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Direction de la Prévision et de la Statistique (DPS) Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) Département des Affaires Economiques et Sociales (DAES) Projet SEN/99/003 La perception de la pauvreté au Sénégal :volet statistique Cette version très préliminaire du rapport sur les perceptions de la pauvreté ne doit, en aucun cas, être distribuée. Les données, l’analyse et les conclusions sont préliminaires et sujet à changement. Version préliminaire Novembre 2001 TABLE DES MATIERES I. Introduction 1 II. Méthodologie III. Résultats 1. La pauvreté : niveau et changement 2. Les manifestations de la pauvreté 3. Les priorités 4. Les acteurs 5. Les services de base IV. Conclusions Annexe I. Méthodologie Annexe II. Questionnaire Annexe III. Calcul des quintiles iI. INTRODUCTION Le document de base d’information sur la pauvreté dans le cadre de programmes de lutte contre la pauvreté est habituellement le profil de pauvreté. Ces profils sont d’excellents outils pour cibler les groupes les plus nécessiteux de la population, mais ils sont muets sur la perception de ces pauvres quant à leur propre état socioéconomique, à leurs préoccupations en termes d’actions à envisager pour lutter contre la pauvreté et à leur perception de l’efficacité relative des différents organismes chargés de mettre en oeuvre les politiques de lutte contre la pauvreté. Ces perceptions et opinions sont importantes ...

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 Direction de la Prévision et de la Statistique (DPS) Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) Département des Affaires Economiques et Sociales (DAES) Projet SEN/99/003
La perception de la pauvreté au Sénégal :volet statistique
 Cette version très préliminaire du rapport sur les perceptions de la pauvreté ne doit, en aucun cas, être distribuée. Les données, l’analyse et les conclusions sont préliminaires et sujet à changement.   
 
Version préliminaire Novembre 2001    
TABLE DES MATIERES  I. tiuc onnIrtdo  II. Méthodologie  III. Résultats 1. La pauvreté : niveau et changement 2. Les manifestations de la pauvreté 3. Les priorités 4. Les acteurs 5. Les services de base  IV. Conclusions  Annexe I.  Annexe II.  Annexe III.    
 
Méthodologie
Questionnaire
Calcul des quintiles
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I. INTRODUCTION   Le document de base d’information sur la pauvreté dans le cadre de programmes de lutte contre la pauvreté est habituellement le profil de pauvreté. Ces profils sont d’excellents outils pour cibler les groupes les plus nécessiteux de la population, mais ils sont muets sur la perception de ces pauvres quant à leur propre état socioéconomique, à leurs préoccupations en termes d’actions à envisager pour lutter contre la pauvreté et à leur perception de l’efficacité relative des différents organismes chargés de mettre en oeuvre les politiques de lutte contre la pauvreté. Ces perceptions et opinions sont importantes pour répondre aux demandes des gens les plus pauvres et afin de maximiser l’efficacité de la mise en oeuvre des différents programmes de lutte contre la pauvreté.  Les termes de référence du Document de stratégie de réduction de la pauvreté (DSRP) évoquent explicitement le besoin de collecter de l’information sur les perceptions de la population en général et sur celles des plus pauvres en particulier.  Afin de définir la méthodologie la plus appropriée pour répondre à cette demande d’information du « Comité technique » responsable de l’élaboration du DSRP, une journée d’études sur la préparation de l’enquête de perception de la pauvreté du DSRP a été tenue le 19 avril 2001. Parce que seule l’approche qualitative de nature anthropo-sociologique a été présentée aux participants, les discussions se sont surtout portées sur le choix de la méthodologie la plus appropriée parmi celles composant la famille des différentes applications de l’approche qualitative. La méthodologie PPA (Participatory Poverty Assessment) développée par la Banque mondiale a été adoptée comme étant l’approche à suivre pour étudier les perceptions de la pauvreté au Sénégal. Parmi les différentes approches qualitatives, cette méthodologie a le grand avantage d’avoir été expérimentée dans un grand nombre de pays en développement, dont trois en Afrique de l’Ouest. Contrairement aux autres méthodes qualitatives, cette méthodologie a aussi l’avantage de porter spécifiquement sur les perceptions de la pauvreté. La méthodologie PPA privilégie la collecte d’information au sein defocus groupsde la société sont appelés à s’exprimer où différents groupes librement sur une série de thèmes prédéterminés.  Malgré le fait que nous soyons convaincus de la pertinence de cette approche méthodologique, nous croyons qu’elle doit être complétée par un autre volet répondant aux deux principales critiques méthodologiques des différentes approches utilisant lesfocus groupscomme principal outil de collecte d’information.  Ces deux principales critiques sont :   le nombre restreint de communautés ne permet pas de généraliser au niveau national l’information ainsi obtenue. Rien ne nous permet de déterminer si les communautés étudiées étaient représentatives ou pas de la population;   les personnes formant cesfocus groupsne représentent pas nécessairement l’opinion de la population en général, ni celle des pauvres en particulier. Les participants les « plus actifs » à cesfocus groups sont pas forcément représentatifs des « pauvres ». Même ne s’il existe des techniques d’animation de groupe destinées à éviter ce type de problèmes, il est très difficile d’en évaluer l’efficacité qui repose beaucoup sur l’habileté des animateurs.
 A compléter    
 
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II. METHODOLOGIE
 
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I. LES RESULTATS  1. La perception du niveau de vie  La pauvreté est mesurée ici, non pas par rapport à une norme ou seuil préétabli de revenu ou de dépenses, ou basé sur un critère de bien être quantifiable quelconque, mais plutôt à travers la perception que les populations ont, elles-mêmes, de leur propre situation socioéconomique ou du niveau de vie de la grande majorité des habitants dans leur quartier ou leur village. C’est à cet effet que les chefs de ménage ont été invités à donner librement leur avis, selon leurs propres critères d’appréciation, sur l’ampleur de la pauvreté perçue. Ainsi, ils ont été appelés à classer leur communauté et leur ménage dans les catégories ci-après spécifiées: 1. très riche, 2. riche, 3.ni riche ni pauvre, 4.un peu pauvre, 5.très pauvreté. A ce propos les questions posées étaient les suivantes:A votre avis, à quelle catégorie votre communauté appartient-elle?Vous-même, à quelle catégorie pensez-vous appartenir?  La pauvreté dans les communautés   Du point de vue des ménages, la pauvreté est très répandue dans les communautés sénégalaises, c’est-à-dire dans les quartiers urbains et les villages. Selon les déclarations obtenues des chefs de ménage, 75% des ménages, soit 3 ménages sur 4 considèrent leur communauté comme pauvre. Mais non seulement la pauvreté est très étendue mais elle est aussi sévère. En effet, 40% parmi ces ménages (soit 30% de l’ensemble des ménages) déclarent que leur communauté est même très pauvre.  [insérer tableau 2 ici]  Toutefois, ces moyennes sur la perception globale de la pauvreté cachent d’énormes disparités entre certaines caractéristiques socio-démographiques telles que le milieu de résidence dénommée zone ici, la région de résidence, la catégorie sociale ou niveau de vie mesurée ici en termes de quintiles, et enfin, le sexe du chef de ménage.  Ainsi, selon la perception des chefs de ménage la pauvreté des communautés varie de façon considérable avec le milieu de résidence et le degré d’urbanisation. Par exemple, c’est à Dakar, la capitale de la nation, que l’incidence de la pauvreté perçue est la plus faible (53%) alors que celle-ci est plus forte en milieu rural (entre 82 et 94%). Prises dans leur ensemble, les autres villes du pays occupent une position intermédiaire (73.3%).  D’une manière générale, il convient de remarquer que le contraste entre milieux est frappant. Toutefois, l’écart entre Dakar et les autres villes est nettement plus important que celui qui sépare ces dernières et le milieu rural. Ce qui pourrait s’expliquer par le statut particulier de
 
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la capitale qui regroupe la presque totalité des infrastructures à caractère économique et social ainsi que la plupart des emplois modernes offrant des revenus plus importants et plus réguliers.  Par ailleurs, il y a lieu de noter que le milieu rural n’est pas une entité homogène et qu’en son sein, la pauvreté perçue par les ménages n’est pas uniforme. Ainsi, les écarts observés entre zones écologiques se creusent graduellement en augmentant d’Ouest (82%) au Sud (94%) en passant par le Centre (89%) et le Nord-Est (90%).  L’Ouest rural qui comprend les villages des régions de Dakar et Thiès occupent une position relativement plus favorable. Le fait que ces régions soient les plus urbanisées et les plus industrialisées d’une part, et d’autre part qu’elles sont plus densément peuplées (faible superficie et forte population), a certainement influencé la perception des ménages. En effet, ce cadre constitue un atout pour les ruraux de la zone qui peuvent dans ce contexte bénéficier des infrastructures urbaines situées dans des limites raisonnables et développer plus de contacts de nature à améliorer leur niveau de vie. En effet, en plus de la disponibilité de plus d’information, l’on peut évoquer ici, le potentiel emploi aussi bien dans le secteur industriel que dans le secteur informel. En revanche, le taux élevé de la pauvreté perçue dans les villages du Sud pourrait être lié à l’insécurité persistante qui a sans doute déstabilisé l’économie et l’organisation sociale de la zone.  La pauvreté perçue est aussi variable selon la région de résidence, avec une différence très marquée entre la région de Dakar et les autres. Du point de vue des ménages, le taux de pauvreté dans les communautés passe de son niveau le plus faible dans la région de Dakar (53.4%) à son niveau le plus élevé dans la région de Kolda (95.3%), soit un écart de 42 points. On note que les taux entre la zone urbaine de Dakar (53%) et la région de Dakar (53.4%) sont presque identiques. Cela tient au fait que la région est urbanisée à plus de 96%. Avec des taux respectifs de 71% et 77%, les régions de Diourbel et Thiès enregistrent le niveau de pauvreté communautaire le moins élevé après Dakar. Dans les autres régions, plus de 8 ménages sur 10 déclarent leur communauté pauvre: Ziguinchor (80%), Saint Louis (82%), Kaolack et Fatick (88%), Louga et Tambacounda (92%).  S’agissant des plus pauvres, le niveau de pauvreté dans les communautés est loin d’être uniforme et les différences régionales sont des fois notables. Dans les régions de Tambacounda (60.5%), Kaolack (55%) et Ziguinchor (53%) plus d’un ménage sur deux déclare sa communauté très pauvre alors que la proportion des ménages qui considèrent leur communauté comme très pauvres est plus faible à Fatick (15%) et Diourbel (17%). En revanche à Dakar, la région la plus favorisée, parmi les ménages ayant déclaré leur communauté pauvre plus d’un ménage sur trois (35%) la considère comme très pauvre.  La pauvreté perçue baisse avec le niveau de vie mesuré ici en terme de quintiles. Très relative, la notion de quintiles permet de classer des individus selon leur rang en les comparant entre eux et en les regroupant par la suite en 5 catégories d’égal effectif, allant des 20% les plus pauvres (premier quintile) aux 20% les plus riches (cinquième quintile).  Les données montrent que les taux de pauvreté des communautés perçue par les ménages baissent sensiblement quand on passe des 20% les plus riches aux 20% les plus pauvres. L’écart entre les deux groupes est estimé à 41 points. Ainsi, avec un peu moins d’un ménage sur deux (49.1%) ayant déclaré sa communauté pauvre, c’est au sein du cinquième quintile,
 
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c’est-à-dire les 20% les plus riches que la pauvreté est la moins répandue. Au sein du quatrième quintile, presque 3 ménages sur 4 (73%) considèrent leur communauté comme pauvre. Dans les autres catégories plus de 8 ménages sur 10 déclarent leur communauté pauvre. Parmi les ménages ayant déclaré leur communauté pauvre, la proportion des communautés très pauvres suit la même tendance: au sein des 20% les plus riches, moins d’un ménage sur trois (31%) déclare sa communauté très pauvre contre 4 ménages ou plus parmi les autres (39 à 43%).  La pauvreté dans les communautés est moins répandue au sein des ménages dirigés par une femme (68%) que dans les ménages dirigés par un homme (77%). De même, parmi les ménages ayant déclaré leur communauté pauvre, la proportion de ménages considérant leur communauté très pauvre est relativement moins élevée chez les femmes: un ménage sur trois contre plus de 4 ménages sur 10 plus parmi les hommes  A côté d’une pauvreté étendue et omniprésente dans les communautés, quelques poches de richesse sont déclarées au sein de certaines catégories avec toutefois de faibles proportions variant entre 2 et 6%. Il s’agit des catégories suivantes: Dakar (5%), les régions de Ziguinchor (2.7%) et Diourbel (2.3%), les 20% les plus riches (6%) et les ménages dirigés par les femmes (3%).  La pauvreté dans les ménages  L’ampleur et la sévérité de la pauvreté, les caractéristiques et les tendances observées dans les communautés sont, à bien des égards, comparables à celles constatées au niveau des ménages, et ce, en relation avec leur propre situation socioéconomique. Toutefois, des différences notables peuvent être observées entre catégories.   S’agissant de la propre situation socioéconomique des ménages la pauvreté perçue est nettement plus faible que celle des communautés (66% contre 75%). En effet, moins de deux ménages sur 3 se déclarent pauvres et parmi eux 35 % (soit 23% de l’ensemble des ménages) se considèrent comme très pauvres. Ces résultats laissent penser à un faible investissement dans les communautés et une plus grande inégalité de développement entre elles. L’incidence de pauvreté perçue par les chefs de ménage dépasse ainsi très largement les taux de pauvreté monétaires (basé sur un seuil de 2400 calories par jour et par personne) estimés à 33% des ménages en 1991/92 (ESP, 1991/92) et à 58% en 1994/95 (ESAM, 1994/95). En admettant que la mesure objective de la pauvreté et sa perception par les ménages sont comparables, ces résultats suggèrent une aggravation nette de la pauvreté dans la période considérée.
 
[insérer tableau 6 ici]
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 Les disparités entre catégories observées dans la pauvreté perçue au sein des communautés sont également présentes dans la perception du niveau de vie des ménages.  Au niveau des zones, la pauvreté varie de façon significative avec le milieu de résidence et le degré d’urbanisation. Ainsi, le taux de pauvreté perçue baisse quand on passe du milieu urbain au milieu rural. De 88% au Nord Est rural et au Sud rural, le taux baisse à 72% dans le Centre rural avant de tomber de façon drastique à 59% et 44% respectivement dans les villes autres que Dakar et dans la Capitale du pays. En 1994/95 l’incidence de pauvreté monétaire était estimée à 19% dans la zone urbaine de Dakar, 39% dans les autres villes et 80% en milieu rural, soit une nette aggravation comparée à la pauvreté perçue. Toutefois, c’est en milieu urbain et particulièrement à Dakar que les conditions de vie se sont le plus dégradées.  Au niveau des régions, Dakar occupe la meilleure position (44% de ménages pauvres) suivie de Diourbel (50%) et Thiès (67%). Dans les autres régions, les taux de pauvreté perçue varient entre 70% et 88%, Louga, Kolda et Tambacounda comptant les plus importantes proportions de ménages pauvres.  La pauvreté des ménages baisse avec le quintile de niveau de vie. De 35% au sein des 20% les plus riches, la proportion de ménages pauvres atteint 85% parmi les 20% les plus pauvres.  Du point de vue des chefs de ménage, les ménages dirigés par une femme semblent moins touchés par la pauvreté. Environ 59% dentre eux se considèrent comme pauvres contre 67% des ménages dirigés par un homme. En 1994, lincidence de pauvreté monétaire était de 45% pour les ménages dirigés par une femme et 61% pour les ménages dirigés par un homme, ce qui semble indiquer une aggravation de la pauvreté dans la période mais aussi une réduction des écarts entre hommes et femmes en faveur des premiers.  Les chefs de ménage perçoivent toutefois des poches de richesse légèrement plus importantes au niveau des ménages qu’au niveau des communautés (3.7% contre 2.3%). Cette richesse inégalement répartie entre les catégories d’intérêt, concerne la zone urbaine de Dakar (7%), les régions de Dakar (7%), Thiès (3.5%), Diourbel (3.4%) et Ziguinchor (3.1%), les 20% les
 
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[insérer tableau 4/5 ici]
plus riches qui comptent naturellement la proportion de ménages aisés la plus forte (9%), les ménages du quatrième quintile (3.6%) et enfin les ménages dirigés par une femme (5%).    L’EVOLUTION DE LA PAUVRETE  Les tendances au cours des cinq dernières années  Globalement, la plupart des ménages (65%) pensent qu’au cours des cinq dernières années, la pauvreté s’est aggravée dans leur communauté. Ceux qui pensent le contraire et les indécis représentent 18% et 4% respectivement. La grande majorité de ceux qui ont déclaré une diminution de la pauvreté dans leur communauté estiment que celle-ci s’est même beaucoup aggravée alors que la plupart des ménages qui ont déclaré une diminution pensent que la baisse a été faible.   Dans les grandes lignes, cette tendance est presque la même quelle que soit la catégorie considérée, même si de légères variations sont notées.  Au niveau des zones, on peut noter, par exemple, que l’aggravation de la pauvreté dans les communautés serait beaucoup moins perçue, dans l’Ouest rural (54%) et à Dakar (58%).alors que partout ailleurs les taux varient entre 64 et 79%.  Au niveau régional, c’est à Diourbel seulement que moins de la moitié des ménages (41%) ont déclaré une aggravation de la pauvreté dans leur communauté; partout ailleurs c’est la grande majorité des ménages. Toutefois, à Dakar(58%), Fatick (60%) et Thiès (62%) cette proportion est inférieure à la moyenne nationale (65%). A Louga, par exemple, elle atteint 86%.  Quel que soit le niveau de vie ou quintile d’appartenance, c’est environ 60% des ménages qui déclarent une aggravation de la pauvreté dans leur communauté.  
 
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Les femmes chefs de ménage perçoivent moins l’aggravation de la pauvreté dans leur communauté. Environ 62% d’entre elles pensent que la pauvreté s’est étendue contre plus de 65% chez leurs homologues de sexe masculin.  Les tendances au cours des cinq prochaines années  S’agissant de l’évolution de la pauvreté dans les cinq dernières années, les chefs de ménages sont moins prompts à donner une réponse précise. En effet, 26%, soit plus d’un chef de ménage sur 4 déclarent ne pas savoir comment la pauvreté va évoluer dans le futur. Cette indécision peut provenir d’un manque d’informations ou de contrôle sur les facteurs susceptibles d’influer sur la pauvreté, qu’il s’agisse des nouvelles politiques mises (à en mettre) en application par le gouvernement de l’alternance ou plus généralement de l’environnement économique et social aussi bien aux plan local, national qu’international ainsi que des facteurs physiques et climatiques. Cette incertitude dans l’avenir est plus marquée dans la zone rurale du Nord-Est (39%), celle du Sud et dans les villes autres que Dakar (34%), dans les régions de Ziguinchor et Tambacounda (40%), Saint Louis (37%), Louga et Kolda (34-37%), au sein du troisième quintile, c’est-à-dire les 20% d’individu ayant un niveau de vie intermédiaire (29%).  Toutefois, la principale tendance est à l’optimisme. Plus de la moitié des chefs de ménage pensent que la pauvreté va diminuer dans leur communauté au cours des cinq prochaines années alors que moins dun chef de ménage sur cinq pense le contraire. Moins de 5% estiment qu’il n‘y aura aucun changement dans la situation actuelle.  Par rapport aux catégories d’intérêt, les tendances perçues sont similaires malgré quelques variations.  Concernant les zones, c’est dans les villes autres que Dakar (41%) la zone rurale du Sud et celle du Nord-Est (34-35%) que les chefs de ménage sont moins enclins à prédire une diminution de la pauvreté dans les communautés; ils sont plutôt indécis (36-39%). Partout ailleurs, c’est la grande majorité des chefs de ménage qui prédit une diminution, avec un maximum dans la zone rurale de l’Ouest du pays (75%).  
 
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