Spécial Journée Internationale Contre l'Homophobie

Description

Spécial Journée Internationale Contre l'Homophobie

Informations

• Publié par: unaginep
• Nombre de lectures: 82
• Langue: Français
• Poids de l'ouvrage: 7 Mo

Extrait

La revue des jeunes LGBT de Marseille et sa région.

Spécial Journée Internationale Contre l’Homophobie

Numéro 3 - Mai 2010 Association G-Stud

2

Sommaire

Edito ..................................... 2

Love and Passion ................... 4

Psychologie ........................... 6

On Live ................................. 7

Détente - Jeux ....................... 9

Agenda ................................. 10

Bulletin d’Adhésion ................ 12

G-STUD Vogay Stud N°3 Mai 2010 Revue de l’Association G-STUD

Contact : Assocation G-STUD - Cité des Asso- ciations BP 101 93 La Canebière 13001 MARSEILLE Site internet : http://assogstud.emonsite.com

Directeurs de la Publication : Jean-Michel et Amélie Crédit Photo : Amélie et Véra Sonoko Ont contribué à ce numéro : Mathieu, Benji, Elodie

Avec le soutien du Refuge Marseille PACA, de Lulu-Berlu, FAG, et de la Ville de Marseille.

Le mot du Président

Chers amis G-studiens,

L’été approche et il se prépare comme il se doit. Pour vous, Mesdames, cette nouvelle formule n’est pas seulement en- richie en mélanine.

L’été est à nos portes et déjà dans nos agendas se bous- culent avec, La Journée contre l’homophobie le 15 et 17 Mai 2010, l’exposition contre l’homophobie du 31 Mai au 5 Juin, les différentes soirées auxquelles G-stud participe, les pique-niques, et les nombreuses après-midi à se prélasser au soleil en sirotant un thé glacé... Le bonheur !! Que de- mander de plus ?!?!

Et c’est aujourd’hui, alors que les premiers rayons de soleil viennent réchauffer nos coeurs, que nous avons plus que jamais besoin de vous. Car tous ces projets ne se feront pas sans votre aide. Cette association est la vôtre, la nôtre et son devenir dépend de vos envies, et de votre participation. Nous sommes constamment en recherche de bonnes volon- tés, de bénévoles chevronnés ou de soutiens ponctuels, de suggestions et de coups de mains, d’encouragements. Nous essayons toute l’année de faire en sorte que vous soyez fiers de faire partie de cette association, que nous nous y sentions bien, et qu’ensemble nous lui donnions le visage que nous lui rêvons.

Un tour d’horizon ne pourrait pas se faire si je ne saluais pas le travail de l’ensemble des bénévoles de l’association qui ont été réélu lors de l’AG. Un grand merci aussi aux ad- hérents qui font vivre l’association, n’hési tez pas à suivre leur exemple !

Jean-Michel, Président de l’Association G-STUD.

Le courant organiciste

Les différents courants de pensée sur la question de l’homosexualité par Mathieu

Il faut d’abord établir la différence entre le sexué qui renvoie au sexe masculin et féminin, le sexuel qui renvoie à la sexualité, et la reproduction qui renvoie à l’ordre naturel des choses. Pour le courant organi- ciste , il n’y a pas de différence: l’accomplissement de la sexualité c’est la reproduction; pour se repro- duire, il faut 2 sexes, un masculin et un féminin. Donc ce courant adopte une morale conservatrice qui n’admet la sexualité que dans le cadre de la pro- créationet qui condamne toute autre sexualité. Aujourd’hui, on ne peut plus réduire le modèle homme/femme au modèle d’une complémentarité organique inégalitaire (émancipation de la femme, nouvelle conception du couple…); on peut donc re- mettre en cause ce modèle. Par ailleurs, ce courant affirme que la sexua- lité est une affaire privée; sur ce point il a raison mais l’état s’occupe aussi du privé de nos jours. Devant les faiblesses de ce courant, on a eu un mo- dèle organiciste nouveau défendu entre autre par une partie de l’église. On peut citer ici 2 figures em- blématiques: Christine Boutin et Tony Anatrella. Christine Boutin défend le mariage et la filiation, au nom de la nature. Elle défend un ordre moral et et social, et lutte contre le concubinage et l’immoralité. Elle associe les homosexuels aux backrooms, et le mariage à la procréation. Elle condamne le pécher, c’est à dire l’homosexualité, mais pas l’homme, à savoir l’homosexuel (on peut être homo mais il ne faut pas avoir de relation homosexuelle).

Plus «sérieux», Tony Anatrella, prêtre et psycha- nalyste, déroule le développement de la sexualité : d’abord l’enfance et une sorte de bisexualité flot- tante, puis peu à peu le dépassement de «la quête de l’identique ou de l’idéalisation du semblable», et enfin l’accession à la sexualité «adulte» qu’est

l’hétérosexualité; c’est à dire à «la différence des sexes» qui fonde la société (car un homme + une femme= des enfants).Cette analyse révèle le sens véritable de l’homosexualité: une sexualité restée au stade infantile, pour l’individu, et au stade primitif de la «préhistoire» pour l’humanité. Au plan individuel, l’homosexualité serait en fait «un particularisme, voi- re une orientation pulsionnelle», témoignant d’une sexualité «prégénitale», et au fond le «symptôme d’un problème psychique et d’un en deçà de la diffé- rence des sexes».

Le courant identitariste

Ce courant est pro-homosexuel: il est pour une re- connaissance des couples homos; Une reconnaissance légale pour une question de pra- tique et de symbole Une reconnaissance dans le sens d’une «politique de la reconnaissance»: pour les identitaristes, le droit est l’expression de l’oppression des dominants; ainsi l’évolution du droit doit aller vers la suppression de cette domination purement discriminatoire. La question est alors de savoir pourquoi ils veulent cette reconnaissance. La réponse est qu’ils considè- rent l’homme nouveau comme sexuel et non sexué. Pour eux, il n’y a donc plus de différence des sexes. Donc ils pensent comme les organicistes mais veu- lent détruire la différence des sexes. Pour les 2 cou- rants il y a donc 2 sexualités distinctes: la normale et la pathologique pour les uns, la dominante et la dominée pour les autres ; pour les uns la nature res- pectée, pour les autres l’homme enfin débarrassé de la nature. Peut on alors dire que les gays ne font pas la diffé- rence des sexes? Certes, on a redécouvert l’autre en soi; mais , le masculin en elle et le féminin en lui, est-ce l’indifférenciation des genres?De plus, si les gays ne faisaient pas la différence des sexes, alors pourquoi préféreraient-ils avoir des relations unique- ment avec des hommes? 3

4

Ne peut-on pas alors parler d’une sexualité humai- ne?

Une sexualité humaine

On ne naît pas homme ni femme, on le devient: d’un coté il y a le substrat biologique du sexe, de l’autre la construction culturelle du genre. N’y a-t-il pas une sexualité humaine? A ce propos, nous allons voir une analyse de Dominique Auffret qui s’est longtemps penché sur l’homosexualité si bien qu’on le surnom- me le philosophe de la backroom. Il souligne que l’homosexualité se découvre à la puberté; elle n’est pas nécessairement perverse puisque l’homosexuel n’est pas d’abord hétérosexuel. Ainsi Freud a montré que la libido infantile est indéfinie ou indécise.

Poésie

Un solitaire devient deux

Avant j’appréciais ma solitude; Aujourd’hui je ne peux plus vivre sans toi un jour, une minute, une seconde Sans que mon cœur haut et fort ne gron- de; Avec toi j’ai enfin atteint un état de pléni- tude.

Je n’ai plus besoin de réclamer la lune Je n’ai plus de raison de me plaindre Je n’ai plus envie de geindre Je possède déjà la plus grande des fortu- nes.

Toi l’amour que je porte dans le cœur; Toi chaque jour, j’espère t’apporter le bon- heur; Moi sans détours, je le dis haut et fort Je t’aime toujours, et pour bien longtemps encore.

L’homme est par nature bisexuel car il est ouvert à l’autre, il le désire, désire être reconnu et aimé de lui. Il n’y a donc pas de loi biologique de la sexualité puisque le désir peut se porter vers une personne de même sexe. Par contre pour atteindre la norme sociale, il faut qu’il y ait un complexe d’Œdipe bien réussi. Si l’on parle ici de norme sociale et non pas de loi biolo- gique, c’est parce que c’est la société qui met en place ce complexe et qui oblige l’adolescent attiré par une personne de même sexe à mettre en place une lutte entre le désir et la norme sociale. Donc l’hétérosexualité comme l’homosexualité ne sont pas des lois biologiques mais des lois «culturelles»; ce qui diffère c’est alors que l’homosexualité n’est pas dans la norme sociale (bien qu’elle tende à y être aujourd’hui).

Entre souffrance et espoir

J'aimerais pouvoir rêver, Mais la vie ne me le permet. J'aimerais pouvoir aimer, Mais aussi avoir de l'amour en retour. Je voudrais pouvoir crier Ma souffrance et aussi mon amour, Mais lorsque je commence ; alors on me condamne. La vie est cruelle, pourvu que l'on me damne. Je ne supporte plus ce monde d'hypocrisie ; Je vais sombrer dans un monde d'insomnies ; Je vais pleurer les larmes, torture immense, râle ; Je vais redonner les armes, au risque de faire du mal. Je capitule devant cette dureté, Même si, bien sur, j'essaie de résister. J'ai moi aussi droit au bonheur, A l’amour, à la douceur, à la candeur. J'ai envie d'un soleil, d'un câlin à minuit, D'une nuit, d'une vie avec toi ; de rêves à l’infini. J'ai besoin d'une lumière, de sensualité ; De midis, de ma vie avec toi ; de poésie et de volupté.

Publicité

Lulu - Berlu

La marque de bijoux «Lulu Berlu» est née à Marseille, sortie de l’imagination de Lucia MAESTRACCI. Elle a seulement 22 ans et comme bagage un CAP et un BMA (Brevet des Métiers d’Art) en «Art du bijou et du joyau» et surtout beaucoup d’ambition !

Reconnue par ses pairs en 2005 en recevant le titre natio- nal «Un de Meilleurs Apprentis de France», Lucia passe aujourd’hui à la vitesse supérieure en créant sa propre entreprise.

La majeure partie de son travail sont des pièces uniques selon son inspiration ou sur des commandes spéciales de ses clients, comme par exemple une transposition métalli- que d’un tatouage.

Elle travaille principalement l’argent et l’or, mais elle aime bien y associer d’autres matériaux comme la céramique, ce qui lui a permis d’inventer ce qu’elle nomme les «Cérabijoux».

Pour sa toute dernière collection s’intitulant «Boy’z N Girl’z Addict», Lucia a eu envie de franchir les bar- rières des tabous car certaines pièces sont directement destinées aux gays.

C’est pourquoi «Lulu Berlu» monte son étalage dans des boites ou soirées gay et lesbiennes de Marseille pour faire connaître ses créations.

Les pièces de cette collection définitivement tendance sont désormais en vente rue St Saëns chez «Bill Tor- nade».

Quand aux «Cérabijoux» vous les trouverez à la bijouterie C&G Magador, avenue F. Mitterand à La Ga- votte.

La boutique en ligne vient de voir le jour à l’adresse suivante: http://www.bijoux-luluberlu.fr/

Nous vous invitons à découvrir ses créations et son univers sur son blog: http://bijoux.lulu-berlu.over-blog.com/

Contact: Lucia : 06-24-51-21-41 E-mail : [e-mail]

5

6

L’homoparentalité Par Elodie Charbonnier, Psychologue clinicienne, bénévole à G-Stud

« La seule position rigoureuse possible, intel- lectuellement, n’est-elle pas, de penser que tout le monde devrait pouvoir avoir accès aux même droits, à tous les droits ? À charge pour les individus, pour les couples, de s’arranger comme ils le veulent, ou comme ils le peuvent.» Didier Eribon.

Qu’est ce qu’une famille idéale ? Un père et une mère habitant ensemble, de couleur blanche, de classe moyenne, vivant en banlieue, le père gagnant bien sa vie, la mère passant la meilleure partie de son temps auprès des enfants… ? Selon les préju- gés populaires peut-être… Mais les familles qui ne correspondent pas à ce schéma sont elles forcément préjudiciables pour le développement de l’enfant ?

La compétence des parents

Les sociétés évoluent, tout comme les formes de parentalité. L’homoparentalité est aujourd’hui une question qui fait débat. Bien que l’homosexualité ne soit plus considérée comme une maladie psychia- trie, les doutes concernant l’aptitude des personnes homosexuelles à être des parents compétents per- sistent. Diverses études ont démontré que les ho- mosexuel-les ne présentent pas plus de problèmes psychologiques que les hétérosexuel-les, et que leurs attitudes sont comparables sur le plan de l’éduca- tion. Ils possèdent donc des degrés de compétence comparables aux hétérosexuel-les pour s’occuper de leurs enfants.

Le développement de l’identité sexuelle de l’enfant

De nombreuses idées reçues véhiculent l’idée que les enfants ayant des parents homosexuel-les pré- sentent des difficultés dans leur identité sexuelle.

Concernant l’identité de genre (le fait que l’enfant s’identifie comme étant une fille ou comme garçon), les études attestent d’un développement normal des enfants de parents homosexuel-les, et un degré de satisfaction élevé de ces enfants vis-à-vis de leur propre sexe. Concernant le rôle sexuel (l’adoption par l’enfant de comportements masculins, féminins ou les deux, tels qu’ils sont définis par les conven- tions de sa culture), aucune différence n’est obser- vée entre les enfants ayant des parents homosexuel- les et ceux ayant des parents hétérosexuel-les. Et enfin, on ne compte pas plus d’enfants homosexuel- les venant de parents homosexuel-les comparative- ment aux autres familles. Ces résultats ne signifient pas que les enfants d’homosexuel-les n’ont aucun problème d’identité sexuelle, mais que lorsque c’est le cas, l’origine des problèmes est indépendante de l’orientation sexuelle des parents.

Le développement psycho-social de l’enfant

Les relations sociales des enfants de parents homo- sexuel-les sont normales et comparables à celles des autres enfants. Ils sont bien intégrés, que ce soit avec leurs pairs ou avec les autres adultes. Selon la majorité des parents, les enfants n’ont pas souffert de problèmes liés à l’homosexualité de leurs parents. Ces enfants exposés à des points de vue variés dé- veloppent souvent plus d’empathie et de tolérance que les autres enfants.

Les différentes recherches menées depuis les an- nées 80 sur le développement d’enfants de parents homosexuel-les révèlent de manière convaincante que les craintes concernant le développement har- monieux de ces enfants sont sans fondement. Tout comme les inquiétudes concernant l’incapacité des personnes homosexuelles à élever des enfants.

Exposition

DVD

Mylène au stade de France en Edition Limitée L’évènement live de cette année est ce DVD de Mylène Farmer qui a réuni lors de son passage au Stade de France en septembre dernier près de 160 000 spectateurs lors des 2 concerts, sold out 18 mois avant la première représentation. Retrouvez l’intégralité de son spectacle dans ce DVD de 2h20 ainsi qu’un DVD bonus d’1h30 d’images inédites !!

Exposition Yves Saint Laurent Des débuts chez Dior en 1955 aux incontournables qui ont fait la renommée de la maison, l’expo retrace les 40 ans de carrière de l’artiste. Dessins, films, croquis et modèles : le parcours imaginé par Pierre Bergé et Florence Müller met en scène le travail de Yves Saint Laurent, mais aussi sa personnalité et son influence évidente sur l’image de la femme du 20e siècle.

Musique

Livre

Homosexualité de Louis-Georges Tin et Sandra Boehringer Les figures antiques peuplent notre imaginaire érotique et, il y a peu, l’ « amour grec « désignait pudiquement l’homosexualité. Au sens où nous l’entendons aujourd’hui, il n’y a pas d’homosexualité antique, pas plus qu’il n’y a d’hétérosexualité : il s’agit d’un monde où le sexe de la personne aimée ne définit pas une catégorie, un monde où les individus ne sont pas classés en fonction d’une orientation sexuelle. En circulant entre ces textes variés, drôles, émouvants, violents ou per- turbants, des textes familiers mais aussi moins connus, en parcourant cette première anthologie française consacrée à l’homosexualité dans l’Antiquité, le lecteur comprend qu’en matière d’amour et d’érotisme, tout peut s’inventer.

Play it folk ! Les meilleures reprises acoustiques,folk et décalées, de vos tubes préférés. Quand la Folk revisite la Pop !

7

8

Publicité

Quelques extraits :

Livre : «Des Désirs et des Ailes» de C.Linda Mour

Résumé :

Après avoir longtemps lutté contre ses propres zèles, après avoir tout fait pour forcer le passage dans ses histoires avec ses « Elles », et surtout après avoir marché dans le désert pendant presque trois mois, un miracle s’était enfin produit dans la vie de Linda pour éclairer le zombie qu’elle était devenue. C’était presque du surnaturel.

D’abord une rencontre hasardeuse avec un chauffeur de taxi, puis cette majestueuse révélation Ailée, bref toute une série d’évènements qui ont littéralement bouleversé son coeur enfin disposé à recevoir l’Amour.

« Dis moi ce que ton coeur désire, et je te le donnerai. »

C’est en tout cas ce que lui avaient promis ses Ailes, et je ne sais pascomment elles ont fait, mais depuis ce jour là j’y crois, et ça, c’est grâce à elles.

« ... Après avoir discuté pendant quelques minutes, elles m'ont traînée avec elles sur la piste et je me suis retrouvée à danser avec Caroline sur de l'électro. Caroline était belle, une grande brune aux yeux verts avec un corps magnifique moulé dans un shorty très sexy. On s'amusait comme des folles et je ne sais comment, quand, où, ni rien du tout, mais d'un seul coup, elle s'est penchée vers moi et elle m'a embrassée... C'était tout simplement le baiser le plus long, et le plus délicieux de toute ma vie... »

« _ Voilà ! Tout ça pour dire : « Fuis moi, je te suis, et suis moi je te fuis_ » Et à quand donc le « suis moi, je te suis » ? [_] Ce qui est sûr, c’est que maintenant je peux tout espérer de mes Ailes, même mes rêves les plus fous, car en plus elles sont toutes puissantes_ »

Des Désirs et des Ailes : Disponible dans toutes les librairies en rayon ou sur commande, ainsi que sur les plateformes internet : Fnac.com, Amazone.fr, Gibertjoseph.fr, et bien sûr sur le site des Editions Velours.

Les galéjades du bimestre par Benji

Cocotte-minute et agent de police

Quelle est la différence entre un agent de police et une cocotte-minute ?

Il n’y en a pas car pour tous les deux, dès qu’ils sifflent c’est cuit !

Sudoku

Au zoo, des animaux discutent des pro- chaines vacances : - Dis-moi la girafe, où vas-tu en vacances ? - Eh bien, j’ai un grand cou, ma femme a un grand cou et mes enfants aussi ont des grands cous. Et comme on n’aime pas se faire remarquer, on va en Afrique, là où il y a d’autres girafes. - Et toi l’ours polaire, où vas tu ? - Eh bien, j’ai une grosse fourrure, ma femme a une grosse fourrure et mes enfants aussi ont de grosses fourrures. Et comme on n’aime pas se faire remarquer, on va au Pole Nord, là où il y a d’autres ours polaires. - Et toi, le crocodile, ou vas-tu ? - Eh bien moi, j’ai une grande gueule, ma femme a une grande gueule, mes enfants aussi ont une grande gueule alors, comme on n’aime pas se faire remarquer, on va à Marseille...

9

10

15 mai : Journée mondiale de lutte contre l’homophobie

Par Marine le 1er Mai 2010

La Journée nationale de lutte contre l’homophobie vise à démontrer les effets dévastateurs de l’homophobie, à lui faire échec, à mettre en valeur la contribution des gais et des lesbiennes dans la société, pour en arriver ultimement à une inclusion complète des personnes homosexuelles dans la société. Cette année,à Marseille, la journée prend de l'ampleur avec plus de dix autres associations et deux jeunes créateurs et le soutien de la ville de Marseille, du comité IDAHO et de la Fondation Emergence. Encore trop souvent invisibles, les personnes homosexuelles se donnent des moyens d’action. C’est un évé- nement structurant, rassembleur et générateur d’initiatives. D’une année à l’autre, l’implication des individus et des groupes s’accroît, et le nombre d’activités et d’actions de promotion ne cesse d’augmenter. « Ce qui me réjouit le plus, c’est de constater que la campagne de lutte contre l’homophobie est repri- se par le milieu au complet et ainsi nous pouvons prouver à la France entière que Marseille n’est pas une ville dont le militantisme LGBT est mort ou obsolète comme certains le disent.» déclare Jean-Mi- chel, président de G-stud, association initiatrice de cette campagne pour la seconde année consécutive.

Au programme de cette journée du 15 mai 2010 : 14h : Ouverture du village associatif avec plus d’une dizaine de stands des diverses associations et jeunes créateurs à qui ils donnent ainsi une visibilité franche et la possibilité d’exposer leurs créations.

5h55 : Minute de silence en mémoire des victimes de l’homophobie dans le monde.

16h : Kiss-in

international contre l’homophobie dont le

coordinateur est Mr Rémi Régis.

16h30 : Freeze et lâcher de ballons aux couleurs du Rainbow Flag : symbole de la communauté LGBT.

Aux environ de 18h : Levée du Rainbow Flag sur la Mairie du premier secteur de Marseille : Une première en France.

Et tout au long de l’après-midi vous pourrez trouver l'enquête sur l’homophobie lancée par l'association G-Stud, le relais de l’appel de Montpellier par l'association Le Refuge PACA, une pétition pour le droit à l’adoption des couples homosexuels, et bien d’autres animations et surprises.

D’autres évènements sont prévus par l’association le 17 mai 2010, jour officiel.

Le président de G-stud, Jean-Michel termine en disant: « Je ne peux qu’être heureux de voir cette journée sortir de l’ombre, prendre l’envol qui lui est du et rejoindre les rangs d’événements internationaux».

Journée internationale de lutte contre l’homophobie à Marseille Association G-stud Cité des associations BAL 101 93 , La Canebière 13001 Marseille Teléphone : [phone] Courriel : [e-mail] Site internet : http://www.g-stud.fr

EXPO PHOTO

Dans le cadre de laJournée internationale contre l'homophobie, l'association organise une exposition :

« Homophobie : oser parler du silence » , du 31 mai au 5 juin dans la salle d’exposition de la Cité des associations sur la Canebière à Marseille.

Trois photographes se sont mobilisés pour parler de l'homophobie.

Cet évènement sera l’occasion pour nos bénévoles de sensibiliser le public à l’homophobie dont sont encore trop souvent victimes les adolescents LGBT, et à ses conséquences sur l’estime de soi et les pratiques à risques.

Afin d'attendre ces objectifs, une cinquantaine de clichés présenteront différents points de vue de l’homophobie et de l’homosexualité.

N’hésitez pas à venir voir cette exposition !

11