Etude 10 01 05

Concept Acoustique

Description

Association Professionnelle des Réalisateurs d'Ecrans Acoustiques Siège Social C/o IDETEC ENVIRONNEMENT 2, rue du Buisson aux Fraises - 91300 Massy Les maîtres d’ouvrages français en matière de protection acoustique Les dossiers techniques Dossier : Maîtres d’ouvrages français 10/01/05 Cette étude à pour objectif de quantifier et d’apprécier l’évolution de la présence respective des Maîtres d’ouvrage significatifs sur le marché français de la protection acoustique routière, autoroutière et ferroviaire. Elle doit permettre également de mettre en évidence les facteurs ayant influé sur cette évolution. Les observations ont porté sur les cinq dernières années de 2000 à 2004. où les unités par opération ne sont pas homogènes (m² Domaine d’application et 3pour les écrans, ml pour les couronnements, m pour définitions les merlons, les gabions, les enrobés, tonne pour les Par Maître d’ouvrage significatif nous entendons les enrobés, …. ). opérateurs représentant plus de 5% des appels d’offres Les opérations retenues dans l’étude concernent la publiés. Parmi ceux-ci nous trouvons : réalisation : - l’Etat, avec plus de la moitié des opérations - d’écrans acoustiques, avec comme sous lancées au cours de la période étudiée, ensemble les écrans sur GBA et les - les Conseils généraux, ...

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• Publié par: Shaen
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Extrait

Association Professionnelle des Réalisateurs d'Ecrans Acoustiques Siège SocialC/o IDETEC ENVIRONNEMENT 2, rue du Buisson aux Fraises  91300 Massy Les maîtres d’ouvrages français en matière de protection acoustique Les dossiers techniques

Cette étude à pour objectif de quantifier et d’apprécier l’évolution de la présence respective des Maîtres d’ouvrage significatifs sur le marché français de la protection acoustique routière, autoroutière et ferroviaire. Elle doit permettre également de mettre en évidence les facteurs ayant influé sur cette évolution. Les observations ont porté sur les cinq dernières années de 2000 à 2004. où les unités par opération ne sont pas homogènes (m² Domaine d’application et 3 pour les écrans, ml pour les couronnements, m pour définitions les merlons, les gabions, les enrobés, tonne pour les Par Maître d’ouvrage significatif nous entendons les enrobés, …. ). opérateurs représentant plus de 5% des appels d’offres Les opérations retenues dans l’étude concernent la publiés. Parmi ceuxci nous trouvons : réalisation : l’Etat, avec plus de la moitié des opérations d’écrans acoustiques, avec comme sous lancées au cours de la période étudiée, ensemble les écrans sur GBA et les les Conseils généraux, couronnements antidiffraction, les Collectivités locales, communes et de merlons et de gabions, communautés d’agglomération, d’enrobés acoustiques, les Sociétés d’autoroute. d’habillages acoustiques de parois existantes, Nombre d'opérations sur 5 ans d’opérations de réhabilitation ou de maintenance. Société d'autoroute Nous ferons également une distinction d’état entre Collectivité opérations lancées et attribuées. En effet, avant d’être attribuéeune entreprise chargée de la réalisation, à Conseil Général toute opération fait généralement l’objet d’un appel d’offrelancéconsultation. Il existe donc un en Etat décalage de temps entre la date de l’appel d’offre et la date d’attribution. 0 50100 150 200 250 Nous retiendrons comme date de lancement la date Opérations lancéesOpérations attribuées limite de remise des offres et comme date d’attribution la date de l’ordre de service à l’entreprise. Seul un décompte numérique des opérations lancées et attribuées sera quantifié dans cette étude, sans tenir compte des quantités mises en œuvre, dans la mesure

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2004 2003 2002 2001 2000

Les opérations lancées Le nombre d’opérations lancées a diminué fortement jusqu’en 2002, en chutant de moitié. Il s’est repris au cours des deux dernières années, mais sans pour autant atteindre le niveau qui était le sien en 2000. En effet avec 96 opérations, le volume 2004 ne représente que 76% des opérations lancées en 2000.

2003

2004

0 20 4060 80100 120 140

96

80

2000

2002

75

64

2001

126

Etat ConseilGénéral Collectivité Sociétéd'autoroute L’Etat LesCollectivités locales L’Etat représente 48% des opérations lancées au coursBien que deux fois moins nombreuses que pour les des cinq dernières années. Cependant cet engagementConseils généraux, les opérations lancées par les évolue dans le sens d’une diminution dans la mesure oùCollectivités locales suivent la même progression et leur sa part ne représentait plus que 38% en 2004. Biennombre augmente rapidement et régulièrement depuis qu’ayant suivi la baisse générale du marché en 2000 et2002. 2001, le nombre d’opérations n’a pas effectué de reprise et stagne entre 30 et 35 depuis trois ans. Les Sociétés d’autoroute Le lancement d’opération ne suit pas une tendance Les Conseils généraux précise et le nombre oscille entre 5 et 10 opérations par Ils ont représentés 26 % des opérations lancées, et leuran. nombre tout en ayant observé la baisse générale du marché en 2000 et 2001, augmente régulièrement depuis 2002.

Part relative des Maîtres d'ouvrage

Les opérations attribuées Le nombre d’opérations attribuées à chuté fortement de 2004 77 40% en 2002 et 2003, pour se reprendre en 2004. Cependant le niveau atteint reste inférieur de 25 à 30% 2003 55 par rapport aux niveaux observés en 2000 et 2001. On peut noter que cette dépression observée en 2002, 200259 correspond à la chute des opérations lancées en 2001. On déduira donc que le décalage entre la 2001100 communication effectuée pour un appel d’offre et la concrétisation économique sur le terrain correspond à 200091 environ une année. En effet la date d’émission de l’ordre de service 0 2040 60 80100 120 déclenche l’activité des industriels et des entreprises du secteur. Part relative des Maîtres d'ouvrage

2004 2003 2002 2001 2000

0%

20%

40%

60%

80%

Etat ConseilGénéral Collectivité Sociétéd'autoroute

L’Etat L’Etat représente 51% des opérations attribuées au cours des cinq dernières années. Au même titre que pour le lancement d’opérations, son engagement évolue vers une diminution dans la mesure où sa part ne représentait plus que 40% en 2004. Bien qu’ayant suivi la baisse générale du marché en 2001, le nombre d’opérations n’a pas effectué de reprise et stagne entre 29 et 33 depuis trois ans.

Les Conseils généraux Ils représentent 25% des opérations attribuées, et leur nombre tout en ayant observé la baisse générale du marché en 2001, augmente régulièrement depuis 2002 pour représenter 34% en 2004.

100%

Les Collectivités locales Avec près de 10% des opérations attribuées les collectivités locales représentent une part constante. On peut noter tout au plus que la baisse d’activité constatée pour l’ensemble des opérateurs s’est produite un an plus tôt (en 2001).

Les Sociétés d’autoroute Représentant le même volume que les Collectivités locales, les attributions des Sociétés d’autoroute restent constantes sur la période. On peut cependant noter une reprise significative en 2004.

L’analyse On observe un écart moyen de 13,5% entre les opérations lancées et les opérations attribuées. Cet écart va dans le sens d’une diminution des opérations. Cette observation ayant été faite en moyenne sur une période de cinq ans on admettra que dans le cadre d’un marché stable (ce qui reste à démontrer), les variations de volume d’une année sur l’autre ne sont pas significatives. Une des causes de cette «perte » constatée est la non attribution des opérations, liée à un dépassement de l’enveloppe budgétaire rendant de fait l’appel d’offre initial infructueux.

La « déperdition » Cette« perte »moyenne est variable selon les Maîtres d’ouvrage. De l’ordre de 8% pour l’Etat elle passe à 20% pour les Collectivités locales. On peut déjà admettre que la maîtrise des opérations et en particulier la maîtrise financière des projets est mieux développée par les services de l’Etat.

Le volume de l’activité Si l’on fait exception des sociétés d’autoroute pour qui la variation d’activité ne semble liée à aucun phénomène conjoncturel, on observe qu’en 2004, pour la première fois, le nombre d’opérations attribuées par l’ensemble des Collectivités territoriales (Départements, Communes, Communautés d’agglomération) dépasse le nombre d’opérations attribuées par l’Etat.

Conclusions

On peut également noter que le désengagement de l’Etat n’est pas inversement proportionnel à l’engagement des Collectivités territoriales

Répartition Etat / Collectivités

2004 34 31 2003 21 29 2002 15 33 2001 30 59 Collectivités 2000 31 42 Etat En effet le nombre d’opérations reste quasiment constant (29 à 33) au cours des trois dernières années. Doiton en conclure que l’on assiste aux premiers effets de la décentralisation ?

Perspectives Pour affiner cette étude nous devrons quantifier la part des différents types de protections présentes sur le marché, en particulier la part réservée aux écrans acoustiques, aux enrobés phoniques et aux buttes de terre.

Nous avons assisté depuis 2002 à un effondrement du marché de la protection acoustique. Ce n’est qu’en 2004, après le transfert aux Collectivités qu’une première reprise se dessine. Le volume d’activité restant toutefois inférieur d’environ 25% à ce qu’il était cinq ans plus tôt. Le désengagement rapide de l’Etat observé en 2002, certainement lié à la décentralisation, n’est que progressivement compensé par la montée en puissance des Collectivités territoriales. En extrapolant les données, cellesci ne devraient garantir l’activité qu’en 2006.

Annexes

M.O. 2004 2003 2002 2001 2000

M.O. 2004 2003 2002 2001 2000

Nombre d'opérations lancées Société Etat ConseilGénéral CollectivitéAutre Total d'autoroute 3 2911 146 96 38% 30%11% 15 6% 3 20 87 575 47% 27%11% 97% 3 1710 4 364 47% 27%16% 65% 4 19 47 680 55% 24%5% 98% 6 29 713 10126 53% 23%6% 10 8% 212 11440 45 30441 48% 26%9% 10%7%

Nombre d'opérations attribuées Société Etat ConseilGénéral CollectivitéAutre Total d'autoroute 31 26 102 77 40% 3413% 10%3% 29 143 255 53% 255% 13%4% 33 128 359 56% 2014% 5%5% 59 245 6100 59% 245% 6%6% 42 198 110 91 46% 219% 13%11% 194 95 3436 23382 51% 25%9% 9%6%