tchiroma Bkary a saisi l’opportunité prescription du chef de l’Etat, chef des caractère« inacceptable, brutal et ignomi-Cette démarche s’inscrit en réalité dans presqu’inspirée de la parution d’une armées. Il n’est pas du tout question nieux »les prescriptions édictées par le chef dede l’acte commis par les deux deuxième vidéo sur les réseaux sociaux, d’accepter qu’une infime minorité des soldats ayant abattu de sang-froid deux l’Etat, chef des armées qui requérait du pour la vérité des faits. C’était dans une forces de défense et de sécurité came- femmes et leurs enfants. Appartiennent- haut commandement de se saisir de série d’interventions faites récemment rounaises qui viole les règles de ils aux forces de défense camerounaises cette accusation aux fins d’investiga- dans les médias publics. l’éthique et du comportement sur le comme le soutient l’Ong internationale, tions sérieuses. Et qu’une fois les res- Sa principale plaidoirie commence par champ des opérations, ternisse l’image sans toutefois apporter les preuves pour ponsabilités établies, les auteurs de ces un vibrant hommage rendu aux forces de l’ensemble du corps. Cela est d’au- étayer ses allégations ? La logique vou- crimes soient traduits devant les juridic- de défense et de sécurité nationales. tant plus inacceptable que ladite armée drait qu’il ne corrobore pas cette asser- tions compétentes. Pour être sanction- Imaginez un seul instant, a-t-il dit« que selon les propos du MINCOM, a une tion de Amnesty International et l’ap- nées proportionnellement à la gravité de nos forces de défense et de sécurité n’étaient réputation à défendre ; elle dont les élé- préhende avec « prudence », à défaut de leur forfait. pas à l’Extrême-nord, ni au Sud-ouest et au ments se sont vaillamment illustrés sur la« refonte carrément tant qu’il n’auraitDifficile de coller une quelconque éti- Nord-ouest. Très certainement Boko Haram plusieurs théâtres d’opérations à travers pas la preuve établie par le haut commande-quette de« flagrant délit de mensonge à ma aurait atteint Garoua voire plus loin et que le pays. Une armée qui seule,« sans l’as- ment que les deux militaires appartenaient démarche comme d’aucuns ont cru devoir les sécessionnistes auraient également sistance de personne, a tenu tête pendant effectivement aux forces de défense camerou- l’affirmer. Bien au contraire, mes interven- déployé leur drapeau au Nord-ouest et au huit mois à Boko Haram ». naise ». tions pré et post résultats des investigations Sud-ouest ».

DRAME DE LA ROUTE

Le sous-préfet de Figuil périt dans un accident L’accident de la circulation qui a été fatal pour le chef de terre et son épouse s’est produit dans la matinée du 20 août 2018 sur l’axe Ngaoundéré-Meiganga. Frédérique Omgba (Stagiaire) admis au probatoire 2018, n’ont pas survécu au choc. Les corps ont été transportés pour la morgue de l'hôpital bah Abah Prosper Alain, sous- régional de Ngaoundéré. Les six autres préfet de l’arrondissement de présents dans le véhicule sont blessés à A Figuil dans la région du Nord l’instar des cinq enfants du sous-préfet n’est plus. Alors qu’il rentrait d’un dont Bie Abah Isabelle 14 ans, Eyenga deuil en compagnie de sa famille à Abah Christine 12 ans, Mvie Abah Yaoundé et par la même occasion, Maxime 07 ans et un nouveau-né Abah aurait décidé de ramener sa famille en Mathieu Julian ainsi que le chauffeur vacances, la voiture de service du fils Abega Menga Didier. Ces derniers sont aîné de l’avocate Marion Ekoô a per- actuellement internés à l’hôpital régio- cuté un camion en stationnement sur la nal de Ngaoundéré. Le drame ayant route. Selon des témoignages recueillis emporté le sous-préfet est un accident sur les lieux, le véhicule de service du de plus sur le tronçon de la route sous-préfet a percuté l’arrière d’un Yaoundé-Ngaoundéré, un axe très fré- camion mal garé. Ce drame tragique a quenté par les gros porteurs et camions coûté la vie non seulement à l'adminis- de marchandises et dont le stationne- trateur civil, son épouse Behanda ment le long du trajet cause de nom- Nathalie et son fils Oyono Abah breux accidents. Emmanuel de 16 ans qui avait été

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INFOS DE LA SEMAINE POLITIQUE/ ÉCONOMIE/ MONDE/SOCIAL TABASKI À NGAOUNDÉRÉ MAROUA Plaidoyer pour la préservation Célèbration de la de la paix et de la sécurité sécurité et la paix Cheik Mahmoud Ali, l’Imam principal de la grande mosquée de Ngaoundéré, a demandé aux fidèles musulmans d’œuvrer pour la pérennisation du vivre retrouvées ensemble et de respecter les autorités. La communauté musulmane de cette Aboubakar Yero ville, comme partout dans le monde, a aussi accompli le rituel à l’esplanade de la grande mosquée de Dougoï. e champ de prière situé au L quartier Béka-Hosséré, dans la ville de Ngaoundéré s’est avéré trop étroit pour contenir les milliers de fidèles musulmans venus pour la prière marquant la célébration de la fête de l’Aïd el Kabîr. La prière de circonstance constituée de deux rackats est diri- gée par l’Imam principal de la grande mosquée de Ngaoundéré, Cheik Mahmoud Ali. La prière qui a duré une dizaine de minutes est suivie par le sermon. Cette année, prédicateur, il n’est pas permis à la demandé aux fidèles musulmans c’est sur le thème population de résoudre les problèmes «la responsabilité de de prier pour la préservation de la tous face à la préservation de la paix et dont souffre leur pays et de réclamerpaix, de la stabilité et de l’unité du de la sécurité », que l’officient du jour leurs intérêts et leurs droits par la force Cameroun. Il a par la suite appelé Ahmed Abdou-Aziz a entretenu les fidèles. Selon l’Imam et la violence. Ces moyens lorsqu’ilsles fidèles à faire bloc derrière le de la grande mosquée de sont utilisés, peuvent conduire à auchef de l’Etat, Paul Biya, ainsi que Ngaoundéré, la paix est un bien désordre, à l’insécurité, à l’effusion de derrière nos forces de défense et de commun.« C’est un devoir commun sang et à la destruction des biens »sécurité qui s’investissent dans le, a-t- De la préservation de la sécurité et de la paix ». C’est le et individuel du point de vue religieux il recommandé.« Pour ce faire, pour-maintien de la paix à l’Extrême- thème de l’homélie de la fête du mouton ou M « aroua hier. C’est sous un ciel assombri par les nuages et scientifique que de veiller à la préser- suit-il, il nous faut afficher certaines nord, à l’Est et dans les régions du Tabaski célébrée avec faste dans la ville de vation de ces principes pour soi-même qualités indispensables telles queNord-ouest et du Sud-ouest du et pour d’autres », a indiqué le prédi- l’équité entre les enfants d’une part, et Cameroun. Le gouverneur de la et un climat doux que les fidèles musulmans de la ville cateur dans son sermon de circons- entre les épouses d’autres part, carrégion de l’Adamaoua, Kildadi de Maroua ont célébré, hier mardi 21 août 2018, la fête tance. D’après Cheik Mahmoud toute manifestation d’injustice et d’iné-Boukar, a relevé pour s’en féliciter, de l’Aïd el Kabîr communément appelé fête de la Ali, galité porte atteinte à l’éducation et « l’autorité et le pouvoir appartien- l’harmonie qui a prévalu pendant le Tabaski. La grande mosquée de Maroua, située au nent à Allah. Il les donne à qui il veut. constitue un motif de désobéissance ».déroulement de la prière. Il revient donc à toute la population Au cours de son sermon, Cheik L’immolation du mouton en guise quartier Dougoï a fait le plein d’œuf. Des dispositions d’accepter son chef et de se garder de lui Mahmoud Ali a insisté sur le fait de sacrifice par le lamido de sécuritaires ont été prises par les forces de l’ordre et les disputer son autorité une fois qu’Allah que« du point de vue de la religion etNgaoundéré, est venue mettre un membres des comités de vigilance pour une célébra- l’aura choisi comme leur dirigeant. de la raison, il n’est pas permis determe à la cérémonie religieuse au tion sans incident. Celui-ci doit plutôt tirer profit des résoudre une difficulté en causant un champ de prière de Beka-Hosseré. Des fouilles systématiques sont été faites à chaque conseils de ses concitoyens, de leur problème plus grave, au contraire, l’onCommunément appelée, fête du fidèle devant les quatre entrées principales du lieu de assistance et de leur obéissance dans doit se limiter au moindre mal ». mouton, ou encore Tabaski, l'Aïd el- la prière. Et parmi les fidèles présents, figurent en tout ce qui n’est pas péché » Saisissant cette occasion, le lamido Kébir, est la plus importante du , a-t-il bonne place les autorités de la région parmi lesquelles, expliqué aux fidèles musulmans. de Ngaoundéré, Sa Majesté, monde musulman. Elle symbolise le gouverneur de la région de l’Extrême-nord, « Dans le même ordre d’idées, ajoute le le sacrifice. Mohamadou Hayatou Issa, a Midjiyawa Bakari et le lamido de Maroua, Sa Majesté Bakari Bouba guide spirituel. Pour la circonstance, le prédicateur du jour, Cheick imam Modibo Bouba Mal YAOUNDÉ Daïrou, par ailleurs premier adjoint de l’Imam princi- pal de Maroua, dans son sermon du jour, s’est longue- ment attardé sur la nécessité de préserver la paix et la Sous le signe de la paix pays Aux fidèles musulmans, il a demandé de« barrer sécurité dans notre environnement voire dans notre la voie à tout ce qui peut susciter une lésion ou blesser la L’imam Bouba Goïgoï du complexe islamique de Tsinga et les musulmans ont prié société ou même entraver sa bonne marche », et de pour- pour la préservation de la paix et de la sécurité du Cameroun. suivre que« cette quête doit être une lutte permanente et Joseph Kofane complexe islamique de Tsinga de construit. Je conseille aux Camerounais quotidienne par tous », a-t-il indiqué. Il n’a pas manqué Yaoundé, où près de 10 000 fidèles d’être sage et vigilant pour garer ce don que d’encourager le vivre ensemble qui est une valeur d’ac- musulmans se sont retrouvés pour laDieu nous offert : la paix », a-t-il rappelé. ceptation de l’autre. prière, l’on notait une forte présence des Un sermon que le ministre de la ans la capitale et comme dans les Ce grand rendez-vous annuel s’est clôturé par l’im- membres du gouvernement, des autori- Communication Issa Tchiroma Bakary a autres mosquées et places de D corps diplomatique, parmi lesquelsl’imam. La victoire de la foi sur l’incrédulité. donnait là un coup d’envoi à l’endroit de tous les molation du mouton par le lamido de Maroua qui tés administratives et municipales du bien apprécié :« j’adhère que sermon de prière de l’ensemble du pays, la principale tonalité de la fête du sacrifice Nabil Zaharani, consul de l’ambassadeToute la communauté musulmane implore fidèles musulmans. Dans les familles, l’ambiance était d’Abraham (fête du mouton), a porté du royaume d’Arabie saoudite aul’Eternel pour que la paix règne dans notre cette année sur le vivre-ensemble, la perceptible. Un tour de ville suffit pour comprendre Cameroun.nation. Qu’il soit la source d’inspiration du que ce jour n’était pas ordinaire. Durant presque toute paix et l’intégrité du Cameroun. Cette Hier 21 août 2018, dans son sermon,président Paul Biya. »Un clin d’œil a été fête se déroule au moment où le pays est la journée, les engins avaient disparu de la circulation Bouba Goïgoï, iman adjoint du com- fait aux forces de défense et de sécurité. confronté à divers soubresauts qui sont laissant la voie aux piétons qui allaient de maison en plexe islamique de Tsinga de Yaoundé a A cet effet, il faut intercéder pour que le une réelle menace sur la stabilité du maison pour le souhait de bonne fête. Les amis, frères insisté sur la préservation de la paix et Seigneur les assiste pour qu’ils accom- Cameroun : la lutte contre Boko Haram de l’unité nationale. Selon le célébrant plissent des actes justes, pour continuer et curieux, dans des tenues très endimanchées, se suc- et les tensions socio-politiques dans les principal,« sans la paix, il n’y a pas d’accès à assurer la sécurité et l’intégrité du ter- cèdent en prenant deux à trois minutes pour se saluer. régions anglophones du pays. La fête du à la santé et à l’éducation et l’on fuit le pays ritoire national. sacrifice est une fête du partage. Au Ils sillonnent les maisons pour souhaiter« Barka da sal- pour devenir réfugié, on perd tout ce qu’on a lah ». 8 8 N°187 mercredi 22 août 2018- L’ESSENTIEL DU CAMEROUN

INFOS DE LA SEMAINE POLITIQUE/ ÉCONOMIE/ MONDE/SOCIAL MALNUTRITION Le MINADER et WorldVeg unissent leurs efforts Le Cameroun va désormais bénéficier de l’appui de l’organisation non gouvernementale du Centre mondial des cultures maraîchères dans la lutte contre la malnutrition bilité et l’accès à ses aliments nutritifs. d’emplois et de revenus qu’ils offrent à Comptant trois centres régionaux en une diversité d’acteurs, notamment aux Afrique (Tanzanie en 1990, Mali en 2003 femmes et aux jeunes. Et enfin, sur le et le Benin en 2017), le Centre mondial plan écologique, les produits maraîchers des cultures maraîchères a été créé en sont importants parce qu’ils occupent Asie pour apporter sa contribution dans moins d’espaces. la résolution des problèmes de malnutri- Pour le MINADER, les cultures maraî- tion. Avec pour siège la Taïwan, une chères ont toujours bénéficié et conti- autre partie de ses activités vise à valori- nuent de bénéficier de l’attention des ser le secteur agricole en accompagnant autorités camerounaises. En effet, elles les gouvernements dans ce secteur pour occupent une place de choix au rang des lutter sans relâche contre la famine. filières agricoles prioritaires. C’est pour- L’accord de coopération signé entre le quoi les activités de jardinage prennent MINADER et le WorldVeg vise à valori- de plus en plus d’ampleur dans les zones ser toutes les espèces de légumes pré- urbaines et périurbaines des grandes sentes au Cameroun, pour la sélection villes (Yaoundé, Douala, Buea, des variétés performantes et l’améliora- Bamenda…) En tenant compte de cela, le tion du système semencier camerounais. Centre mondial des cultures maraîchères Cette convention va ainsi permettre de plaide pour une plus grande production valoriser les produits maraîchers en pré- et une consommation accrue de légumes. sentant leur importance capitale sur trois Car, ces cultures fournissent les miné- Arnaud Evina (Stagiaire) WorldVeg constitue une opportunité plans. Notamment le volet alimentaire et raux, les vitamines et les protéines essen- pour les maraîchers camerounais qui nutritionnel. Leur richesse en éléments tiels pour les régimes alimentaires équili- ne convention vient d’être signée avaient des difficultés à négocier les prix minéraux et en vitamines contribue à la brés et luttent contre le surpoids et l’obé- entre le ministère de l’Agriculture de leurs produits, et à diversifier le sec- U réduction des maladies carentielles en sité. Etant donné qu’il y a 2,1 milliards de du Développement Rural (MINA- teur agricole en vue de réduire la faible micro nutriments mais également sur le personnes en surpoids et/ou obèses dans DER) et cette ONG en vue de relever ce productivité et les pertes post-récoltes plan socio-économique, ses éléments le monde. défi. Désormais installé au Cameroun, le qui diminuaient et limitaient la disponi- étant importants pour les opportunités

LOGEMENTS La stratégie de communication va changer La révolution numérique actuelle est à l’origine du changement de méthodes dans ce secteur. A.E.

lus besoin de se déplacer pour trouver un habitat au Cameroun. Un clic sur le web suffit désormais de P faire face aux bacs à ordures et autres affiches pour pour avoir une maison de son choix. Plus besoin avoir des informations sur un local. Aujourd’hui, l’in- ternet offre l’immobilier en ligne et permet à un came- rounais basé à Yaoundé de se trouver une maison à Buea. Plus explicite qu’auparavant, la nouvelle méthode permet aux intéressés de voir tous les coins et recoins des maisons souhaitées. Cette pratique qui a mis long à être appliquée dans les grandes villes du pays et qui est peu connue du grand public, connaît peu à peu son essor. Elle propose sur internet des mai- sons à louer et à vendre. Yaoundé, la capitale politique du Cameroun est l’un des pôles les plus fluides et « Immobilier challenge », l’un des sites les plus visités. Des villas aux chambres, sans oublier les appartements et les studios, toutes les qualités de maisons sont pro- posées aux abonnés de ce site. Selon Luc Owona, agent immobilier, il faut numériser le secteur.« Cette façon de faire entre en droite ligne avec l’arrivée de l’économie numérique au Cameroun ». Pour lui, « il faut sortir de cette ancienne façon de faire qui visait à mettre les affiches de part et d’autre sans aucun respect de la législation ».L’exercice est simple. Les maisons sont fil- mées dans différents quartiers avec l’accord des pro- priétaires et sont publiées dans le site en précisant leur

coût. Cependant, il existe des frais à payer avant la conclusion du contrat. « Les sommes varient selon le service. On a donc 5000 FCFA, représentant les frais de visite pour les clients qui veulent louer une maison et 25 000 FCFA pour ceux qui veulent acheter une maison », déclare l’agent immobilier. Pour Hervet Tagne, responsable d’une agence immobi- lière installée à Douala, l’activité qui a subi jadis quelques obstacles, est au cœur de la vie des habitants de cette ville aujourd’hui. On en enregistre par mois plus de 350 demandes, un taux légèrement supérieur à celui de Yaoundé qui varie entre 250 et 275. Devenue une activité au service de tous, plusieurs Camerounais

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saluent cette pratique et la trouvent plus rapide. C’est le cas de John Essiane, professeur au lycée technique d’Akonolinga résidant à Yaoundé à qui cette nouvelle pratique immobilière a été d’un avantage certain : « affecté à Yaoundé en juillet dernier, j’ai fait appel à un ami qui était sur place. Ce dernier m’a conseillé une agence immobilière en ligne. Etant à Douala, j’ai saisi le site et en moins d’une semaine j’ai été servi selon mes attentes ». Ainsi donc, cette nouvelle façon de faire dans le sec- teur de l’immobilier au Cameroun va mettre un terme aux plaques anarchiques qui meublent la capitale et qui contribuent à son insalubrité.

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