Arrêtons de participer, gagnons !

Informations

• Publié par: Entreprendre-
• Publié le: 05 novembre 2011
• Nombre de lectures: 7
• Langue: Français

Extrait

Arrêtons de participer, gagnons !

Alors que notre magazine, par la présente rubrique, a pris le parti de nombreuses fois avant que la nouvelle loi sur la garde à vue soit adoptée, alors que ladite loi est déjà obsolète en vue des condamnations de la France par la Cour Européenne des Droits de l'Homme, alors que le Conseil d'État a transmis au Conseil Constitutionnel une nouvelle QP.C. (Question Prioritaire de Constitutionalité) concernant toujours les droits de la défense, encore très insuffisants.

En effet, les avocats se doivent d'avoir accès au dossier de leurs clients, d'être présents lors de tout acte de procédure effectué lors de la garde à vue, dont les perquisitions (endroits ou beaucoup de choses se passent).

Monsieur Guéant, Ministre de l'Intérieur, se faisant le porte-voix de la police (c'est, vous me direz, un job) considère que le taux d'elucidatiqn des affaires a baissé depuis que l'avocat peut être présent et assister son client dès le début de la garde à vue, et que (cela je le rajoute) la police se doit d'annoncer au citoyen dès avant sa mise en garde à vue, ses droits dont celui de garder le silence Le Ministre a rajouté que des propositions législatives seront faites pour clarifier le rôle de l'avocat (sic).

Monsieur le Ministre c'est votre rôle ; mais dîtes nous comment font les policiers, dans les autres pays, qui nous devancent en matière de respect des droits de la défense pour élucider les affaires ? Que doit-on comprendre de ce qui se passait jusqu'à maintenant ? Extorque-ton les aveux aux citoyens gardés à vue ? Un peu plus de culture juridique, et judiciaire, ne ferait pas (du tout) de mal.

Le rouleau compresseur espagnol (tout au moins en sport)

En attendant la confrontation footballistique entre la France et l'Espagne (Coupe d'Europe des Nations) qui sont tombées dans le même groupe, Nadal a porté l'estocade en tennis, en coupe Davis, à Tsonga, et les basketteurs à Parker et autres Noah boys. Heureusement que l'Espagnol n'aime pas le rugby, (même si les Bleus ont failli avaler les Blacks en finale du mondial de rugby) et que dire concernant le cyclisme, et j'en passe ? Mais qu'avons-nous de moins que les Espagnols, pour ne parler que d'eux ? Peut-être que nous n'avons pas, contrairement à eux «faim de victoire » puisque, pour prendre un exemple, on est « gavé de kinder-bueno » ou plutôt de ce que rapporte

les PUB sans effort, d'autant que fiscalement on est à Genève. Est-ce « génétique ?» depuis que le Baron de Coubertin a émis la phrase : « que le principal est de participer », la preuve on est content d'arriver en finale en basket (pas de gagner) afin de participer aux Jeux Olympiques. Mais pour quoi faire ? Pour participer ou pour gagner ? Puis en cyclisme pour gagner une, voire deux, étape et pas le Tour ? etc.

Enfin c'est comme cela, et comme jamais deux sans trois pendant tout ce Déluge espagnol  (la cerise sur le gâteau) aux Editions du Cherche Midi apparaissait un livre intitulé La Nueve,  (la neuvième) qui nous informe que non seulement les Républicains espagnols, vaincus par Franco et si mal reçus et traités par la France (parqués comme des animaux en janvier 1939) se sont battus pour la France avec vaillance (une plaque dans ce sens vient d'être inaugurée à l'initiative du Maire de Paris (ou plutôt de son Premier Adjoint d'origine Espagnole).

Mais qu'il fallait - à tout Seigneur tout honneur - reconnaître, quitte a envoyer les mythes au bahut des objets perdus (ah ! qu'est-ce qu'on aime ça les mythes) que ce sont eux les premiers a être arrivés pour libérer Paris le 24 août 1944.

En effet, photos, documents et témoignages à l'appui, la section du Lieutenant Espagnol de la Nueve, Amado Granell, était arrivé une heure avant l'accolade donnée par Georges Bidault Président du Conseil National de la résistance devant l'Hôtel de Ville au Capitaine Drome envoyé avec trois chars et deux sections par le Général Leclerc, soit, de son vrai titre, Monsieur le Capitaine de Cavalerie Philippe de Haute-Clocque.

La Nueve comptait 146 Espagnols pour un effectif total de 160 soldats, et des dizaines de milliers de Républicains espagnols se sont battus pour libérer la France du joug nazi, dont plus de 4 000 à Paris.

Les brevets tuent-ils l'innovation ?Au lieu de la protéger ? c'est ce que pense la Cour Suprême des Etats-Unis, pays ou contrairement à chez nous on peut (ou on pouvait, vue la décision intervenue depuis et confirmée par la Cour Suprême des Etats-Unis) breveter « n'importe quoi » à tel point que la stratégie des grands groupes étaient de dissuader les actions en justice et les demandes de royalties en achetant des portefeuilles entiers de brevets et ainsi éviter les procès pour violation de brevet, en faisant valoir ses propres droits tellement la législation en la matière « était libre  ». Maintenant, on rejette les demandes de brevets applicables à une méthode commerciale. C'est déjà ça, il y a un début à tout puisque si la décision de la Cour Suprême des États-Unis est arrivée un peu tard pour les entreprises qui ont déjà beaucoup donné (comme on dit) dans les litiges mais à point, le malheur des uns faisant le bonheur des autres, l'adage se confirme, pour les entreprises qui ont préféré utiliser les brevets achetés pour promouvoir l'innovation. C'est ce que l'on appelle, et c'est peut être pour cela qu'ils sont si forts, savoir afin de toujours trouver le bon côté, les inconvénients et ne pas pleurer sur son sort.

Je souhaite finir par une phrase qui va être le « chapeau » de ma prochaine rubrique, « Le déclin d'une certaine idée que nous avons de la France  ». À moins que je ne change d'idée et veuille parler de politique après la « rassasiade » des primaires socialistes, afin de ne pas les laisser seuls et « partager avec eux la démagogie. La démagogie étant le seul « » met  » que l'on peut passer plusieurs fois - et des années durant - au bain-marie, il est toujours prêt à être servi ; le problème

étant l'indigestion des lendemains. D'ailleurs, tout compte fait, les deux sujets se tiennent.