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La frégate Louise-Marie part vers la Corne de l'Afrique pour la ...

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Langue Français

Extrait

défense
ARGUMENT · NOVEMBRE 2010
23
SLFP
DÉCOMPRESSER APRÈS UNE MISSION
A la mi-septembre, le projet test d’un «sas
de décompression» pour les militaires ren-
trant d’une mission à l’étranger, a fait grand
bruit. Certains médias ont parlé d’un séjour
de désintoxication dans un luxueux hôtel
cinq étoiles à Chypre. Ainsi, le ton était
donné tandis que l’idée fondamentale et
l’objectif avaient complètement disparu. Si
cette partie du processus d’accompagne-
ment, ce dont il s’agit véritablement, devait
se dérouler dans l’arrière-cour de l’hôpital
militaire ou dans les bidonvilles de Mumbai,
cela passerait tout à fait inaperçu. Même le
ministre de la Défense De Crem était choqué
et tombait des nues, n’étant pas au courant,
disait-il. Il est vrai que le personnel connaît
bien ce sentiment qu’on a lorsqu’on n’est
pas informé.
Cela fait des années que le SLFP Défense
plaide pour une bonne assistance aux mili-
taires, avant, pendant et après une mission
à l’étranger. Et nous avons encore fraîche-
ment en mémoire les problèmes liés au
retour des Balkans.
Dans le cadre du Post Traumatic Stress
Disorder (PTSD) et des informations
récentes concernant 600 soldats allemands
qui souffriraient de cette affection au retour
d’opérations extérieures, le SLFP Défense a
introduit un point à l’agenda du Haut Comité
de Concertation Bien-être (HCC WB) pour
traiter du sujet. Nous avons posé la ques-
tion de savoir si la Défense belge prend des
mesures de prévention concernant le PTSD
en faveur de son personnel en mission
étrangère.
Le problème n’est pas à sous-estimer.
Beaucoup de militaires n’osent pas faire
part de ces problèmes aux autorités crai-
gnant que la commission militaire d’apti-
tude et de réforme (CMAR) ne les déclare
inaptes et qu’ils perdent donc leur travail.
Le sujet a été discuté au cours du HCC WB
en juin 2010. Les syndicats ont d’ailleurs
assisté à un exposé complet sur le «projet
sas d’adaptation» de la part du major Erik
De Soir de la section aide psychosociale
(ACOS WB).
En outre, un groupe de travail, conduit par
ACOS WB, étudie les critères selon lesquels
un sas de décompression serait attribué aux
militaires en retour de mission à l’étranger.
Ce projet ne tombait donc pas des nues,
comme le prétendent certains.
Il n’est pas du tout question d’un «séjour de
vacances
aux frais de l’employeur». Mais
d’une préparation, pour ces militaires, à
réintégrer leur vie familiale. D’autres pays
de l’OTAN, entre autres les Pays-Bas, orga-
nisent également ces «programmes d’adap-
tation».
Dans chaque situation d'accidents graves,
de catastrophes, etc…, on met en place tout
un système d'assistance psychologique aux
victimes directes ou indirectes.
Alors pourquoi pas pour nos militaires qui
sont confrontés à des actes de guerre sur
les théâtres d'opérations ?
Doit-on quitter, par exemple, l'Afghanistan
et tout ce que l'on y fait ou subit pour se
retrouver, après 16 heures d'avion, lâché
dans la nature ?
Reste à voir maintenant si le projet a encore
quelque chance d’aboutir.
Cindy WILLEM
L
’Opération ATALANTA est la première
opération
maritime
de
l’Union
Européenne. Le but est d’une part, la
protection des navires du programme
d’alimentation des Nations Unies, qui livre l’aide
alimentaire au profit des réfugiés en Somalie et
d’autre part, protéger la navigation commerciale
vulnérable et dissuader les actions de piraterie.
Une mission supplémentaire est la surveillance
des activités de pêche devant la côte soma-
lienne. Le 14 janvier 2010, une nouvelle loi est
entrée en vigueur qui donne aux autorités belges,
et donc aussi au commandant du Louise-Marie,
une base juridique dans le cadre de la lutte
contre la piraterie.
L’équipage du Louise-Marie est complété pour
l’occasion avec un détachement de plongeurs du
11ème Bataillon Génie de Burcht et une capacité
d’intervention de 8 para commandos de Diest. Au
total, 170 hommes et femmes sont embarqués
sur la frégate. Un grand nombre d’entre eux a
déjà participé à l’opération ATALANTA I.
Il en va de même pour notre délégué syndical Kris
Snoeck qui peut se prévaloir de plus de vingt ans
d’expérience à bord. Et pourtant, c’est un nou-
veau défi à chaque fois. Heureusement, au cours
de ces derniers mois, l’équipage a pu ‘rester à
l’intérieur’ comme on dit, contrairement à l’année
dernière, exception faite pour tous les exercices
de préparation et de test, bien entendu. Et cela
pour la plus grande joie de leurs familles.
Le moment des adieux avant une séparation de
quatre mois était à nouveau prenant. Le retour du
bateau est en effet prévu pour le 7 février 2011.
Le 4 octobre, la frégate F931 Louise-
Marie est partie pour la deuxième fois
vers la corne d’Afrique. Plus de 1800
militaires, répartis sur plus de 20
navires et hélicoptères de 9 pays
différents de l’EU y prennent part.
Les collègues Yves Lemahieu et Jaak Vereecke, délégués à Zeebrugge, et le
président Erwin De Staelen accompagné de collègues du bureau principal
sont venus saluer Kris à son départ.
La frégate Louise-Marie part vers la Corne
de l'Afrique pour la lutte contre la piraterie
©DGCOM-DanielORBAN
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