La popularité de la quasi-totalité des hommes politiques (mai 2017)
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La popularité de la quasi-totalité des hommes politiques (mai 2017)

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OBSERVATOIRE DE LA POLITIQUE NATIONALE J U I N 2 0 1 7 LEVÉE D’EMBARGO : MERCREDI 21 JUIN À 16H Enquête réalisée auprès d’un échantillon de Français recrutés par téléphone puis interrogés par Internet du 19 au 20 juin 2017. Recueil Echantillon de 1187 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus dont 84 sympathisants du Parti socialiste et 237 sympathisants d’autres partis de la gauche, 231 sympathisants de la droite (dont 168 sympathisants Les Républicains), 257 sympathisants La République en Marche et 192 sympathisants du Front national. Echantillon La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, profession du chef de famille et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Confidential & Proprietary – Copyright BVA Group ® 2017 Cette étude présente des résultats soumis aux marges d'erreur inhérentes aux lois statistiques. Le tableau ci-dessous présente les valeurs des marges d’erreur suivant le résultat obtenu et la taille de l’échantillon considéré.

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Publié le 21 juin 2017
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Langue Français
Poids de l'ouvrage 2 Mo

Extrait

OBSERVATOIRE DE LA POLITIQUE NATIONALE
J U I N 2 0 1 7
LEVÉE D’EMBARGO : MERCREDI 21 JUIN À 16HEnquête réalisée auprès d’un échantillon de Français recrutés par téléphone puis interrogés
par Internet du 19 au 20 juin 2017.
Recueil
Echantillon de 1187 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et
plus dont 84 sympathisants du Parti socialiste et 237 sympathisants d’autres partis de la
gauche, 231 sympathisants de la droite (dont 168 sympathisants Les Républicains), 257
sympathisants La République en Marche et 192 sympathisants du Front national.
Echantillon
La représentativité de l’échantillon est assurée par la méthode des quotas appliqués aux
variables suivantes : sexe, âge, profession du chef de famille et profession de l’interviewé
après stratification par région et catégorie d’agglomération.
Confidential & Proprietary – Copyright BVA Group ® 2017Cette étude présente des résultats soumis aux marges d'erreur inhérentes aux lois statistiques. Le tableau ci-dessous présente
les valeurs des marges d’erreur suivant le résultat obtenu et la taille de l’échantillon considéré.
INTERVALLE DE CONFIANCE À 95% SELON LE SCORETAILLE DE
L’ÉCHANTILLON 5 OU 95% 10 OU 90% 20 OU 80% 30 OU 70% 40 OU 60% 50%
4,4 6,0 8,0 9,2 9,8 10,0100
3,1 4,2 5,7 6,5 6,9 7,1200
2,5 3,5 4,6 5,3 5,7 5,8300
2,2 3,0 4,0 4,6 4,9 5,0400
1,9 2,7 3,6 4,1 4,4 4,5500
1,8 2,4 3,3 3,7 4,0 4,1600
1,6 2,3 3,0 3,5 3,7 3,8700
1,5 2,1 2,8 3,2 3,5 3,5800
1,4 2,0 2,6 3,0 3,2 3,3900
1,4 1,8 2,5 2,8 3,0 3,11 000
1,0 1,3 1,8 2,1 2,2 2,22 000
0,7 0,9 1,3 1,5 1,6 1,64 000
0,6 0,8 1,1 1,3 1,4 1,46000
0,4 0,6 0,8 0,9 0,9 1,010 000
Exemple de lecture : Dans le cas d’un échantillon de 1 000 personnes, pour un pourcentage obtenu par enquête de 20%, la marge d’erreur est égale à 2,5.
Le pourcentage a donc 95% de chance d’être compris entre 17,5% et 22,5%.
Confidential & Proprietary – Copyright BVA Group ® 2017Cette nouvelle vague du baromètre est l ’ o c ca s i o n de faire le point sur la popularité d ’ E mm an u e l Macron et d ’ E d o u ar d Philippe un mois après leur prise de fonction,
ainsi que sur les personnalités politiques qui émergent dans l ’ o p i n i o n , au terme d ’ u n e intense séquence électorale qui s’ e st achevée dimanche dernier par la victoire
des candidats de la République en Marche! à l ’ A ss e mb l é e nationale. La relative bienveillance des Français à l ’ é g a r d des premiers pas de l ’ e x é c u t i f est-elle confirmée ?
Les affaires qui entourent certains (ex) membres du Gouvernement ont-elles un impact sur la cote d ’ i n flu e n c e des personnalités concernées (Richard Ferrand,
François Bayrou) ? Quels sont les principaux leaders de l ’ o p p o sit i o n qui émergent et dont on souhaite q u ’ i l s occupent le terrain politique à l ’ ave n i r ?
La popularité d’Emmanuel Macron s’érode légèrement (59%; -3)
Un mois après son arrivée à l’Elysée, Emmanuel Macron voit sa popularité légèrement se tasser (59%; -3), tandis que la proportion de personnes
déclarant avoir une mauvaise opinion de lui progresse (39%; +4). Ce mouvement à la baisse s’observe classiquement dans les premiers mois d’exercice du
pouvoir. Il intervient de manière relativement précoce pour Emmanuel Macron mais demeure pour le moment contenu. L’enjeu pour le Président sera de parvenir à
conserver une majorité de bonnes opinions après l’été, quand le débat sur la réforme du code du travail battra son plein, la rentrée de septembre marquant souvent
un fléchissement assez net des cotes de popularité des présidents de la République fraîchement élus.
Emmanuel Macron conserve une structure d’image très clivée : particulièrement populaire auprès des personnes âgées (69% de bonnes opinions chez les 65 ans
et plus) et des catégories sociales aisées (61%), il n’est désormais apprécié que d’une minorité d’ouvriers et d’employés (43%; -10 points).
Il semble par ailleurs avoir quelque peu déçu les sympathisants PS, peut-être inquiets de l’hégémonie des députés En Marche ! au détriment des députés de leur
parti, mais il conserve néanmoins un large crédit auprès de ces derniers (76%; -12). Il continue également de susciter la bienveillance des deux tiers des
sympathisants de droite chez qui il progresse même (67%; +4). Il demeure en revanche très impopulaire auprès des sympathisants de partis situés à gauche du PS
(29%; +1) et du Front national (28%; -9).
Légère baisse de la cote de popularité d’Edouard Philippe (57%; -2)
Le même mouvement de baisse s’observe pour Edouard Philippe : 57% des Français en ont une bonne opinion (-2) tandis que 38% déclarent à
l’inverse en avoir une mauvaise opinion (+4). Ce mouvement reste là aussi relativement contenu et un mois après sa nomination à Matignon, Edouard Philippe
demeure apprécié d’une majorité de Français.
La structure d’image du Premier ministre est exactement la même que celle du Président, avec de nettes différences d’appréciation selon l’âge et la
catégorie socio-professionnelle. Sa popularité progresse auprès des sympathisants de droite (72%; +10) et il semble avoir rassuré les sympathisants PS sur ses
intentions et sa ligne politique puisque ces derniers sont plus nombreux qu’il y a un mois à déclarer avoir une bonne opinion de lui (72%; +10). Comme Emmanuel
Macron, Edouard Philippe est en revanche jugé négativement par une majorité de sympathisants de partis situés à gauche du PS (73%) et du Front national (65%).
Confidential & Proprietary – Copyright BVA Group ® 2017Nicolas Hulot et Bruno le Maire tirent leur épingle du jeu
Alors que le mois dernier, la nomination d’un certain nombre de personnalités au Gouvernement avait contribué à renforcer leur cote d’influence, la situation est plus
contrastée ce mois-ci.
Nicolas Hulot continue de dominer largement le classement des personnalités politiques (hors couple exécutif) : 55% des Français (-3) souhaitent qu’il joue
un rôle important à l’avenir, un jugement relativement consensuel puisqu’il est partagé par 72% des sympathisants PS, 75% des sympathisants En Marche ! et MoDem,
60% des sympathisants de partis situés à la gauche du PS et tout de même 42% des sympathisants de droite. Quant à Bruno Le Maire, fort de sa réélection comme
député de l’Eure qui le confirme dans son poste de ministre de l’Economie, il conforte son retour au premier plan politique avec une cote d’influence de
36%, ce qui le place en troisième position derrière Nicolas Hulot et Alain Juppé.
A l’inverse, Jean-Yves Le Drian (34%; -8) et Gérard Collomb (25%; -7) voient leur cote d’influence nettement reculer, à l’image de celle de la plupart
des personnalités PS ou issues du PS, qu’elles aient été battues aux élections législatives comme Benoît Hamon (24%; -4) ou Najat Vallaud-Belkacem (17%; -4) ou
qu’elles subissent par ricochet le vent défavorable au PS comme Anne Hidalgo (21%; -6) ou Ségolène Royal (15%; -6). La situation de Manuel Valls n’est guère plus
eenviable puisque sa cote d’influence stagne à 15%, sans parvenir à décoller auprès des sympathisants PS qui ne le placent qu’en 19 position de leur hiérarchie (27%;
+2). Réélu difficilement dans sa circonscription, l’ancien Premier ministre voit son image durablement ternie auprès d’une partie des sympathisants PS qui ne lui ont pas
pardonné son absence de soutien à Benoît Hamon, quand les personnes qui avaient voté pour lui à la primaire se sentent désormais peut-être plus proches d’En Marche!
que du PS.
Les sympathisants PS en quête de leader ; Jean-Luc Mélenchon peine à élargir sa base
Cette baisse des cotes d’influence des personnalités PS traduit le désarroi des sympathisants de ce parti, qui eux-mêmes, sont moins nombreux à souhaiter voir les
leaders traditionnels du parti avoir de l’influence à l’avenir. Ces derniers semblent désormais orphelins : même s’ils regardent avec bienveillance les premiers pas
d’Emmanuel Macron à l’Elysée, ils restent fidèles à leur parti et ne se reconnaissent pas du tout dans le positionnement de Jean-Luc Mélenchon (seuls 32%
souhaitent que le leader de la Fr

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