DIEU MAINTENANT
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«L’histoire n’est que l’évolution de l’idée de Dieu dans l’humanité». (Esquinos) - Rétrospective et mise à jour du concept «Dieu» à l’aube du troisième millénaire.
Les événements dramatiques en ce début de troisième millénaire, ont ramené sur le devant de la scène politique des interrogations existentielles sur le sens de la vie, la fragilité de l’être devant la nature (tsunami indonésien et japonais, tremblement de terre en Haïti). On croyait notre civilisation indifférente de plus en plus au phénomène religieux et nous voilà soudainement forcé, entre autres par de nouvelles guerres incessantes, à nous questionner sur des notions de Bien et de Mal, et contre toute attente, à s’interroger sur l’idée de Dieu. Eh oui ! Dieu ! Ce mot que tant de gens ont voulu rayer de leur vocabulaire, ce concept que plusieurs ont voulu éliminer de leur pensée, cette idée tellement chargée d’émotions et d’intransigeances, à l’origine de tant de divisions et d’atrocités mais aussi de félicité ; Dieu est de retour et continue d’alimenter des croyances d’une redoutable efficacité. Si bien que la question ici débattue n’est pas de savoir si Dieu existe ou non mais bien de comprendre comme un tel concept est apparu à la conscience humaine et qu’est ce que l’on en a fait?, quelles représentations avons-nous choisies et adoptées au sein des différentes cultures pour l’exprimer? L'étude des archétypes et des mythologies universelles montre qu'il n'existe pas d'époque où la spiritualité fut absente du destin de l'homme. De tous temps, elle est au centre des différentes conceptions du monde et d'un système de valeur correspondant à chacune. L’histoire de l’humanité nous apprend alors que la représentation de Dieu n’est pas statique mais dynamique, qu’elle évolue au gré de nos connaissances. Dieu est un concept, une idée nomade : NOMADEUS. Ainsi la préhistoire nous aidera à mieux saisir comment l’ère du «dieu tribal» s’est constituée et surtout comprendre pourquoi ce «dieu moral» affecte toujours la destinée de l’homme. Une fois ce constat établi, nous pourrons alors plus sainement aborder cette «mise à jour» du Dieu cosmique révélé par la science moderne de la Relativité de Einstein et de la Mécanique quntique de Planck.

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Publié le 17 juin 2013
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DIEU MAINTENANT
Rétrospective et mise à jour du concept «Dieu» à l’aube du troisième millénaire
CLAUDE PAQUETDIEU MAINTENANT Mécanique quantique de Planck. Car indépendamment de son
existence ou non, Dieu reste une représentation, des
Rétrospective et mise à jour du concept «Dieu» à l’aube du
représentations, devrais-je dire, puisque près de 85 % de
troisième millénaire.
l’humanité de cultures différentes y croit plus ou moins avec
ferveur et le célèbre via d’innombrables rituels.
Introduction.
Une chose est sûre, l’homme, dès sa naissance à nos jours, a
Les événements dramatiques en ce début de troisième
toujours été à la recherche d’une présence métaphysique
millénaire, ont ramené sur le devant de la scène politique des
comme réponse à sa présence sur terre et donnant un sens à
interrogations existentielles sur le sens de la vie, la fragilité de
sa vie. Jung, le premier, fait remarquer que la spiritualité est le
l’être devant la nature (tsunami indonésien et japonais,
centre de la vie psychique, c’est elle qui donne du sens à la vie.
tremblement de terre en Haïti). On croyait notre civilisation
En effet, il remarque, par l’étude des archétypes et des
indifférente de plus en plus au phénomène religieux et nous
mythologies universelles, qu’il n’existe pas d’époque où la
voilà soudainement forcé, entre autres par de nouvelles
spiritualité fut absente du destin de l’homme. De tous temps,
guerres incessantes, à nous questionner sur des notions de
elle est au centre des différentes conceptions du monde et d’un
Bien et de Mal, et contre toute attente, à s’interroger sur l’idée
système de valeur correspondant à chacune. L’histoire de
de Dieu.
l’humanité nous apprend alors que la représentation de Dieu
n’est pas statique mais dynamique, qu’elle évolue au gré de
Eh oui ! Dieu ! Ce mot que tant de gens ont voulu rayer de leur
nos connaissances. Dieu est un concept, une idée nomade.
vocabulaire, ce concept que plusieurs ont voulu éliminer de leur
pensée, cette idée tellement chargée d’émotions et
NOMADEUS
d’intransigeances, à l’origine de tant de divisions et d’atrocités
mais aussi de félicité ; Dieu est de retour et continue d’alimenter
«L’histoire n’est que l’évolution de l’idée de Dieu dans
des croyances d’une redoutable efficacité. Car, qu’on le veuille
l’humanité». (Esquinos)
ou non, le monde reste gouverné, malgré la séparation de
l’Église et de l’état en démocratie, par des principes
Dès l’Origine, l’homme primitif est confronté à la puissance des
intrinsèquement reliés à la religion et cette réalité concerne
éléments naturels et aux difficultés de sa subsistance. Il n’en
même l’incroyant. Si bien que la question ici débattue n’est pas
connaît pas les causes mais intuitivement, son instinct de
de savoir si Dieu existe ou non mais bien de comprendre
survie lui commande de chercher protection. La nature était
comme un tel concept est apparu à la conscience humaine et
peuplée de puissances, animaux fabuleux, volcans,
qu’est ce que l’on en a fait, quelles représentations avons-nous
tremblements de terre, inondations, orages, feux de forêt,
choisies et adoptées au sein des différentes cultures pour
maladies et finalement la mort. Tous ces phénomènes naturels,
l’exprimer, finalement saisir l’incroyable filiation entre toutes les
animaux et plantes semblaient animés d’une force intérieure si
grandes religions du monde moteur de l’extraordinaire
mystérieuse que l’homme archaïque en vint rapidement à les
continuité historique de Dieu à travers les siècles jusqu’à la
personnaliser sous formes de dieux : dieux de la pluie, du
science moderne de la Relativité de Einstein et de la
soleil, du tonnerre, etc.De l’unicellulaire au binaire (biologie)
Ce besoin de représentation au départ des forces inconnues
évoluèrent par la suite de la mythologie à la croyance, croyance Au “commencement” était le Chaos, l’espace/temps primordial
que, par des rites et des sacrifices précis, l’homme pouvait non où règne l’indifférenciation des éléments. Sur terre, c’est l’ère
seulement apaiser la «colère» des dieux mais pouvait des eaux originelles où se cache l’infini des possibles, le germe
également, en prononçant des paroles magiques, des germes, toutes les promesses de développement, où éclos
communiquer avec eux et plus encore en acquérir le statut, la le vivifiant monde unicellulaire. Pendant plusieurs milliards
puissance. Les dieux pouvaient ainsi délégués leurs pouvoirs d’années, le vivant fera des bonds de plus en plus complexe
aux hommes ; une fois l’homme investi de ces pouvoirs peut pour se diversifier : le passage de l’unicellulaire au binaire,
commencer la spiritualité. Cette conviction d’appropriation de la passage de l’invertébré aux vertébrés, etc. Au Dévonien, voilà
puissance divine devint, dans la conscience collective, une maintenant 400 millions d’années, un événement, aux
vérité, une religion. Associée à une religion supportée par un probabilités infinies, se produit : un poisson, l’esthénoptérone
groupe ethnique précis, la représentation Dieu vint à refléter la foordi, (www.pc.ca/miguasha) amorce sa sortie des eaux et se
conviction des valeurs du groupe, l’homme délesta Dieu de sa retrouve dans un milieu totalement différent où des fougères,
neutralité et fit du «dieu nature» et du «dieu cosmique» un entre autres, atteignent plus de 30 mètres de hauteur. La dérive
«dieu moral» et surtout tribal. Un prophète de grande des continents vient à peine de commencer. Tous les
envergure viendra annoncer le passage du dieu tribal vers la continents sont réunis en une masse compacte sous
destinée plus totalisante du dieu universel, transcendant toutes l’Équateur. Plus incroyable encore, en plus de respirer, notre
les divisions ethniques pour rejoindre l’intimité de l’être. Suivra premier ancêtre se déplace en s’appuyant sur des os articulés
la trahison de la prophétie par ceux-là mêmes qu’il est venu (nos membres, pattes et avant bras actuels). Oui, l’homme
sauver par son sacrifice ; le dieu, père universel, récupéré par descend bien du poisson et l’évolution pendant plusieurs autres
la politique des hommes muta alors en un dieu impérial, en un millions d’années, se complexifiera davantage : amphibiens,
dieu monarchique et finalement en un dieu étatique ou national. dinosaures, oiseaux, primates et finalement l’Australopithèque
arboricole, notre ancêtre.
Le début du XXe siècle marque un retour inattendu de la
conception du «dieu cosmique» grâce au travaux des Nous devons notre existence à notre perception des couleurs.
physiciens de la relativité et de la mécanique quantique. Mais Elle fait partie intégrante des fonctions mises en marche par
avant d’y arriver, nous devons saisir comment l’ère du «dieu l’évolution pour garantir notre survie. Notre champ de vision se
tribal» s’est constituée et surtout comprendre pourquoi ce «dieu situe entre 400-800 nanomètres depuis des millions d’années,
moral» affecte toujours la destinée de l’homme. Une fois ce depuis l’ère de nos ancêtres australopithèques arboricoles.
constat établi, nous pourrons alors plus sainement aborder Pourquoi voyons-nous les couleurs spécifiques à ce champ ?
cette «mise à jour» du Dieu cosmique révélé par la science En effet certains animaux voient les infrarouges, au delà de 800
moderne. nanomètres, d’autres les ultraviolets, en deçà de 400, pas
nous. Les insectes, principalement les papillons, reconnaissent
Début une large gamme de couleurs tandis les animaux nocturnes
dont une grande partie des mammifères et les herbivoresdiurnes distinguent une gamme restreinte. Seuls les primates totalement cruel. L’agressivité était essentiellement de nature
et les hominidés font exceptions, ils sont frugivores et, comme défensive. (Chatwin) Il s’agit de s’imaginer notre

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