Ségolène Royal bientôt ministre de François Hollande ?
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L'affaire Trierweiler sera objectivement clause, lorsque le sort de Ségolène Royal aura été réglé.

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Publié le 15 juillet 2012
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Langue Français

Extrait

Ségolène Royal, bientôt ministre de François Hollande ?
En échouant sur La Rochelle, Ségolène Royal a perdu un combat politique. L’histoire dira
peut-être un jour, qu’elle a gagné le combat de sa vie.
En l’espace d’un « tweet », Valérie Trierweiler, a remis sa rivale au centre du cœur des
français. Elle a conduit les enfants Hollande à ne plus souhaiter lui parler. L’opinion publique
voit en elle une femme impulsive et peu responsable. Le président lui doit son premier faux
pas.
Pire que tout, Thomas Hollande l’a parfaitement dit, elle a en un instant détruit l’image de
normalité que son père s’est construite. Cela a été sa première promesse : « je serai un
président normal »
Cette bévue risque de lui coûter cher, lorsque ses adversaires politiques reprendront une à une,
pour les contrer, les phrases composant la désormais célèbre anaphore du candidat Hollande.
François Hollande devait donc, sans plus tarder, montrer qu’il a la maîtrise de ses proches.
Lors de son interview du 14 juillet, Claire Chazal lui a rappelé sa promesse de campagne. Il
ne laissera jamais sa vie privée interférer sur la vie publique, sous entendu, comme ce fut le
cas pour son prédécesseur.
Le Président a répondu à la journaliste de TF1 avec cette formule : « les affaires privées se
règlent en privé ». Et il a ajouté « « je l’ai dit à mes proches pour qu’ils acceptent le respect
de ce principe. »
Le président a précisé que Valérie, c’est ainsi que le président l’a appelé, devra s’en tenir à ce
que lui réserve strictement le protocole.
Il n’y a aucune raison que les choses ne se passent pas comme le président le souhaite. Encore
qu’en ce domaine, nul n’a la maîtrise des impulsions d’autrui.
Mais deux problèmes demeurent. Ils seront les gages d’une normalisation de la situation.
Valérie Trierweiler va continuer d’exercer son métier de journaliste, le président l’a rappelé.
Elle dispose toutefois à l’Elysée d’un bureau et de collaborateurs. Les risques de dérapages
seront, dans un tel contexte, très nombreux, quelles que soient les précautions prises. Lors de
l’exercice des fonctions de journaliste de la première dame, l’Elysée demeurera toujours en
toile de fond.
Le second problème est celui de Ségolène Royal. Responsable éminente du parti socialiste,
première femme dans l’histoire de la République a avoir accédé en 2007 au second tour de
l’élection présidentielle, elle a été écartée de la cérémonie d’investiture du président et a vu
sa campagne pour la députation perturbée comme on sait.
Il est impensable que Ségolène Royal, outre son cursus politique, soit la seule des candidats
socialistes aux élections primaires du parti, à être laissée sur le bord du chemin.
Si aucune responsabilité à sa dimension ne lui est confiée, cela voudra dire que rien n’est
réglé, que Valérie Trierweiller n’a pas désarmé et qu’elle conserve son influence sur le
président.
S’il en est autrement on pourra considérer que les choses sont « objectivement » rentrées dans
l’ordre.
Alors pourquoi pas, ainsi que l’a suggéré Thomas HOLLANDE, peut-être a-t-il eu des
confidences, confier à Ségolène ROYAL, dans un remaniement futur, un portefeuille
ministériel ?
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