Une semaine qui a prouvé des théories politiques - Allons-nous jamais  apprendre ?
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Une semaine qui a prouvé des théories politiques - Allons-nous jamais apprendre ?Extrait du DESINFOS.COMhttp://www.desinfos.comUne semaine qui a prouvé des théories politiques- Allons-nous jamais apprendre ?Source : Par Caroline Click - Jewish Worldreview, 4 Mars 2005 / 23 Adar 5795 - Traductionfrançaise de Simon Pilczer, volontaire de l'IHCDate de mise en ligne : samedi 5 mars 2005C'est la conciliation contre la démocratie qui place les enjeux au plus haut.Dans l'histoire d'Israël avec les USA, il n'y a eu aucun précédent d'influence aussi celui duministre sans portefeuille Natan Sharansky n'ait eu sur la politique étrangère des USA. Alorsque les chefs israéliens dans le passé ont travaillé de près avec leurs homologues américains,nul autre que Natan Sharansky n'est parvenu à influencer vraiment la manière dont lesdécideurs politiques américains conçoivent les Affaires Etrangères ou perçoivent le rôle desUSA dans le monde.Aujourd'hui, il n'y a pas le moindre doute que Sharansky a profondément influencé la pensée du président GeorgeW. Bush en matière d'affaires internationales. Après avoir lu le livre de Sharansky, "le Dossier de la Démocratie",Bush a déclaré au New York Times que la vision du monde de Sharansky" est une part de mon ADN présidentiel".Cet "ADN présidentiel" inspiré de Sharansky pose que le conflit du monde arabe avec Israël, comme son soutien aujihad global, prendra fin quand le monde arabe se démocratisera. Selon la vision de ...

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Une semaine qui a prouvé des théories politiques - Allons-nous jamais apprendre ?
Extrait du DESINFOS.COM
http://www.desinfos.com
Une semaine qui a prouvé des théories politiques
- Allons-nous jamais apprendre ?
Source : Par Caroline Click - Jewish World
review, 4 Mars 2005 / 23 Adar 5795 - Traduction
française de Simon Pilczer, volontaire de l'IHC
Date de mise en ligne : samedi 5 mars 2005
C'est la conciliation contre la démocratie qui place les enjeux au plus haut.
Dans l'histoire d'Israël avec les USA, il n'y a eu aucun précédent d'influence aussi celui du
ministre sans portefeuille Natan Sharansky n'ait eu sur la politique étrangère des USA. Alors
que les chefs israéliens dans le passé ont travaillé de près avec leurs homologues américains,
nul autre que Natan Sharansky n'est parvenu à influencer vraiment la manière dont les
décideurs politiques américains conçoivent les Affaires Etrangères ou perçoivent le rôle des
USA dans le monde.
Aujourd'hui, il n'y a pas le moindre doute que Sharansky a profondément influencé la pensée du président George
W. Bush en matière d'affaires internationales. Après avoir lu le livre de Sharansky, "le Dossier de la Démocratie",
Bush a déclaré au New York Times que la vision du monde de Sharansky" est une part de mon ADN présidentiel".
Cet "ADN présidentiel" inspiré de Sharansky pose que le conflit du monde arabe avec Israël, comme son soutien au
jihad global, prendra fin quand le monde arabe se démocratisera. Selon la vision de Sharansky, lorsque les Arabes
seront gouvernés démocratiquement, ils ne souhaiteront plus soutenir le conflit.
Si Sharansky et Bush ont raison, alors la semaine passée a été l'une des plus grandes semaines dans l'histoire du
Moyen-Orient. Le gouvernement de Beyrouth, marionnette aux mains de la Syrie a démissionné et le dictateur syrien
Bashar Assad est pressé dans toutes les directions. Il a déclaré qu'il mettra fin à l'occupation syrienne du Liban et a
livré des baathistes irakiens aux forces américaines en Irak dans l'espoir d'enrayer le déclin apparemment inexorable
de son régime. Le dictateur de l'Egypte, Hosni Moubarak, sous la pression de Washington et de son opposition
démocratique - qui pour une fois est soutenue par les médias occidentaux - a annoncé qu'il va autoriser d'autres
candidats à se présenter contre lui lors des prochaines élections présidentielles.
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Renforcés par le soutien qu'ils reçoivent des USA, plutôt que de crier victoire et de rentrer tranquillement à la
maison, les avocats de la démocratie de ces pays augmentent leur pression et leurs exigences. L'annonce par
Damas qu'il va retirer ses forces du Liban a rencontré une exigence libanaise de voir le Hezbollah démantelé.
Dans un entretien mercredi avec Al Jazeera, le chef de l'opposition druze Walid Joumblatt a dit du Hezbollah et de
sa revendication
qu'Israël contrôlerait à tort les dénommées "fermes de Shebaa" à la frontière israélo-libanaise, «
Que font ces combattants [du Hezbollah] pour nous ? Ils veulent les fermes du Shebaa. Laissons les Syriens
présenter des documents prouvant que ces fermes font même partie du Liban. Les Israéliens déclarent qu'elles ont
été prises à la Syrie et nous n'avons aucune preuve de rien. Et qu'arrivera-t-il après la situation à Shebaa ? Les gens
du Hezbollah vont-ils continuer d'aller partout armés au Liban pour servir la Syrie ? »
Ce qui se produit dans les pays voisins du nôtre n'est rien moins qu'une révolution. Il n'y a jamais eu auparavant une
situation dans le monde arabe où tant de gens ont voulu se dresser contre leurs régimes et exiger leur liberté. Bien
que la révolution arabe en soit seulement à ses phases précoces - et il est impossible de prévoir ce qui transpirera
dans les jours à venir, mois, et années - le fait important est que le monde arabe ait répondu si intensément aux
élections irakiennes à la fin janvier et à l'appel de Bush pour la démocratie, semble être une pleine justification à la
fois de la théorie politique de Sharansky et à la décision de Bush de la greffer sur son code génétique.
Mais, d'autres événements de la semaine passée semblent jeter un nuage sur
cette excitation. Mardi, les membres
arabes de la Knesset Ahmed Tibi et Muhammad Barakei, en participant à une conférence de la Ligue Arabe à Abu
Dhabi, ont dit à leurs collègues de ne pas normaliser
leurs relations avec Israël. Selon un reportage du journal publié
à Londres Al-Qods-Al-Arabi confirmé par le site web Ynet, à la conférence, tenue sur l'égide du centre d'Abu Dhabi
pour la recherche stratégique, ces deux-là dirent à leurs auditeurs qu'Israël manipulait le monde en lui faisant croire
qu'il faisait avancer la cause de la paix par le retrait de Gaza mais qu'il renforçait en réalité son contrôle sur la Judée
et la Samarie en abandonnant la cause de la paix.
Tibi déclara sur Ynet, "le gouvernement Sharon ne
vaut pas à ce stade un prix diplomatique. La profondeur de la
paix déterminera la profondeur de la normalisation. Et à ce stade, il n'y a pas de paix et donc la normalisation peut
attendre".
Barakei déclara, "J'ai dit ces choses en réaction aux signes de normalisation [entre Israël et le monde arabe] qui est
totalement injustifiée".
Le fait que ces politiciens - qui doivent leur position au fait qu'ils vivent dans une démocratie - aient appelé le monde
arabe à poursuivre son rejet de leur propre pays semblerait mettre un étouffoir sur la notion qu'une démocratie
puisse mettre fin au rejet arabe d'Israël. En effet, comme un collègue arabe le remarqua récemment, "les
réformateurs dans le monde arabe haïssent Israël au moins autant que les dirigeants qu'ils essaient de renverser".
Il est plus que probable que l'antisémitisme qui a été inculqué dans le monde arabe durant les 100 dernières années
ne disparaîtra pas même si le monde arabe devient gouverné démocratiquement.
Mais ce n'est pas le principal problème.
Soixante ans après la fin de l'Holocauste, l'antisémitisme est encore une force puissante en Europe et pourtant les
Européens, dont les pays sont aujourd'hui des démocraties bien établies, ne prévoient pas d'aller en guerre contre
Israël. Leurs identités nationales ne sont pas définies par leur haine des Juifs ou de l'état juif.
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La raison pour laquelle l'antisémitisme arabe est une force politique si puissante aujourd'hui vient du fait que le
monde arabe est gouverné par des dictateurs. Ces hommes ont besoin d'un croquemitaine extérieur pour trouver
une excuse à leur échec à apporter la liberté et la prospérité à leur peuple. Si les Arabes se voient offrir la liberté de
déterminer comment ils souhaitent vivre leur vie, il est probable que l'antisémitisme social ne sera pas suffisamment
puissant pour les conduire à aller en guerre contre Israël.
A côté de l'apparente incurabilité de l'antisémitisme, le fond de la question est que dans l'immédiate proximité
d'Israël, la révolution démocratique qui s'étend aujourd'hui dans les états voisins a été étouffée. Les déclarations de
Tibi et Barakei peuvent sembler déplacées pendant cette phase révolutionnaire, mais ce qu'elles représentent est
plus que toute autre chose l'échec de l'application de la doctrine Bush-Sharansky à l'Autorité Palestinienne.
Les Palestiniens aujourd'hui, quatre mois après la mort d'Arafat, perçoivent Israël comme faible. Dans un récent
sondage
conduit par le centre palestinien pour la recherche politique et l'enquête, 74 pour cent des Palestiniens ont
déclaré qu'ils considèrent le plan du Premier Ministre Ariel Sharon de détruire des communautés israéliennes à Gaza
et dans le nord de la Samarie comme une justification du terrorisme en tant que stratégie nationale. Les Palestiniens
ont déclaré qu'ils ne croient pas que Sharon aurait jamais présenté son plan s'il n'y avait jamais eu de guerre de
terreur palestinienne contre Israël.
C'est cette perception de la faiblesse israélienne et de la force terroriste qui sans le moindre doute induit les
semblables opportunistes de Tibi et Barakei à prendre leur parti contre Israël. Comme toujours, Israël ouvre des
négociations avec les baathistes à Damas, les Druzes sur les hauteurs du Golan paradent en l'honneur des Assad,
ainsi aujourd'hui, quand Israël apparaît faible, les Arabes israéliens veulent être sûrs que l'AP les considère comme
loyaux à la cause. Alors qu'ils peuvent se reposer en étant assurés qu'un Israël démocratique mais faible ne fera rien
pour les punir de leur traîtrise, ils ne peuvent prendre le risque de soutenir Israël alors que celui-ci renforce et
légitime le soutien à la terreur, la quasi-tyrannie, à la porte adjacente de l'AP.
Sharansky a écrit dans son livre que quand il présenta ses idées à Sharon, le Premier Ministre lui dit qu'elles
"n'avaient pas de place au Moyen-Orient". L'un des conseillers de Sharon aurait déclaré que Sharon « considère les
idées de Sharansky avec dédain ». Peres, le père de l'idée de remplacer l'administration civile israélienne dans les
territoires par une dictature de l'OLP importée de Tunis, a parlé dans le vide du besoin de construire une "économie
démocratique" - plutôt qu'une démocratie politique - parmi les Palestiniens.
Et le résultat du rejet de la démocratie palestinienne et son abandon effectif consécutif à la suite par l'administration
Bush est la poursuite du régime dictatorial d'Arafat en soutenant la terreur dans les territoires. Jeudi, l'agence
d'information du Yemen a rapporté que le président de l'AP Mahmoud Abbas a programmé de rencontrer la cheville
ouvrière du Hamas Khales Mashal dans les semaines à venir.
La décision d'Abbas d'engager plutôt que de combattre les terroristes a permis une montée précipitée de la menace
de terreur contre les centre de population d'Israël autour de la Judée et de la Samarie. Pendant sa campagne
électorale, Abbas a étreint les terroristes du Fatah dirigés par Zakaryia Zubeidi à Jénine. Il y a deux mois, les forces
de Tsahal [armée de défense d'Israël, ndt] ont arrêté le frère de Zubeidi, Jibril, qui est membre du Jihad islamique.
Son arrestation a conduit à la découverte d'une usine du Hamas dans la région de Jénine destinée à la fabrication de
rockets Kassam que Jibril et ses associés avaient prévues de tirer sur Afula. Et Abbas prévoit d'embaucher ces
hommes dans ses services de sécurité "réformés" qu'il est décidé d'entraîner et d'équiper par les USA, le Japon, la
Jordanie, l'Egypte, la Russie, et l'UE.
La décision d'Israël de préférer le gouvernement de l'adjoint d'Arafat à une véritable transformation démocratique de
l'AP a pavé la route pour que la communauté internationale adoube Abbas. Plutôt que d'exiger une comptabilité pour
les milliards de dollars de l'aide internationale qui ont été volés par Arafat (et par Abbas et le Premier Ministre de l'AP
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Ahmed Qoreï et ses associés, à Londres cette semaine la communauté internationale à promis de transférer plus
d'un milliard de dollars supplémentaires à l'AP.
Revigoré par ce soutien non qualifié, Abbas exige aujourd'hui que la communauté internationale abandonne
l'exigence qu'il lutte contre les terroristes pour permettre l'établissement d'un état palestinien souverain
immédiatement. Le chef de La politique étrangère de l'UE, Javier Solana, a déjà accepté cette position.
Ainsi, en l'espace d'une semaine, nous apercevons les conséquences à la fois de la doctrine Bush-Sharansky et la
conciliation fondée sur le statu quo en action. Alors que la région est déchirée par la guerre, l'histoire radicale et
engendrant la terreur nous indique quelles seront les conséquences ultimes du statu quo, nous devons encore
récolter les fruits de la révolution inspirée par Bush et Sharansky.
La principale question dont nous devrions nous préoccuper pour aujourd'hui est de savoir si la révolution s'étendra
aux Palestiniens, ou si - lorsque la conciliation du style Sharon-Peres aura été greffée sur le code génétique - la
révolution s'effacera pour être oubliée.
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