bulletin académique juin 2017
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Description

6\QGLFDW 1DWLRQDO GH O¶( 3 6 6 1 ( 3 2UOpDQV 7RXUV 1 ,661 1 &33$3 6 ,PSULPp SDU QRV VRLQV WULPHVWULHO 3UL[ DX QXPpUR HXURV Directeur de Publication : Christian GUERIN 33 rue de Verdun 28150 VOVES 6 -RUOHDQV#VQHSIVX QHW Dispenséde timbrage 1 -XLQ /H 61(3-)68 IRUFH GH SURSRVLWLRQV HW G·DFWLRQV 9pULWDEOH FRQWUH-SRXYRLU XWLOH Préparez bien la rentrée, Bonnes vacances ! FLCEHUARLYE TLTOEI RPEPTDPCI C Déposé le16 juin 2017 (',72 Christian Guérin Secrétaire académique Sommaire Edito CAPA H.Cl. Profs Mutations Intra P 2 P 3 P 3 Stages académiquesP 4 Le SNEP au CongrèsP 4 Evaluation et EPS Postes UNSS P 5 P 5 P 6 Voici une année scolaire qui se termine, année ponctuée de nombreux rebondissements aussi bien sur leplan professionnel que sur le plan général. 3URIHVVLRQQHOOHPHQW FHOD D pWp QRWDPPHQW OD SRXUVXLWH GH OD PLVH HQ SODFH G¶XQH réforme des collèges contestée, avec des retombées inquiétantes sur nos programmes HW VXU O¶pYDOXDWLRQ GH Oµ(36 DX '1% Au plan général, cela a été une année électorale avec les surprises des primaires SXLV O¶pOHFWLRQ G¶XQ QRXYHDX SUpVLGHQW GH OD 5pSXEOLTXH QH EpQpILFLDQW TXH GH DX premier tour puisque 4 candidats se plaçaient dans un mouchoir de poche. Au deu[LqPH WRXU LO D EpQpILFLp QRQ SDV G¶XQ YRWH GH VRXWLHQ j VD SROLWLTXH PDLV G¶XQ UHMHW GX FN.

Informations

Publié par
Publié le 30 juin 2017
Nombre de lectures 28
Langue Français
Poids de l'ouvrage 1 Mo

Extrait

Syndicat National de l’E.P.S.S.N.E.P. Orléans ToursN° ISSN : 1166 7036N° CPPAP : 0921 S 05587Imprimé par nos soins
trimestrielPrix au numéro : 0,5 euros
Directeur de Publication : Christian GUERIN 33 rue de Verdun 28150 VOVES S3-orleans@snepfsu.net
Dispendetimbrage
N° 230 Juin 2017
Le SNEP-FSUforce de propositions et d’actionsVéritablecontre-pouvoir utile
Préparez bien la rentrée, Bonnes vacances !
FLCEHUARLYETLTOEIRPEPTDPCIC
Déposé le 16 juin 2017
EDITO.
Christian Guérin Secrétaire académique
Sommaire
Edito CAPA H.Cl. Profs
Mutations Intra
P 2 P 3 P 3
Stages académiquesP 4
Le SNEP au CongrèsP 4
Evaluation et EPS Postes UNSS
2
P 5 P 5 P 6
Voici une année scolaire qui se termine, année ponctuée de nombreux rebondis-sements aussi bien sur le plan professionnel que sur le plan général. Professionnellement cela a été notamment la poursuite de la mise en place d’une réforme des collèges contestée, avec des retombées inquiétantes sur nos programmes et sur l’évaluation de l‘EPS au DNB.Au plan général, cela a été une année électorale avec les surprises des primaires puis l’élection d’un nouveau président de la République ne bénéficiant que de 24% au premier tour puisque 4 candidats se plaçaient dans un mouchoir de poche. Au deu-xième tour il a bénéficié non pas d’un vote de soutien à sa politique mais d’un rejet du FN. er Au moment de l’écriture de cet édito, vient de se dérouler le 1tour des législa-tives, marqué par une abstention de plus de 50%, ce qui relativise les 32% du mouve-ment du président. Dans cette situation particulière et grâce à la modalité du scrutin, E. Macron va sans doute bénéficier d’une majorité très confortable à l’Assemblée pour mettre en œuvre des orientations dont bon nombre sont en contradiction forte avec nos revendications. De gros chantiers sont prévus : aggravation de la loi El Khomri avec de nouvelles remises en cause des protections des travailleurs dans le code du travail, suppression de dizaines de milliers de postes dans la fonction publique, réformes des retraites et des protections sociales, augmentation de la CSG, baisse des cotisations sociales des entreprises, etc. En fait, nous n’avons pas affaire à une politique nouvelle mais plutôt à l’accentuation d’orientations que nous avons combattues ces 10 dernières années. Pour l’Education Nationale il faut se rappeler que notre nouveau ministre, Mon-sieur Blanquer, a sévi comme directeur adjoint de cabinet au ministère De Robien puis à la tête de la direction des enseignements scolaires dans le ministère Chatel sous l’ère de Sarkozy -Fillon (réduction du nombre d’enseignants, réforme des lycées, autonomie des établissements, proposition de recrutement d’enseignants par les chefs d’établisse-ment, …).Pour le sport, si le retour à un véritable ministère des sports est positif, c’est sans doute plus dans l’optique des JO de Paris 2024 que lié à une orientation de fond.Dans une situation où le président, avec une majorité forte à l’assemblée, va pou-voir imposer ses orientations, le syndicalisme va devoir jouer tout son rôle de contre-pouvoir. E. Macron a déclaré vouloir le dialogue, nous verrons et participerons aux négo-ciations si elles existent, mais le démarrage par ordonnances nous fait craindre le pire ! La FSU avec ses syndicats, dont le SNEP, va poursuivre son orientation : faire des propositions pour améliorer le service public, la situation des usagers et des personnels, pour conforter les protections sociales ; analyser les propositions gouvernementales en rapport avec ses propres man-dats, en toute indépendance ; informer les personnels ; agir avec eux lorsque des mobilisations seront indispensables. Et compte tenu de l’écart entre nos mandats et les projets d’E. Macron, on peut penser que de fortes mobilisations syndicales unitaires vont être indispensables et cela rapide-ment ! Nous aurons donc sans doute une rentrée revendicative exigeante et active. Profi-tez bien de vos vacances pour reconstituer votre capacité d’intervention. Et restez vigi-lant-e-s, car des initiatives syndicales unitaires devront peut-être être prises en juillet et août.
Corpo
Béa Bardin
Depuis 1989 et la création de la Hors-Classe, le SNEP/ FSU revendique l’accès pour tous : pas de départ en retraite sans avoir auparavant accédé à la Hors-Classe ! L’instauration en 2014 d’un nouveau barème acadé-ème mique a permis à tous les collègues au 11 échelon d’accéder à la Hors-Classe et surtout à ce qu’aucun collègue ne parte à la retraite sans être promu. Initialement prévue pour 15% du volume de chaque corps, elle est devenue dans le se-cond degré un débouché de carrière de masse, représentant 27,4% chez les professeurs d’EPS et 26% chez les agrégés. Néanmoins, le SNEP/FSU conti-nue de revendiquer une refonte de la grille indiciairede la classe normale intégrant les indices de la Hors-Classe permettant à tous d’atteindre le nouvel indice 1067 qui prendra effet avec le PPCR. La grille indiciaire des agrégés doit devenir la référence pour tous. Avec la mise en place du PPCR, certaines avancées significatives ont été obtenues : le rythme en classe normale sera commun sur la grande majorité des éche-lons ; le différentiel financier pouvant résulter de retards d’inspection sera très largement minimisé en classe normale, le passage à la Hors-Classe sera garanti pour tous, avec une promouvabilité à partir de 2 ans d’an-ème cienneté dans le 9 échelon et un barème défini par des orientations nationales, le ratio de la Hors-Classe sera modifié en conséquence et devrait atteindre entre 15 et 20%. Sans parler de la Classe Exceptionnelle qui constitue un nouveau débouché dont il faudra élargir l’accès! C’est pourquoi, nous attendons avec impatience la publication des derniers arrêtés concernant la mise en œuvre du protocole PPCR à l’Education Nationale ; nous espérons que, d’une part, ceux-ci seront publiés et que d’autre part ils respectent les engagements pris par le gouvernement précédent. Il n’est pas pour nous question de voir poindre à nouveau les logiques mérito-cratiques dans la gestion des carrières. Compte tenu des problèmes d’attractivité, il est pour nous indispen-sable que les mesures PPCR soient effectives et qu’un plan de rattrapage des pertes subies soit mis en œuvre au plus vite.
Si l’augmentation du nombre de créations de postes (21 pour 17 en 2016) a permis de fluidifier le mouvement, un certain nombre de questions restent d’actualité: Ce sont encore 6 collègues en MCS (mesure de carte scolaire), qui pour deux d’entre eux, ont été affectés assez loin de leur établissement d’origine.Le nombre important de postes bloqués pour les fonctionnaires stagiaires (38) dont plus de la majorité (27) sont sur des postes retirés du mou-vement et dont l’implantation a été connue tardi-
La CAPA en quelques chiffres : ème 32 promotions (21 collègues au 11 échelon, 11 au ème 10 ), une égalité hommes/femmes totalement respec-tée, des avis « Très Favorable » donnés par les IPR ème aux collègues au 11 échelon en nette augmentation (73% pour 56% en 2016), des avis défavorables des IPR et des chefs d’ établissement en baisse (4 col-lègues pour 6 en 2016) mais, comme en 2017, un cer-tain nombre de collègues avec plus de 3 ans d’ancien-ème neté dans le 10 échelon se voient dépasser par de ème jeunes collègues tout juste promus au 9 échelon, ème voir même au 8 échelon. Nous nous retrouvons de nouveau face à des promotions au mérite ! Il est dom-mage que ces jeunes collègues ne puissent être "récompensés" autrement de leur investissement, peut-être avec des heures de décharge leur permettant d'assurer pleinement leurs missions, ou par une com-pensation financière. Nous ne comprenons toujours pas pourquoi un collègue avec 4 ans d'ancienneté dans ème le 10 échelon serait moins méritant pour l'accès à la ème Hors-Classe qu'un collègue au 9 échelon, voir au ème 8 échelon avec 14 ans de moins ! Nous ne croyons absolument pas à la nécessaire concurrence entre les collègues pour améliorer la qualité de leur travail au quotidien. Les collègues ont besoin de collectif, de solidarité, de confiance et non de concurrence. C'est pourquoi nous avons proposé pour l'accès à la Hors-Classe, une liste de collègues qui prenait en ème ème compte l'ancienneté dans le 11 et le 10 échelon, sans exclure les points TZR et d'Education Prioritaire. Cette liste a été élaborée à partir du barème que nous souhaitions proposer lors du groupe de travail sur la circulaire Hors-Classe 2017 (groupe de travail qui mal-heureusement a été annulé !) en attribuant 30 points ème pour le 10 échelon (au lieu de 20 actuellement) et 5 ème points par années d'ancienneté dans le 10 échelon. Un collègue avec 4 ans d’ancienneté dans le 10ème échelon a pu ainsi être promu ! Le SNEP-FSU académique va poursuivre son action dans le cadre du PPCR afin que chaque collègue puisse bénéficier d'une carrière en 2 grades et que le ème 3grade (que la FSU n’avait pas demandé car il constitue une nouvelle opposition entre collègues) soit accessible à un maximum d'entre eux.
vement. De plus, l’Indre, avec 2 MCS, 3 supports sta-giaires et seulement 5 postes vacants se re-trouve avec un mouvement intra complète-ment inexistant ! C’est pourquoi, lors de la FPMA, nous avons proposé des changements de supports stagiaires qui ont permis 4 mutations supplémentaires et 4 améliorations de rangs de vœux.…. (suite page 4)
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Le nombre de TZR, dont près de la moitié sont affectés à l’année dès la rentrée pour combler le manque de postes en établissement, est toujours insuffisant pour couvrir les besoins en remplace-ment de l’académie. Certains départements (comme le Cher avec 6 TZR et l’Indre avec 4 TZR) vont se retrouver rapidement démunis.
Le barème intra-académique, discuté chaque année lors d’un groupe de travail tous syndicats confondus, nous semble de plus en plus déséqui-libré et ne tend plus, comme il le devrait, à assu-rer l’équité de traitement de tous les demandeurs
de mutation. En effet, nous ne comprenons pas, d’ une part, pourquoi les bonifications TZR ne sont pas (comme toutes les autres bonifications) attribuées sur des vœux larges (à partir du vœu commune) et d’ autre part, pourquoi les agrégés peuvent cumuler leurs points d’agrégés et leurs bonifications familiales sur des vœux larges ty-pés lycées. Se retrouvent ainsi lésés un certain nombre de collègues de collège avec beaucoup d’ancienneté poste! Le SNEP-FSU académique portera encore ses propositions sur les barèmes intra en 2018, en espérant cette fois-ci être en-tendu.
Stages académiques
Brèves sur le stage « sécurité et responsabilité » du 30 et 31 mars à St Avertin (37). Ce sont une vingtaine de collègues qui ont suivi ce stage que seul le SNEP-FSU est en mesure d’organiser. Cela montre la faiblesse sur ce point de notre formation initiale et continue. Voici ce qu’en disent les participants: « Permet de prendre connaissance de la partie du métier qui n’est pas abordée dans la formation initiale». « Un grand éclairage des procédures à suivre ». « Une formation proche du terrain ». «Cela nous permettra d’argumenter auprès de notre C.E ». «L’utilisation des cas concrets est très par-lante ». «Beaucoup d’informations permettant de connaître ou de revoir de textes lourds et fastidieux à analyser ». Mais aussi quelques bémols : « Aurais aimé qu’on passe plus de temps sur… les accidents en eps… organisation de sorties scolaires et transports…». « Je me retrouve inquiet de continuer à faire mon métier car prise de conscience liée à l’âge… de l’évolution de la société…» Mais tous ont été unanimes pour dire que «deux jours, c’est finalement court» et «qu’une journée en plus ne serait pas inop-portune».
Stages mutation intra-académique Ce sont 25 collègues qui ont participé aux deux stages mutation intra-académique organisés par les commissaires paritaires du SNEP académique à Tours et Orléans fin mars. Ils ont ainsi pu découvrir ou mieux comprendre le fonctionnement du mouvement et éviter certaines erreurs dans la manière de faire leurs vœux. Espérons que les conseils donnés leur auront permis d’être mutés au plus près de leurs souhaits !
Stage retraites le 11 mai à Blois, Un stage riche et intéressant pour les collègues proches de la fin de carrière Extraits des bilans de stage : « Excellente présentation des enjeux liés à la retraite » «Pas à l’âge encore de la retraite, mais ce stage m’a permis de faire le point de façon efficace » « Informations ciblées et intéressantes » « Stage très convivial qui fournit les réponses aux questions » « Sujet très dense » «Beaucoup de réponses m’ont été apportées»
Le SNEP acad. actif au congrès national
Une délégation de 7 collègues d’Orléans-Tours s’est rendue au congrès national du SNEP. Nous avons participé aux débats orga-nisés en 4 grands thèmes, une occasion pour chaque académie d’échanger sur les orientations débattues préalablement en con-grès académique. Pour une société solidaire, d'égalité, démocratique et éco-logique : une urgence ! Quelle École opposer aux modèles proposés actuelle-ment ? Des personnels formés, respectés, revalorisés Améliorer l'outil syndical SNEP-FSU pour renforcer l'enga-4
gement dans les luttes et dans notre syndicalisme de transformation sociale progressiste L’organisation en commissions traitant de points spécifiques pour chacun des thèmes après un court temps consacré au contexte général a facilité la prise de parole du plus grand nombre. Nous avons pu nous partager l’ensemble des sous-thèmes traités et faire valoir nos propositions. Nos amendements ont été pris en compte dans le texte action que nous allons mettre en œuvre au cours des 3 ans à venir.Joëlle Nouaille
Péda
Le secrétariat académique
Décidément jamais une réforme n’aura donné lieu à autant de stages de formation. Peut-être parce que cette réforme du collège comprenant celle de nos programmes et de l’évaluation au DNB est très con-testée ! Dans toute l‘académie ont été organisés, pour les enseignants d’EPS de collège, des stages sur l’évaluation de l’EPS, encadrés par des col-lègues du groupe ressource auprès des IPR. Le contenu, le discours tenu ont été variables d’un stage à l’autre en fonction des encadrants. Cela allait d’une prudence légitime compte tenu des critiques de la profession à l’égard de la réforme à un engagement résolu pour la réforme, certains allant jusqu’à mettre en cause la position du SNEP-FSU sur le DNB. Pourtant la réalité est bien celle que dénonce le SNEP-FSU :L’EPS, comme toutes les autres disciplines, est certes concernée par la partie du DNB évaluant le socle, par essence non disciplinaire; mais elle ne l’est pas par «les notes obtenues aux épreuves de l’examen du
Postespour 2017/2018
Christian Guérin
Le rôle du SNEP-FSU primordialdans les créations/suppressions de postes ou dans les compléments de service. En mars 2017 se sont tenus dans chaque département les CTS-D (comité technique spécial départemental) qui gè-rent les postes en collège et le CTA (comité technique académique) qui gère ceux en lycée et LP. En lien avec les équipes pédagogiques et selon leur pro-jet, le SNEP-FSU qui siège au titre de la FSU a combattu des décisions inadmissibles de l’administration.C’est ainsi que dans un établissement apparaissait un BMP (bloc de moyens provisoires) et des hsa. Il a été décidé à la place de créer un poste. Autres cas, 2 collègues se voyaient partir en complément de service pour 3h alors que leurs collègues devaient se répartir autant et même plus d’hsa. Les différents projets des équipes (soutien natation, unss) et l’intervention du SNEP-FSU ont permis de maintenir à temps plein ces 2 collègues sur leur établissement grâce à une transforma-tion d’HSA en H/P (heures postes).
brevet» (-b de l’article 5 de l’arrêté du 31/12/2015). Il n’y a donc en EPS ni contrôle en cours de formation, ni contrôle continu, ni examen terminal permettant d’évaluer les acquisitions, les progrès des élèves dans ce qui constitue la matière de notre discipline : les APSA. C’est le cas aussi pour l’éducation musicale, les arts plastiques et les langues vivantes qui comme l’EPS n’ont pas d’évaluation sur des savoirs disciplinaires identifiés. C’est bien pourquoi le SNEP-FSU et le SNES-FSU proposent le rajout au DNB d’une évalua-tion concernant ces disciplines « oubliées ». Avec le souci louable de crédibiliser l’EPS,des propositions ont été présentées dans les stages pour la partie évaluation du socle. Mais elles apparaissent souvent aux collègues comme compliquées, lourdes à mettre en place. Ceci pour, au bout du bout, une part bien minime dans l’évaluation au DNB. Et elles ne règlent pas, au fond, la question de l’absence, dans les textes, d’une réelle évaluation des contenus spéci-fiques à l’EPS que sont les savoirs liés aux APSA. Ce qui existait auparavant et notamment depuis 2012 avec un CCF et des épreuves de fin de cycle.
Emplois du temps: soyez vigilant-e-s
Malgré tout le compte n’y est pas car nous avons seule-ment un solde de +11 postes en EPS (sur 188 toutes dis-ciplines confondues) alors que nous voyons un afflux d’élèves de + 1689 au niveau académique.La bataille des postes doit être commune entre les équipes péda et le SNEP-FSU pour espérer améliorer les conditions d’enseignement aussi bien des élèves que des équipes.
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UNSS
Christian Guerin
La rectrice répond défavorablement à notre demande d’augmentation des IMP pour indemniser les coordonnateurs district. nd Lors d’un groupe de travail sur les moyens du 2degré, le SNEP-FSU avait demandé une rallonge en IMP pour le fonctionnement des coordonnateurs UNSS. Le secré-taire général n’y semblait pas opposé.Lors du CR-UNSS, le SNEP-FSU a demandé ce qu’il en était et la réponse a été négative. Le SNEP-FSU a donc écrit à la rectrice pour qu’elle revoie sa copie. Notre demande était pourtant légitime. Comme au niveau national, les licenciés sont en aug-mentation : nous étions en hausse de 0,27% (37722 licencié-e-s fin 2014/2015 pour 38297 l’année suivante). En mars 2017, nous avions déjà dépassé ces chiffres.
Observatoire du sport scolaire Comme sur tout le territoire, notre académie s’est dotée d’un observatoire du sport scolaire. C’était là une des demandes du SNEP-FSU dans les instances UNSS. Cet observatoire est piloté par un IA-IPR-EPS et ont été sollicitées des personnes représentatives du fonctionne-ment du sport scolaire et universitaire, avec des er nd membres du 1 et 2degré, de l’enseignement supé-rieur, des responsables de l’USEP, de l’UNSS, de la FFSU. Le SNEP-FSU y siège puisqu’il est administrateur de l’UNSS au titre de syndicat représentatif de la profes-sion. Cet observatoire vise à définir les grands axes de déve-loppement du sport scolaire. Mais aussi à rappeler le rôle majeur de l’association sportive scolaire dans la vie de l’école ou de l’établissement entre autres.
Le travail sur l’organisationnel et le financier, au niveau des districts UNSS, au plus près du terrain est incontour-nable et très lourd pour les personnels qui acceptent d’assumer ces tâches. Pour le SNEP-FSU, les coordon-nateurs (trices) de district donnent plus de leur temps qu’ils ne sont rétribués.La réponse de la rectrice du 12 mai ne va pas dans notre sens. Et le rectorat s’appuie sur le fait qu’aucune demande (écrite) n’aurait été établie par le service régional UNSS. C’est regrettable puisque celui-ci ne peut que souhaiter, comme nous, une augmentation des dotations pour les districts, mais c’est un faux argument rectoral puisque la demande avait été faite au CR UNSS et dans un entre-tien avec la DOS. Cela n’empêchera pas que le SNEP-FSU de renouveler sa demande dès l’audience demandée à la rectrice et
Deux réunions se sont déjà tenues. ère Lors de la 1 journée, un constant criant montre une perte de licencié-e-s au fil de l’âge et en particulier lors des « inter-cycles». Il a été retenu que l’EPS est pour certains élèves le seul lieu et le seul moment de pra-tiques physiques, ce que le SNEP-FSU a toujours défen-du par «plus et mieux d’école». ème La 2 journée devait porter sur la journée du sport scolaire de septembre. Initialement prévue sur le thème de l’année olympique, la nouvelle gouvernance (après les présidentielles) a souhaité qu’elle soit en lien avec « la semaine européenne du sport ». Cette réorientation pilotée d’en haut nous interroge sur l’indépendance réelle de l’observatoire. Le SNEP-FSU veillera à ce que les orientations et décisions soient bien le fruit de la réflexion des acteurs du sport scolaire et universitaire. Il y sera attentif et continuera à porter les valeurs qui lui sont propres.
CR-UNSS du 31 mars 2017 Ce CR-UNSS s’est déroulé sans la présence de Ma-dame la rectrice nouvellement arrivée dans notre acadé-mie. Par l’intermédiaire de Monsieur Méry, IA-IPR-EPS qui présidait ce conseil, elle a souligné la bonne santé du sport scolaire et du travail effectué par toutes et tous. Comme a son habitude, le SNEP-FSU a lu une déclara-tion qui portait : Sur la non prise en compte des directeurs et directrices adjoint-e-s des services déconcentrés de l’UNSS dans le dispositif d’accès à la classe exceptionnelle. Sur la nouvelle gouvernance académique du sport scolaire avec un glissement de ses finalités et de ses objectifs.Sur les fonctions des DR et DD UNSS. Sur l’amélioration des conditions de vie des A.S qui passe par le rôle prépondérant des Chefs d’établissement mais aussi par favoriser le fonc-
tionnement financier de l’A.S.Durant la séance, le SNEP-FSU a soulevé la question des 2 postes vacants de directeurs départementaux, celui du Cher et du Loir et Cher. Ce seront bien 2 profes-seurs d’EPS qui assureront ces fonctions.Le SNEP-FSU a une nouvelle fois dénoncé le manque de moyens alloués par le rectorat, en termes d’IMP, aux coordonnateurs de district. D’ailleurs un courrier a été écrit en ce sens à la rectrice (voir article). Enfin le CR-UNSS s’inquiète de la politique de la ville de Tours qui facture l’utilisation des installations sportives et ce, même pour la pratique des A.S. Le Conseil Régional s’est engagé à rencontrer les élus de la ville de Tours.Enfin a été abordée la mise en place de l’observatoire (voir article) pour lequel les informations sont disponibles sur le site rectoral.
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