L offre de viande bovine - article ; n°1 ; vol.85, pg 33-38
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Description

Économie rurale - Année 1970 - Volume 85 - Numéro 1 - Pages 33-38
In spite of the lack of statistical data concerning the development in the numbers of the different categories of cattle, it appears that the number of cows is no longer increasing at the rythm of 2 '/*> per year. In the absence of detailed and regular observation of the different types of cattle, it is difficult to deduce accurate indications of the probable development of beef supply.
In the second part of the article are presented the results of micro-economic research wich enable us to outline certain conditions necessary for the expansion of this production. From two studies using simulation models one carried out in Aubrac for the production of cattle for fattening, the other in Brie for cattle-fattening, it emerges that the main obstacles to an increase in beef-production are : an unsatisfactory price-ratio between meat and cereals, the difficulties encountered by land-concentration in the areas where large-scale stock-raising could be envisaged, the uncertainty of the commercialisation of fattened cattle, especially of baby beef.
Malgré les insuffisances des données statistiques sur l'évolution des effectifs des diverses catéogries de bovins, il semble bien que le nombre de vaches n'augmente plus au rythme de 2 % par an. En l'absence d'observations fines et régulières sur les divers types d'élevage bovin, il est difficile d'en déduire des indications précises sur l'évolution prévisible de l'offre de viande bovine.
Dans la deuxième partie de l'article sont présentés les résultats de recherches micro-économiques qui permettent de préciser certaines conditions nécessaires à l'expansion de cette production. De deux études sur modèle faites, l'une dans les conditions de l'Aubrac pour la production d'animaux à engraisser, l'autre dans la Brie pour l'engraissement, il ressort en effet que les principaux obstacles à l'accroissement de la production de viande bovine sont : un rapport des prix insuffisant entre la viande et les céréales, les difficultés de la concentration foncière dans les zones où un élevage extensif serait envisageable, les incertitudes de la commercialisation des animaux gras, et notamment des jeunes bovins.
6 pages
Source : Persée ; Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation.

Informations

Publié par
Publié le 01 janvier 1970
Nombre de lectures 28
Langue Français

Extrait

M. Michel Petit
L'offre de viande bovine
In: Économie rurale. N°85, 1970. pp. 33-38.
Citer ce document / Cite this document :
Petit Michel. L'offre de viande bovine. In: Économie rurale. N°85, 1970. pp. 33-38.
doi : 10.3406/ecoru.1970.2111
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/ecoru_0013-0559_1970_num_85_1_2111Abstract
In spite of the lack of statistical data concerning the development in the numbers of the different
categories of cattle, it appears that the number of cows is no longer increasing at the rythm of 2 '/*> per
year. In the absence of detailed and regular observation of the different types of cattle, it is difficult to
deduce accurate indications of the probable development of beef supply.
In the second part of the article are presented the results of micro-economic research wich enable us to
outline certain conditions necessary for the expansion of this production. From two studies using
simulation models one carried out in Aubrac for the production of cattle for fattening, the other in Brie for
cattle-fattening, it emerges that the main obstacles to an increase in beef-production are : an
unsatisfactory price-ratio between meat and cereals, the difficulties encountered by land-concentration
in the areas where large-scale stock-raising could be envisaged, the uncertainty of the
commercialisation of fattened cattle, especially of baby beef.
Résumé
Malgré les insuffisances des données statistiques sur l'évolution des effectifs des diverses catéogries
de bovins, il semble bien que le nombre de vaches n'augmente plus au rythme de 2 % par an. En
l'absence d'observations fines et régulières sur les divers types d'élevage bovin, il est difficile d'en
déduire des indications précises sur l'évolution prévisible de l'offre de viande bovine.
Dans la deuxième partie de l'article sont présentés les résultats de recherches micro-économiques qui
permettent de préciser certaines conditions nécessaires à l'expansion de cette production. De deux
études sur modèle faites, l'une dans les conditions de l'Aubrac pour la production d'animaux à
engraisser, l'autre dans la Brie pour l'engraissement, il ressort en effet que les principaux obstacles à
l'accroissement de la production de viande bovine sont : un rapport des prix insuffisant entre la viande
et les céréales, les difficultés de la concentration foncière dans les zones où un élevage extensif serait
envisageable, les incertitudes de la commercialisation des animaux gras, et notamment des jeunes
bovins.L'OFFRE DE VIANDE BOVINE
Professeur à l'Ecole Nationale Supérieure par Michel de Sciences PETIT Agronomiques Appliquées (Dijon)
Malgré les insuffisances des données statistiques sur l'évolution des effectifs des diverses catéogries de
bovins, il semble bien que le nombre de vaches n'augmente plus au rythme de 2 % par an. En l'absence
d'observations fines et régulières sur les divers types d'élevage bovin, il est difficile d'en déduire des indications
précises sur l'évolution prévisible de l'offre de viande bovine.
Dans la deuxième partie de l'article sont présentés les résultats de recherches micro-économiques qui
permettent de préciser certaines conditions nécessaires à l'expansion de cette production. De deux études
sur modèle faites, l'une dans les de l'Aubrac pour la production d'animaux à engraisser, l'autre
dans la Brie pour l'engraissement, il ressort en effet que les principaux obstacles à l'accroissement de la
production de viande bovine sont : un rapport des prix insuffisant entre la viande et les céréales, les difficultés
de la concentration foncière dans les zones où un élevage extensif serait envisageable, les incertitudes de la
commercialisation des animaux gras, et notamment des jeunes bovins.
Beef supply
In spite of the lack of statistical data concerning the development in the numbers of the different categories
of cattle, it appears that the number of cows is no longer increasing at the rythm of 2 '/*> per year. In the absence
of detailed and regular observation of the different types of cattle, it is difficult to deduce accurate indications of
the probable development of beef supply.
In the second part of the article are presented the results of micro-economic research wich enable us to
outline certain conditions necessary for the expansion of this production. From two studies using simulation models
one carried out in Aubrac for the production of cattle for fattening, the other in Brie for cattle-fattening, it emerges
that the main obstacles to an increase in beef-production are : an unsatisfactory price-ratio between meat and cereals,
the difficulties encountered by land-concentration in the areas where large-scale stock-raising could be envisaged,
the uncertainty of the commercialisation of fattened cattle, especially of baby beef.
Cette communication est préparée pour le groupe dégager un surplus net exportable (2) . Mais celui-ci
chargé de discuter les éléments d'une politique de étant loin de couvrir les besoins d'importation de
la viande bovine. A ce titre elle doit contribuer à nos partenaires de la CEE, le déficit de viande bo
situer les problèmes d'ajustement de l'offre à la vine pour l'ensemble de la communauté, augmente
demande ; elle doit aussi rappeler les principaux rait.
mécanismes de variations de l'offre afin d'éclairer Il n'est bien entendu pas encore possible de comples décisions de politique agricole visant à l'influen arer nos projections à la réalité puisque l'année
cer. 1970 n'est pas encore terminée. De toutes façons,
même lorsque la production de viande bovine au Dans un article publié il y a deux ans (1), nous
cours de cette année sera connue, la comparaison avons présenté des projections de production de
ne sera pas encore facile puisque c'est la tendance céréales et de produits animaux en France pour 1 970
à long terme que nous avons projetée et il importet 1975. Celles-ci montraient clairement que l'orien
era d'éliminer dans les « chiffres réels » ce qui tation de la production agricole n'était pas satisfai
résulte d'accidents conjoncturels. Il est néanmoins sante. On prévoyait un accroissement des surplus
possible aujourd'hui de confronter des projections de céréales et de lait alors que l'accroissement de
faites sur la base de données statistiques disponila production de viande bovine permettrait certes
bles en 1967 aux informations recueillies depuis de satisfaire l'augmentation de nos besoins et de
cette date. Bien que celles-ci ne permettent pas de
(1) PETIT (M.), VTALLON (J.-B.). — Surplus laitiers et
céréaliers, déficit de viande. La production agricole fran (2) II s'agit d'un surplus net exportable parce que nous
çaise est-elle mal orientée ? - Economie Rurale, n° 75, jan importons notamment des quartiers arrière, mais
vier-mars 1968, p. 109-116. exportons un tonnage plus élevé. de façon définitive, nous verrons que, s'il structure du troupeau bovin, le service de statistconclure
iques du Ministère de l'Agriculture ne publie plus fallait réviser nos projections de production de
de chiffres correspondant à cette variable trop compviande bovine, c'est plutôt en baisse qu'il faudrait
le faire. Ceci ne fait qu'accentuer nos conclusions osite. Nous avons donc été amené à le reconstituer
en additionnant les femelles de 24 mois et plus à sur la mauvaise orientation de la production agri
aptitudes laitières et à aptitudes peu laitières, et les cole dans notre pays. Toutefois, les données stati
stiques sont insuffisantes pour permettre une vérita femelles de 36 mois et plus réformées. Ce regrou
ble analyse des mécanismes de variation de l'offre pement correspond approximativement à l'ancienne
catégorie « vaches toutes catégories » puisque pour et donc pour orienter une politique. Une analyse
micro-économique est indispensable. Dans la deuxiè 1965, seule année où le recoupement est possible,
me partie de cet article nous présenterons les résul le regroupement donne un effectif de 1 1 470 400
tats des recherches que nous menons actuellement vaches alors que le nombre de « vaches toutes caté
gories )> était estimé à 1 1 535 700 (5) . a ce niveau.
Malgré cette imprécision, l'examen du graphique
montre que depuis 1963 le nombre de vaches n'augI - Position du problème : mente pas au rythme moyen de 2 % par an que
nous avons retenu pour nos projections au vu des évolution récente de la production
statistiques publiées antérieurement. Ce changement

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