synthese du rapport etude environnement
16 pages
Français

synthese du rapport etude environnement

-

Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres
16 pages
Français
Le téléchargement nécessite un accès à la bibliothèque YouScribe
Tout savoir sur nos offres

Description

sommaire de la synthèseCONTEXTE 2OBJECTIFS3I- TYPOLOGIE DES PUBLICS CIBLES DES FORMATIONS 4II. CHAMPS DE CONNAISSANCE ET NIVEAUX D’OBJECTIFS 6III. PROJET DE SYNOPSYS DU SPECTACLE D’INFORMATION 8IV- PRÉCONISATIONS 10IV-1. CADRE GÉNÉRAL DE L’ÉTUDE 10IV-2. STRUCTURATION NATIONALE 10IV-3. STRUCTURATION LOCALE 12IV-4. FORMATION DES COORDINATEURS LOCAUX ET DES INTERVENANTS 12IV-5. ADAPTATION DE L’OFFRE DE FORMATION AUX PUBLICS CIBLES 13IV-6. RECONNAISSANCE DES FORMATIONS 14IV-7. SPECTACLES EN DIRECTION DES LYCÉENS 14SOMMAIRE DU RAPPORT DEFINITIF 15- 1contexteDurant de nombreuses années, les évolutions musicales et technologiques jeunes, une approche centrée sur les risques auditifs liés aux musiques àont été sources d’une augmentation des volumes sonores émis (et reçus), haut niveau sonore est plus à même d’obtenir des résultats efficaces entant par les publics que par les musiciens, durant les ...

Informations

Publié par
Nombre de lectures 81
Langue Français

Extrait

sommaire de la synthèse
CONTEXTE 2
OBJECTIFS 3
I- TYPOLOGIE DES PUBLICS CIBLES DES FORMATIONS 4
II. CHAMPS DE CONNAISSANCE ET NIVEAUX D’OBJECTIFS 6
III. PROJET DE SYNOPSYS DU SPECTACLE D’INFORMATION 8
IV- PRÉCONISATIONS 10 IV-1. CADRE GÉNÉRAL DE L ÉTUDE 10 IV-2. STRUCTURATION NATIONALE 10 IV-3. STRUCTURATION LOCALE 12 IV-4. FORMATION DES COORDINATEURS LOCAUX ET DES INTERVENANTS 12 IV-5. ADAPTATION DE L OFFRE DE FORMATION AUX PUBLICS CIBLES 13 IV-6. RECONNAISSANCE DES FORMATIONS 14 IV-7. SPECTACLES EN DIRECTION DES LYCÉENS 14 SOMMAIRE DU RAPPORT DEFINITIF 15
- 1  
contexte
Durant de nombreuses années, les évolutions musicales et technologiques ont été sources d’une augmentation des volumes sonores émis (et reçus), tant par les publics que par les musiciens, durant les répétitions ou lors de prestations scéniques. A cela, il faut ajouter les expositions dues aux sorties en discothèque, aux baladeurs, ainsi que les expositions professionnelles des personnels des équipements de diffusion et de répétition de musiques à haut niveau sonore. L’une des conséquences, outre les formidables possibilités de création artistique qu’elles ont permises, est qu’elles peuvent parfois engendrer des traumatismes auditifs graves, pouvant aller jusqu’à des atteintes définitives 1 . Si de récentes études ont montré l’inégalité des personnes face à ces risques 2 , il n’en demeure pas moins que cette inégalité n’est démontrable qu’ a posteriori . De plus, les risques et les méthodes de protection sont, le plus souvent, méconnus des personnes exposées. En conséquence, il est nécessaire de sensibiliser ou de former l’ensemble des populations susceptibles d’être exposées. Concernant les populations                                                 1  Smith P, Davis A. Social noise and hearing loss, Lancet 1999,353(9159):185 – Meyer-Bisch C. Epidemiological evaluation of hearing damage related to strongly amplified music (personal cassette players, discotheques, rock concerts) high-definition audiometric survey on 1364 subjects. Audiology. 1996,35(3):121-42 -Pialoux P. Auditory risks related to use of the walkman. Bull Acad Natl Med 1993,177(7):1243-9. 2  Auffret M, Buche JF, Touché M. Prévention des traumatismes sonores des musiques électro-amplifiées. CFE-MNATP, CNRS 1998.
jeunes , une approche centrée sur les risques auditifs liés aux musiques à haut niveau sonore est plus à même d’obtenir des résultats efficaces en termes de prévention, dans la mesure où la musique est l’un des éléments majeurs de leurs sorties et de leurs pratiques culturelles 3 . Des premières expériences de sensibilisation menées auprès des lycéens et de publics de concerts montrent une réceptivité réelle aux messages de prévention délivrés. Parallèlement, les professionnels des musiques amplifiées et les pouvoirs publics prennent actuellement conscience de la nécessité de s’engager dans des démarches d’information ou de formation sur la gestion sonore et sur les risques auditifs 4 . En conséquence, il apparaissait important de réaliser une étude sur les modalités de sensibilisation des populations exposées, en particulier les plus jeunes, et sur les formations à apporter aux différents acteurs impliqués de près ou de loin dans le développement des musiques amplifiées 5 . .
                                                3  Donnat O. Les pratiques culturelles des Français. La Documentation Française 1998. 4  Notamment suite à la parution du décret n°98-1143 du 15 décembre 1998 et de l’arrêté du 15 décembre 1998. 5 Si le thème de cette étude porte sur les musiques amplifiées, la problématique des traumatismes auditifs liés à des pratiques et écoutes musicales concernent potentiellement toutes les musiques. Voir Médecine des Arts , n°21, sept. 97. - 2
objectifs
¬  définir des modules de formations et leurs contenus en fonction des besoins repérés,
¬  intégrer dans les modules de formations des clés de lecture des enjeux politiques, sociaux, économiques… du champ des musiques actuelles,
¬  définir des formations de formateurs afin de donner à chaque territoire pertinent la capacité de former ses propres publics ciblés,
¬  étudier les procédures d’agréments et les modalités de reconnaissance de ces modules,
¬  définir le contenu d’un programme de sensibilisation en direction des lycéens, qui soit transposable et reproductible dans les régions.
 
- 3
 I- typologie des publics cibles des formations 6
 La liste des publics cibles des modules de formations a été établie à partir d’une large réflexion, sachant que l’objectif était d’intégrer toutes les catégories de populations impliquées de près ou de loin dans le développement des musiques amplifiées 7 .  Ces différentes catégories de populations ont été regroupées dans cinq familles : ¬  les faiseurs de son, ¬  les personnes travaillant avec des faiseurs de son, ¬ les décideurs et les encadrants,  ¬  les bâtisseurs, ¬  les acteurs de la prévention.  Famille 1 : les faiseurs de son Þ  sonorisateurs professionnels et occasionnels Þ  régisseurs Þ  animateurs de soirées Þ  techniciens de plateau Þ  musiciens professionnels et amateurs, DJ, professeurs de musique Þ  artistes musiciens Þ  DJ de discothèques
                                                6 Les différentes étapes de réalisation de cette étude ont été validées par différentes personnes compétences (représentants de collectivités publiques, d’associations d’élus,  des membres de réseaux, de fédérations professionnelles…). 7  Dans cette étude, les p ublics occasionnels, réguliers ou potentiels des concerts de musiques amplifiées ou de discothèques n e sont pas pris en considération, car ils relèvent davantage de logiques d’informations que de formations. Il sera utile, toutefois, de prévoir des dispositifs de sensibilisation dans le cadre de la démarche globale engagée par la présente étude.
- 4
 Famille 2 : les personnes travaillant avec des faiseurs de son Þ  éclairagistes Þ  accompagnateurs de groupes Þ  personnels et bénévoles, des associations culturelles, des équipements ou des discothèques Þ  managers et agents artistiques Þ  personnels d'accueil (bar, sécurité…) 8  Famille 3 : les bâtisseurs Þ  acousticiens Þ  architectes Þ  contrôleurs Þ  programmistes Þ  constructeurs, vendeurs et installateurs de matériels de sonorisation, d’isolation phonique, de correction acoustique… Þ  personnels des services techniques… des collectivités territoriales  Famille 4 : les décideurs et les encadrants Þ  producteurs de spectacles Þ  responsables des discothèques Þ  organisateurs professionnels ou occasionnels de spectacles Þ  directeurs d’équipements culturels de diffusion, de répétition et de formation Þ  personnels des maisons de disques Þ  administrateurs et dirigeants d’association Þ  personnels des services culture, jeunesse… des collectivités territoriales Þ  élus des collectivités territoriales  Famille 5 : les acteurs de la prévention et du contrôle Þ  personnels administratifs chargés du contrôle et de l’application de la réglementation (Ddass, police, gendarmerie, communes…) Þ  médecins hospitaliers, libéraux, scolaires et du travail                                                  8 Les personnels de sécurité sont inclus dans cette étude puisque, dans le cadre de leur mission globale de protection des personnes, ils ont un rôle important d’information sur la thématique étudiée, notamment en apportant des conseils de placement dans la salle aux spectateurs. - 5
Þ  infirmières et infirmières scolaires Þ  pharmaciens, audioprothésistes Þ  personnels des Drass, Ddass Þ  organismes d'éducation à la santé (CFES, CRES...) Þ  directeurs, CPE, proviseurs... collèges, lycées, CFA... Þ  professeurs, professeurs d’éducation socioculturelle  Le but à atteindre à l’issue du suivi des modules de formations est d’être relais d’information. Il s’agit donc de permettre aux personnes formées de devenir prescripteurs d’informations auprès des ‘populations’ avec lesquelles ils sont en contact régulier. Ce niveau est stratégique dans toutes politiques de prévention.
 II. champs de connaissance et niveaux d’objectifs
 Afin de remplir les objectifs généraux des formations, cinq champs de connaissance ont été définis. Ils doivent couvrir les différents aspects liés à la gestion sonore des musiques amplifiées et aux risques auditifs.  champ 1 : physiologie de l’oreille  champ 4 : connaissance du secteur et réglementation  champ 2 : psychoacoustique, technologie du son et gestion sonore  champ 5 : techniques et pédagogie de la prévention en santé publique  champ 3 : musiques amplifiées, comportements et pratiques  
 Concernant les niveaux d’objectifs de chaque module, l’hypothèse préalable était de proposer un niveau initiation et un niveau approfondissement pour chaque champ 9 . En travaillant sur la définition des contenus de chacun, il est apparu utile d’adapter le niveau de chaque module aux familles de publics cibles 10 .
                                                 9 Le niveau considéré ici est celui qu‘il est nécessaire d’atteindre à l’issue du module par rapport à un champ de contenu donné. Ce niveau n’est donc pas directement corrélé au volume horaire du module.  10 Pour leur rédaction, nous nous sommes référés aux taxonomies de Bloom (objectifs cognitifs) et Krathwolh (objectifs socio-affectifs). - 6
 Ces niveaux sont ceux qu’il apparaît opportun de conseiller et d’offrir aux bénéficiaires et aux employeurs, en fonction des objectifs et des niveaux utiles de connaissances des champs (niveau de I à III par ordre croissant de complexité).  Aussi, le champ 1 a un seul niveau (I), qui correspond à une initiation du thème.  Le champ 2 comprend trois niveaux possibles : niveau III pour les faiseurs de son, II pour les personnes travaillant avec les faiseurs de son et les bâtisseurs, et I pour les autres publics cibles.  Les champs 3, 4 et 5 offrent deux niveaux (I et II).
 
 Tableau récapitulatif des niveaux d’objectif par famille  champ 1  champ 2  champ 3  champ 4  champ 5  physiologie de  psychoacoustique  musiques amplifiées,  connaissance  techniques l’oreille technologie comportement  du secteur  et pédagogie  du son et gestion  et pratiques  et réglementation  de la prévention sonore   niveau  jours  niveau  jours  niveau  jours  niveau  jours  niveau  jours  total jours l  es faiseurs de son  I  0,5  III  5  II  2  II  1  I  1  9,5 t  ravaillant avec des faiseurs de son  I  0,5  II  3  II  2  II  1  I  1  7,5 l  es bâtisseurs  I  0,5  II  3  II  2  I  0,5  I  1  7 l  es décideurs et encadrants  I  0,5  I  1  II  2  II  1  I  1  5,5 l  es acteurs de la prévention  I  0,5  I  1  I  1  I  0,5  II  2  5  I = niveau I - II : niveau II - III : niveau III   Pour chaque champ proposé, nous avons conçu une fiche synthétique de présentation comportant 10 rubriques (norme NF 50-760 concernant l’offre de formation) présentées ci-après 11 .
                                                 11 Ces fiches ont été rédigées par des équipes comprenant un ou des expert(s) du domaine considéré, accompagné(s) par un représentant de l’équipe d’étude. Voir la liste des personnes mobilisées en annexe 2.
- 7
 III- projet de synopsis du spectacle d’information
 Les programmes de sensibilisation réalisés en France ont toujours concerné l’ensemble des expositions sonores, qu’elles soient musicales ou non. La part donnée aux musiques était nécessairement plus faible que celle donnée aux autres expositions environnementales et industrielles, même si les publics concernés par ces programmes étaient aussi des jeunes. Une approche centrée sur les risques auditifs liés aux musiques est plus à même d’obtenir des résultats efficaces en termes de prévention, dans la mesure où la musique est l’un des éléments majeurs des cultures jeunes 12 .  Pourtant, il apparaît bien qu’engager des projets de sensibilisation et d’éducation à la santé spécifiques à ce domaine suppose une prise en compte du caractère artistique, culturel ou de loisirs de ces pratiques. Il faut veiller à ce que les populations soumises à ces hauts niveaux sonores apprennent à connaître et à maîtriser ces risques, leur permettant ainsi de pratiquer et d’écouter leurs musiques.  Il suppose aussi qu’en amont, l’ensemble des personnes pouvant être directement ou indirectement prescripteurs d’information (professeurs, professionnels de santé scolaire…) ou opérateurs musicaux (musiciens, sonorisateurs, producteurs 13 …) ait connaissance des caractéristiques de ces risques et des principales méthodes de prévention.                                                  12  Donnat O. Les pratiques culturelles des Français. La Documentation Française 1998. 1  3  A l’égard des professionnels du spectacle vivant, il sera important de les informer sur la réglementation de diffusion des spectacles de musiques amplifiées,
 Ainsi, un spectacle d’information en direction des populations lycéennes doit inciter les auditeurs et pratiquants de musiques amplifiées comme les personnes pouvant être relais d’informations à intégrer les notions de risques auditifs et de modifier leurs comportements en les informant des risques liés à ces pratiques et des possibles actions de protection.  Le spectacle d’information présenté ici a pour objectifs de : ¬ inviter à une nouvelle approche des relations entre santé publique,  culture et populations jeunes. ¬  sensibiliser de plus en plus de jeunes (et de moins jeunes) aux risques auditifs liés à la pratique musicale et l’écoute des musiques à haut niveau sonore. ¬  favoriser une modification des comportements de ces publics. ¬  informer ou former les différents personnes susceptibles d’être relais dinformation.  Le projet de synopsis élaboré par le groupe de réalisation a servi au programme de sensibilisation 2000 mis en œuvre dans le département de Lot-et-Garonne et en région Poitou-Charentes.  Les documents pédagogiques utilisés lors de ce spectacle sont :
                                                                                                               dans le cadre de la mise en application du décret du 15 décembre 1998 (décret n°98-1 143) et de son arrêté d’application. - 8
¬  des extraits sonores illustrant la partie concernant l’histoire des courants esthétiques intégrés dans les musiques amplifiées 14 .  un CD.ROM comportant des supports visuels (libre de droits). ¬  un document vidéo : une démonstration d’un travail de création ¬ musicale d’un DJ de musique techno (produite et disponible au Confort moderne, libre de droits). ¬  un document vidéo : un extrait du concert de Jimmy Hendrix au festival de Woodstock pour illustrer le lien étroit entre expression artistique et évolutions sonores 15 . ¬  un document vidéo : un extrait du de la cassette vidéo Bien dans son corps n°6. Vaccin : un geste pour la vie - Des sons et des perceptions 16 relatif à la physiologie de l’oreille et aux risques auditifs liés aux hauts niveaux sonores (libre de droit si l’utilisation est dans un cadre pédagogique en lien avec les établissements scolaires. Sur simple demande au CNDP). ¬  une plaquette A3 recto-verso distribuée à tous les lycéens (avec des bouchons protecteurs jetables) 17 . A l’issue de l’année 2000, une évaluation de la réception du spectacle et des différents supports, tant par les publics lycéens que par les maîtres d’œuvre, permettra d’apporter certaines modifications.
                                                14 La question des droits devra être étudiée auprès de la SPEDIDAM. 15 La question des droits devra être étudiée auprès de la SPEDIDAM. 16 Edition CNDP - La Cinquième - Galilée (opération Savoir - Collège). 17 Voir en annexe 3.
Ces propositions de modifications seront signalées au ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement.
- 9
IV- préconisations
IV-1. cadre général de l’étude La méthode utilisée pour réaliser cette étude a permis d’intégrer différents spécialistes des thèmes abordés, aux différentes phases de sa réalisation. Ils ont soit participé à la rédaction, soit en ont validé les résultats et les préconisations. Parallèlement, le groupe ‘gestion sonore et risques auditifs’ est né d'une initiative de la Fédurok et du SYNPOS 18  qui, dans le cadre de leur partenariat associé , ont entrepris de travailler sur les problématiques réglementaires, en particulier la mise en œuvre du décret n°98-1143 du 15 décembre 1998. Très rapidement, l'élargissement de la réflexion aux autres acteurs professionnels du spectacle vivant (S3, SYNAPSS-USR, SYNPTAC, SFA, SYNPASE 19 ) est devenu indispensable, tant l'ampleur des enjeux en matière de responsabilité, de formation et de prévention nécessite une mobilisation du secteur dans son ensemble.
                                                18 Syndicat national des producteurs et organisateurs de spectacles. 19 Respectivement : Syndicat des salles de spectacles, Syndicat national des petites structures de spectacles, union des syndicats régionaux, Syndicat national des professionnels du théâtre et des activités culturelles, Syndicat français des artistes-interprètes, Syndicat national des prestataires de l’audiovisuel scénique et événementiel).
C'est pourquoi à l'invitation de la Fédurok, en tant que membre de l’équipe de réalisation de cette étude, le groupe de gestion sonore s'est investi dans la définition et la validation des contenus de formation. Ceci apparaissait d’autant plus important que les organisations professionnelles sont administrateurs des organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) potentiellement concernés par ces formations. De plus, ils joueront un rôle important dans la diffusion des formations auprès des acteurs professionnels du secteur des musiques amplifiées. Les préconisations présentées ici tiennent compte de la forte nécessité de l’implication des différentes organisations professionnelles pour que ces projets de formation et de sensibilisation puissent aboutir. Ceci se retrouve notamment dans l’architecture et la répartition des compétences entre les acteurs de la structuration nationale et les opérateurs régionaux. IV-2. structuration nationale La mise en œuvre d’une politique d’information et de prévention en matière de gestion et de risques auditifs nécessite une volonté politique réelle de la part des ministères concernés, des collectivités territoriales et des organisations professionnelles. En l’état et d’un point de vue stratégique, il apparaît que le maître d’ouvrage du présent dispositif pourrait être le groupe de travail ‘Gestion sonore et risques auditifs’ émanant des fédérations et organisations professionnelles et ce pour les raisons suivantes :
- 10
¬  la création même de ce groupe spécifique composé des organisations représentatives du spectacle vivant est une preuve de la mobilisation importante de ces catégories sur les problématiques et les enjeux présents. ¬  l’intérêt pour les objectifs de cette étude et une réelle implication dans sa réalisation. ¬  la volonté de s’impliquer dans la mise en œuvre concrète des préconisations de l’étude et, notamment, dans l’organisation territoriale utile et le management de la qualité. ¬  la position stratégique des membres de ce groupe dans les structures de validation, de financement et de mise en œuvre de ces formations.  Le groupe ‘gestion sonore et risques auditifs’ devra se doter de moyens spécifiques afin d’assurer la coordination nationale de l’outil de formation, permettant : ¬  le développement d’une communication nationale. ¬  la mise en place d’un label de qualité (cahiers des charges des formations, charte des prestataires de formation, harmonisation des pratiques, programmation de la formation des formateurs…). ¬  la coordination nationale des actions permettant, notamment, des économies d’échelle.  Ce groupe maître d’ouvrage  pourra utilement s’adjoindre les services d’un consultant national chargé des aspects technico-pédagogiques suivants : ¬  élaboration de la charte.
¬  accompagnement pédagogique des intervenants.  réalisation des formations de formateurs. ¬ ¬  vérification du respect des cahiers des charges auprès des prestataires. ¬  rôle des collectivités publiques.  La multiplicité et la complexité des enjeux (culturels, santé publique…) de la thématique ‘gestion sonore et risques auditifs’ nécessitent la mise en place de partenariats étroits entre l’ensemble des collectivités publiques concernées, le maître d’ouvrage national et les opérateurs locaux.  Ces partenariats devront faire l’objet de prises de décisions politiques, pour que ces formations puissent réellement s’inscrire dans la durée et obtiennent les moyens utiles à la bonne réalisation des objectifs précédemment définis et négociés. En effet, l’impulsion politique de l’État et des collectivités territoriales est essentielle pour la reconnaissance de ces problématiques comme constituant un enjeu prioritaire de santé publique, d’environnement, et également un facteur important dans le cadre de l’accompagnement du développement des pratiques musicales.  Les premières expériences de sensibilisation engagées en région montrent combien le caractère spécifique de la problématique nécessite un fort travail de conviction auprès des collectivités concernées, mais aussi des publics repérés dans le cadre du présent travail.  Enfin, si l’évaluation de l’impact de la mise en œuvre de ces formations (en fonction des objectifs assignés) doit appartenir aux collectivités publiques, elle devra être menée avec le partenariat du maître d’ouvrage.
- 11
  • Univers Univers
  • Ebooks Ebooks
  • Livres audio Livres audio
  • Presse Presse
  • Podcasts Podcasts
  • BD BD
  • Documents Documents