L accord PS-EELV est caduc
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L’accord PS – EELV est caducVoilà le principal parti d’opposition, qui pour permettre à l’un de ses alliés d’avoir un groupe à l’Assemblée Nationale, n’hésite pas, dans le cadre du pacte conclu, à é carter deleurs mandats de député leurs titulaires et à priver de cette consécration pol itique leursmeilleurs militants, les sacrifiant sur l’autel de l’intérêt supérieur du : pal’élrtecition présidentielle. Cet accord est vite apparu comme étant un marché de dupes. Non à raison du score dérisoire que ne devrait pas manquer d’obtenir la candidate choisiepour représenter les écologistes à l’élection présidentielle, mais pour l’incroyable légèretéavec laquelle le mouvement écologiste se conduit dans la gestion de sa campagne.L’image qu’il donne, en sa qualité de parti qui pourrait demain être assoc ié à ungouvernement de gauche, est des plus lamentables. Le choix d’une candidate, qui dès qu’il fut connu, fit l’objet des plus grandes réserves quant aux capacités et qualités dont cette dernière se trouvait pourvue pour assumer une campagneprésidentielle, a été estimé pour le moins singulier par nombre d’observateurs de la viepolitique, et les faits leur ont donné rapidement raison.

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Publié le 04 avril 2012
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Langue Français

Extrait

L’accord PS – EELV est caduc
Voilà le principal parti d’opposition, qui pour permettre à l’un de ses alliés d’avoir un
groupe à l’Assemblée Nationale, n’hésite pas, dans le cadre du pacte conclu, à écarter de
leurs mandats de député leurs titulaires et à priver de cette consécration politique leurs
meilleurs militants, les sacrifiant sur l’autel de l’intérêt supérieur du parti : l’élection
présidentielle.
Cet accord est vite apparu comme étant un marché de dupes.
Non à raison du score dérisoire que ne devrait pas manquer d’obtenir la candidate choisie
pour représenter les écologistes à l’élection présidentielle, mais pour l’incroyable légèreté
avec laquelle le mouvement écologiste se conduit dans la gestion de sa campagne.
L’image qu’il donne, en sa qualité de parti qui pourrait demain être associé à un
gouvernement de gauche, est des plus lamentables.
Le choix d’une candidate, qui dès qu’il fut connu, fit l’objet des plus grandes réserves quant
aux capacités et qualités dont cette dernière se trouvait pourvue pour assumer une campagne
présidentielle, a été estimé pour le moins singulier par nombre d’observateurs de la vie
politique, et les faits leur ont donné rapidement raison.
Comment les responsables d’EELV ont-il pu aller chercher cette magistrate retraitée, retoquée
du MODEM, qui ne doit sa notoriété qu’au tableau de service de la fonction qu’elle exerçait,
novice en politique, inaudible dans tous les sens du terme, peu avenante, maladroite, peu
solidaire de son partenaire de gauche, se moquant comme d’une guigne des effets calamiteux
que ses déclarations intempestives engendrent sur lui, inconsciente de ses provocations aussi
inutiles que stupides ?
Le choix d’une candidate qui réunit sur sa seule tête tout ce qu’il ne faut pas être et tout ce
qu’il faut ne pas faire est tout simplement indigne d’un grand parti.
Et pourtant ce choix ne semble gêner qui que ce soit au sein du mouvement EELV, qui
continue à soutenir sa candidate au motif fallacieux que ce qui compte dans une campagne ce
sont les idées. Or chacun sait bien que ce n’est pas exact et que la personnalité et le savoir
faire sont des éléments essentiels dont on ne peut se dispenser. Il suffirait d’ailleurs de mettre
un Daniel COHN BENDIT à la place d’une Eva JOLY pour que l’on ne tarde pas à s’en
rendre compte. De plus, on ne voit pas très bien les idées intéressantes qu’Eva JOLY nous a
délivrées, qui puissent justifier l’absence d’un minimum de forme ne serait-ce qu’au titre du
respect dû envers les électeurs. Ces derniers, comble de malchance, devraient bientôt voir
cette femme se présenter à eux le visage tuméfié, ayant chuté dans les escaliers d’un cinéma
parisien…
On doit même se demander, au point où l’on en est du spectacle affligeant qui nous est servi,
ce qui a poussé ce mouvement qui ne manque pas de talents, à aller chercher et à suggérer à
ses militants une telle caricature de candidate ou à ne pas l’avoir écartée alors qu’il était
encore temps, en 2002, Alain LIPIETZ d’une toute autre envergure l’avait été pour bien
moins que cela.
Le fait même qu’elle soit encore soutenue par la secrétaire générale de son parti qui a eu dans
l’accord conclu la part du lion, donne à cette dernière une responsabilité encore plus grande et
conduit à s’interroger sur le caractère loyal d’un tel pacte, qui doit s’apprécier, quant à sa
régularité, non seulement au moment où il a été conclu, mais aussi pendant tout le cours de
son exécution.
Les responsables écologistes, ayant obtenu un certain nombre de postes de députés à se
répartir, se sont désintéressés de l’élection présidentielle pour laquelle ils ne se sont jamais
sentis vraiment concernés.
Leurs partenaires n’ayant pas respecté leur engagement, on ne voit pas très bien dans ces
conditions, comment les socialistes pourraient maintenir le leur, d’autant que le Front de
Gauche qui ne bénéficie pas des mêmes avantages, mais qui remplit par son efficacité ses
obligations de partenaire, devra être pris en compte lors de ce que l’on appelle déjà le
troisième tour, qui paraît devoir être plus difficile pour François HOLLANDE que le second.
On ne connaît pas le calcul des écologistes s’il y en a un, c’est certainement plus de la
légèreté,
qu’un calcul politique pervers, mais cette légèreté doit alors être qualifiée de
blâmable. EELV a commis une erreur qui aurait pu être préjudiciable à la gauche et en
l’absence du phénomène MELENCHON, lui coûter cher.
Arnaud MONTEBOURG a déjà fait savoir qu’il refuse d’appliquer cet accord et qu’il est prêt
à aller jusqu’à l’exclusion du parti socialiste. On parle d’ores et déjà de nombre de
candidatures dissidentes et on ne voit pas comment le Parti socialiste pourra s’y opposer. .
Il faut alors en revenir à la règle républicaine : dans toutes les circonscriptions, désistement en
faveur du candidat le mieux placé. EELV s’est disqualifié. Si EELV veut des mandats de
députés pour ses cadres qui se comportent comme de véritables petits notables de la politique
avec calculs, combinaisons marchandages, il leur faudra désormais aller les conquérir sur le
terrain. On ne voit pas à quel titre le parti socialiste ferait preuve de favoritisme envers des
partenaires aussi peu loyaux que responsables. L’accord PS-EELV est à l’évidence, caduc.
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