Lettre N° 2 Lettre N° 2—Novembre 2007 Novembre 2007 ... - Nacicca
6 pages
Français

Lettre N° 2 Lettre N° 2—Novembre 2007 Novembre 2007 ... - Nacicca

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
6 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

Page 1. Association membre du réseau. France Nature Environnement. Lettre N° 2. Lettre N° 2—Novembre 2007. Novembre 2007. Novembre 2007 ...

Sujets

Informations

Publié par
Nombre de lectures 61
Langue Français

Extrait

LettreN°2Novembre 2007
Association membre du réseau France Nature Environnement
Respirations… « Camargue, tu m’as enseigné qu’en parcourant tes vastes solitudes On se retrouve mieux que dans le vacarme » Farfantello.Li pouemo d’en foroLa plus grande des raretés, c’est l’espace. L’espace de respiration… Celui où l’on peut se permettre de douter, de se poser, de retrouver le fil de l’horizon vierge et de réaliser que le « vide » naturel existe encore. Pour nos sociétés de vitesse, d’agitation, d’asphyxie parfois, ces lieux vont prendre de plus en plus de valeur. Ces espaces de respiration font déjà et vont faire de plus en plus l’objet de convoitises. Aujourd’hui déjà, des sansouïres camarguaises se vendentà plus de 10 000euros l’hectare! J’entends encore un agriculteur me dire il y a quelques années : « Les sansouïres, ça vaut rien ! »…. Le risque, notre risque, c’est que cela échappe définitivement au commun des mortels. Qu’on le dépossède totalement à l’unique profit de quelques heureux privilégiés dotés des moyens financiers permettant de se tailler un petit coin de paradis. Dans ce contexte, nous voyons d’un très bon œil les acquisitions du Conservatoire du Littoral en Camargue. Car elles sont le gage que l’espace de respiration subsiste, devient inaliénable, accessible au public et potentiellement porteur de projets novateurs.  LePrésident
Page2La lettre d’infode NACICCA n°2novembre2007Pro ets IKEA, MASSILIA, 2XL… L’été 2007 aura été chaud pour la biodiversité du Golfe de Fos. Plate forme logistique d’IKEA : il y a plus qu’un lézard… Sur la Crau de la Feuillane, où la société IKEA veutMais IKEA refuse pour l’instant de s’installer ailleurs implanter son gigantesque entrepôt, plusieursalors que techniquement cela semble possible. dizaines d’espèces protégées ont été trouvées parSeulement voilà, ça coûterait plus cher… Les NACICCA au printemps 2007. Pour ne parler que deimpératifs de rentabilité continuent donc à s’exercer la flore, dix espèces protégées ont été repérées, làau détriment du respect de la réglementation sur la où l’étude d’impact n’en mentionnait que deux ! IKEAprotection de la nature. a donc été contraint de revoir sa copie durant l’été. Alors, que propose le nouveau projet ? Il prévoit de déplacer l’entrepôt de quelques dizaines de mètres, ce qui permettrait d’épargner une partie de la zone humide et la flore protégée qu’elle héberge. Il revoit très à la hausse le montant des mesures compensatoires. C’est donc une première victoire pour NACICCA, mais pour autant, cela répond-t-il aux enjeux écologiques identifiés sur le site? A l’évidence non, et pour deux raisons : 1. Pour actualiser l’étude d’impact, IKEA s’est contenté de reprendre les informations sur la faune et la flore que NACICCA lui avait transmises. Mais celles-ci n’avaient pour but que de révéler l’intérêt écologique du site et en aucun cas de se substituer à Le montant exact des mesures compensatoires n’est une étude d’impact digne de ce nom. En septembre, pas encore connu par NACICCA, mais celles-ci NACICCA continuait d’ailleurs de trouver de auraient été considérablement augmentées, au point nouvelles espèces protégées, la dernière en date de convaincre le Conseil National de Protection de la étant le lézard ocellé. Combien faudra-t-il encore en Nature qui a donné un avis favorable au projet en trouver pour que IKEA et les services de l’Etat octobre dernier. comprennent qu'une étude d’impact sérieuse La destruction de la biodiversité ne serait donc s’impose ? qu’une question de pouvoir d’achat ! 2. Nous demandions que IKEA et le Port Autonome de Marseille envisagent un autre site d’implantation. Plate-forme logistique Massilia : Du béton sur les galets Toujours sur le site de la Feuillane, le Port Autonome de Marseille a proposé à la société NORPEC d’installer des entrepôts logistiques. Le projet s’appelle, «MASSILIA DISTRILOGIS». S’il voyait le jour, ce projet serait un nouveau coup dur pour la faune de la Crau. Le site est en effet constitué de coussouls (steppe de Crau) et abrite plusieurs espèces rares et menacées de disparition en France : lézard ocellé, ganga cata, outarde canepetière…. Pressée de voir aboutir son projet, la société NORPEC a soumis à Enquête d’Utilité Publique, en juillet, un dossier dépourvu d’étude d’impact sur la faune et la flore. NACICCA a donc adressé un courrier au commissaire enquêteur et aux services de l’Etat. Ignorant nos inquiétudes, NORPEC a fait une demande officielle de destruction pour deux espèces de plantes protégées, auprès du Conseil National de la Protection de la Nature (CNPN). A notre grand soulagement, la commission flore du CNPN, soutenue par le Ministère de l’Ecologie, a unanimement rendu un avis défavorable au projet. La vigilance reste toutefois de mise, car l’avis du CNPN est uniquement consultatif. NACICCA entend tout mettre en œuvre dans les mois qui viennent pour préserver définitivement ce bout de coussoul des aménagements industriels. Projet Fos 2 XL (Doublement des capacités des terminaux conteneurs) Le Port Autonome de Marseille s’est encore distingué, cette fois en menant sur des sansouires et des boisements de tamaris des travaux de terrassement et de défrichement aux mois de mai et juin, c’est-à-dire en pleine saison de nidification. Les fauvettes et les oedicnèmes qui nichaient sur le site ont du apprécier. Dans le même temps, le PAM dit être un « aménageur responsable »…mais alors, s’il ne l’était pas, qu’est ce que ce serait ? A tout seigneur tout honneur, laissons le mot de la fin au Port Autonome de Marseille: «L’avenir du secteur logistique passe par une volonté de tous les acteurs à s’engager dans un développement durable. L’avenir, qu’il soit économique ou écologique, se prépare aujourd’hui» (Reporter, magazine du Port Autonome de Marseille n°9, octobre 2006)
Page3La lettre d’infode NACICCA n°2novembre2007
Le vent en poupe ! Neuf Français sur dix sont favorables au développement de l’énergie éolienne. Rien de surprenant à cela puisqu’il s’agit d’une énergie renouvelable et non polluante, bien moins dangereuse que le nucléaire. Cependant, la présence d’un parc éolien dans le milieu naturel n’est pas anodine. En effet, en fonction de son lieu d’implantation et du nombre de machines, il a été constaté à maintes reprises des cas de mortalité d’oiseaux et de chiroptères, de destructions de plantes à forte valeur patrimoniale... En Camargue, les projets de parcs éoliens méritent donc toute notre attention. Voilà pourquoi NACICCA a décidé de suivre les divers projets qui fleurissent ici et là autour du PAM (Port Autonome de Marseille) et de son programme OPALE. Celui-ci prévoit la construction de six nouveaux parcs sur des terrains situés entre Port-Saint-Louis-du-Rhône et Fos-sur-Mer (Ventillon, Tonkin, Feuillane, Fossette, Caban Nord et Caban sud), sur des zones à forte valeur patrimoniale. En relation avec la DIREN (Direction Régionale de l’Environnement), la LPO PACA (Ligue pour la Protection des Oiseaux Provence-Alpes-Côte d’Azur) et le GCP (Groupe Chiroptères de Provence), NACICCA réétudie les études d’impacts. L’objectif n’est pas de s’opposer par principe à l’éolien, mais de simplement faire en sorte que ces projets soient plus respectueux de l’environnement (définition des zones d’implantation, développement de mesures de réduction des impacts, etc.) et s’inscrivent réellement dans une politique locale développement durable. En bref, l’éolien oui, mais pas n’importe comment ! Dernière minute: Selon la DIREN, qui aurait demandé, en plus d’une étude d’impact du projet, une étude des effets cumulés d’OPALE, deux des projets (Feuillane et Fossette) seraient abandonnés à ce jour. Les avis sur le projet de Caban Ouest et Ventillon sont négatifs et Tonkin et Caban nord sont en cours d’étude à la DDE. L’avis de l’armée aurait également été négatif sur ces divers projets situés trop prés de la base aérienne d’Istres.Rapport de l’ UICN 2007 : la France aux avant-postes d’une extinction de masse L’Union Internationale pour la Conservation de lasitue la France parmi les 10 premiers à l’échelle ème Nature tire la sonnette d’alarme à l’occasion de lamondiale et au 4rang à l’échelle européenne, publication, en septembre dernier, de sa dernièreavec respectivement 614 et 124 espèces listées. liste rouge des espèces animales et végétalesCe résultat accablant s’explique notamment par les menacées. Le cru 2007 est en effet marqué par unepoints chauds de biodiversité que constituent les escalade de l’extinction: tous les grands singes, lescollectivités d’outremer et la zone méditerranéenne coraux, les vautours et les dauphins figurent(un point chaud ouhot-spotbiodiversité est une de désormais en bonne place sur la liste des espèces enzone géographique qui présente à la fois une danger. diversitéet une richesse en espèces élevées, et qui Au total, pas moins de 12% des oiseaux, 23% desprésente des risques d’extinction importants à court mammifères, 32% des amphibiens, 42% des tortuesterme) et 25% des espèces de conifères connus au mondeDans un récent communiqué de presse, le Comité sont menacés d’extinction. La dégradation desfrançais de l’UICN a souligné la responsabilité milieux, la surexploitation des ressources etmajeure de la France dans la lutte contre l’érosion de l’introduction d’espèces envahissantes apparaissentla biodiversité mondiale. Il a également annoncé comme les principales causes de cette catastrophel’établissement d’une liste rouge des espèces écologique planétaire. Le sinistre palmarès des paysmenacées à l’échelle du territoire national d’ici 2010. hébergeant des espèces mondialement menacéeshttp://www.iucnredlist.org/
Page4de NACICCA n°2La lettre d’infonovembre2007
A l'heure où l'on parle du Grenelle de l'Environnement, du réchauffement climatique, un drame se dessine à côté de chez nous : la pollution du Rhône par les PCB. Les fleuves sont et continuent d'être utilisés comme des poubelles. Sur les bords du Rhône, l’exemple le plus visible est la forte présence de macrodéchets. Certains citoyens peu scrupuleux n’hésitent pas à se débarrasser de leurs encombrants sur les berges. Mais une pollution plus insidieuse fait l’actualité. On nous annonce que le Rhône est pollué jusqu'à la mer. La consommation de poissons est désormais interdite. Des doses de PCB (ou Pyralène) cinq à douze fois supérieures aux normes sanitaires européennes ont été relevées, bien que le produit soit interdit à la vente depuis 1987. Il était massivement utilisé depuis les années 30 comme isolant électrique, notamment dans les appareils EDF. Considérés comme des produits toxiques semblables à la dioxine, ils font partie des "douze salopards", ces douze Polluants Organiques Persistants (POP) redoutables en raison de leur durée de vie extrêmement longue. Effectivement, les PCB sont très toxiques à long terme, notamment pour la faune et pour l’organisme humain. Ils ne sont pas solubles, pas biodégradables et se scotchent sur les sédiments.
Requiem pour le Rhône
Ils s’accumulent dans les tissus adipeux des êtres vivants par bioaccumulation jusqu’à atteindre des concentrations très élevées en haut de la chaîne alimentaire. Ils provoquent une dégradation du système immunitaire, ont des effets sur la reproduction et le développement de cancers. Aucune solution de traitement n'est connue à l’heure actuelle. Sans oublier l'aspect financier. Le draguage du fleuve n'est pas satisfaisant car il remet les sédiments en suspension. La possibilité de recouvrir les sédiments pollués par des alluvions (pratiqué sur la rivière Hudson aux USA) n'est pas une « vraiesolution »car elle ne fait que camoufler le problème. Cependant, des espoirs subsistent avec l'absorption des polluants par des bactéries. Analyses après analyses, les arrêtés préfectoraux tombent comme des couperets, d'abord au nord de Lyon pour arriver, le 7 août dernier, au département des Bouches-du-Rhône. Et ce n'est certainement pas fini. Des analyses continuent d’être faites sur tout le littoral, de Martigues à Palavas. Qu’en est-il de la Camargue irriguée par les eaux du Rhône ?En effet, cette pollution pourrait être reconnue sur les étangs de Camargue, voire même sur la pêche côtière et celle des coquillages et crustacés.
Raids sur Beauduc
En fonction des résultats, la situation pourrait être catastrophique pour toute l'économie locale (tourisme, pêche, riziculture, élevage...). Mais qu’en est-il de l’impact sur la santé des populations quand on sait que les premiers prélèvements détectant du PCB datent de 1985 ? La justice est maintenant saisie, le maire d'Arles ainsi que d'autres communes riveraines du Rhône ont porté plainte contre X pour « pollution des eaux et abandon de déchets dans le Rhône ». Bien qu’informés depuis 20 ans, les pouvoirs publics ont enfin pris conscience des risques sanitaires et prennent des mesures de précaution. Ils viennent de lancer une enquête approfondie sur l'ensemble du bassin du fleuve, ses affluents et le littoral. Il faudra également expliquer, si l'hypothèse d'une contamination ancienne se confirme, pour quelles raisons elle ressurgit et pourquoi aucune mesure n’a été prise avant 2007… Toutes les grandes rivières françaises sont certainement polluées à peu près autant que le Rhône souligne le Cémagref, organisme spécialisé dans la gestion de l'eau. Etant donné que les PCB ont été utilisés à une grande échelle, on peut donc s'attendre à en trouver partout. Cette catastrophe écologique semble ainsi dessiner les prémices d'une grave crise environnementale et sanitaire à l'échelle nationale voire européenne.
« Sur la plage abandonnée, coquillages et crustacés… » A Beauduc, la suite est hélas moins poétique. Comme chaque année en hiver,les 4x4 s’en donnent à cœur joie et massacrent les dunes, histoire de vivre quelques sensations fortes. Certains week-ends, on peut ainsi voir passer jusqu'à 20, 30 voire 40 véhicules !Ce sont parfois des groupes organisés dont les participants payent le droit de venir détruire la nature. Joyeusement, ils descendent effectuer un petit raid sur la plage et saboter tout le travail de préservation effectué. Sans parler de la fréquentation en hausse des quads et autres buggys... Les dunes si fragiles payent un lourd tribut à ces pratiques hors la loi mais régulières. L’associationentend alerter les pouvoirs publics afin qu’ils fassent enfin respecter la loi. Elle saura se mobiliser si rien n’est fait.
Page5La lettre d’infode NACICCA n°2novembre2007
A Barcarin, la vigilance reste de mise… « L’affaire du pont de Barcarin » agite régulièrementanti-pont de 1995 qui, rappelons-le, avait rassemblé le peuple camarguais, principalement en périodeplus d’une centaine d’associations. Collectif qui ne préélectorale. Et il y en a eu depuis ce jour de 1933sommeille que d’un œil et qui se mobilisera à la où l’on a inauguré le premier bac de Barcarin! Lespremière étincelle… D’autres entrevues sont prévues « pour » et les « contre » se partagent l’opinion tandisavec des élus/ candidats concernés, histoire de faire que la plupart du temps, les projets retournent auxconnaître notre position, de connaître (enfin) les tiroirs. Dernière alerte en date: il y a quelques moisvéritables positions des «décideurs »et d’en lorsque le Conseil général a lancé une nouvelleinformer les adhérents. enquête en Camargue. Mais nouveauté cette fois: NACICCA s’est emparé du problème. Les argumentsToutefois, NACICCA tient à préciser que si sa avancés (cf. Lettre d’info Nacicca n°1) et queposition est sans équivoque quant au refus d’un partagent une majorité de Camarguais, sont toujoursviaduc à Barcarin, elle compte toutefois s’investir clairement définis.dans le développement de Salin-de-Giraud. L’association a déjà rencontré Hervé Schiavetti, pourConsciente du potentiel considérable du hameau, faire le point sur ce dossier et entendre ouvertementl’association estime que l’on peut penser un la position du maire d’Arles. L’élu s’est montrédéveloppement économique alternatif sans poser le rassurant, arguant une «étude de plus» comme sepont comme préalable indispensable. Nous doit de le faire le président du Conseil Général, maisrappelons à ce propos que tous les Camarguais et rien de plus alarmant que d’habitude en somme.particulièrement les Saliniers qui veulent nous D’autant plus que la fabrication d’un nouveau bac estrejoindre pour défendre leur village, dans une lancée. Bienentendu pour NACICCA, il ne s’agit pasperspective de développement durable, sont les d’un argument satisfaisant. L’association reste doncbienvenus à NACICCA. très vigilante sur cette affaire, ainsi que le collectif NACICCA, déjà 350 adhérents… Avec plus de 350 adhésions (dont la moitié dans les Bouches-du-Rhône) enregistrées en moins de six mois, NACICCA démontre son attractivité et l’intérêt que déclenchent les sujets que l’association veut traiter. NACICCA refuse toute subvention publique pour garder en toute circonstance sa liberté de parole… Elle trouve donc sa force dans le nombre de membres qu’elle représente. Alors adhérez et faites adhérer à NACICCA !!!! Contact :nacicca@no-log.orgwww.nacicca.orgLes tamaris bicolores Un côté vert, un côté jaune. De nombreuses haies de tamaris en Camargue, dans le Gard et dans les Bouches-du-Rhône présentaient ce panel de couleur cet été. En cause, des traitements herbicides réalisés dans les rizières, souvent surdosés, dans le but de lutter contre des phénomènes de résistance de certaines plantes envahissantes du riz. C’est bien connu, pour lutter contre les résistances, on augmente les doses !! Un cercle infernal qui met à mal l’arbre emblématique de Camargue et qui accentue la dissémination de produits qui peuvent altérer la reproduction des plantes.
Page6de NACICCA n°2La lettre d’infonovembre2007
Les orchidées de Salonique toujours en sursis….Les interventions des différentesstation du littoral méditerranéen deparcelle de terrain est donc associations de protection de lal’orchidée Spiranthe d’été). Letoujours menacée de destruction. nature auprès de la commune duprocureur de la République de Grau-du-Roi et des services deNîmes s’est intéressé à l’affaire etNACICCA demande donc à la l’Etat ont porté leurs fruits. Ena souhaité avoir des informationscommune de modifier son Plan effet, les travaux d’aménagementcomplémentaires… d’Occupationdes Sols en vue de prévus par la délibérationpermettre un déclassement du municipale du 29 mars dernierSi le parking et les autressite, actuellement aménageable, n’ont pas été réalisés cet étéaménagements prévus en lienet de le convertir en «zone comme prévu (cf. Lettre d’infoavec le camping municipal n’ontnaturelle ». D’autre part, au regard Nacicca n°1).pas été réalisés jusqu’à présent, lades risques de fermeture du milieu  situationn’a malheureusementpar les broussailles, il paraît Les services de l’Etat ont rappelépas évolué sur le fond et laurgent de mettre en place une à la commune ses devoirs vis-à-parcelle n’est toujours pasgestion Conservatoire des vis de la conservation de laprotégée, ni gérée.Habitats et des Espèces biodiversité et de la présence deA notreconnaissance, aucunePatrimoniales du site dans plusieurs espèces végétalesnouvelle délibération n’a été votéel’objectif de maintenir cette protégées (dont la plus importanteà ce jour par la commune et labiodiversité dans un bon état.
Chalutage sur le littoral : Ouvrez l’œil ! La première lettre de pêcheurs locaux se plaignant auprès des autorités de l’entrée des chalutiers dans le golfe de Beauduc date de 1967. Que de chemin parcouru me direz vous…. Malgré la mobilisation de certains élus, notamment le maire des Saintes-Maries-de-la-Mer, et la prise de conscience récente du parquet de Tarascon, les infractions continuent quasi quotidiennement, menant à mal les fonds du littoral Camarguais. NACICCA veut se saisir de ce dossier sensible et complexe. D’un côté en étudiant les possibilités de recours au niveau européen, d’un autre en continuant de noter les observations d’infractions. Nous appelons donc tous nos adhérents et sympathisants régulièrement présents en mer ou sur le littoral à nous signaler la présence de chalutiers en notant la date, l’heure, le lieu et si possible l’immatriculation du bateau. Laissez vos informations par email à nacicca@no-log.org
Des suggestions à faire ? Participer aux groupes de travail ?... N’hésitez pas à nous contacter:nacicca@no-log.org
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents