CHEYROU : "UNE FORME D ÉCHEC"
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CHEYROU : "UNE FORME D'ÉCHEC"

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CHEYROU : "UNE FORME D'ÉCHEC" Quel bilan tirez-vous de la saison qui vient de s'achever ? Apparemment, les objectifs que les dirigeants avaient fixés sont atteints. Mais je me souviens avoir parlé en début de saison de ce qui était le plus important et pour moi, c'était de conserver le titre.

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Publié le 01 juin 2011
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Langue Français

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CHEYROU : "UNE FORME D'ÉCHEC"

Quel bilan tirez-vous de la saison qui vient de s'achever ? Apparemment, les objectifs que les dirigeants avaient fixés sont atteints. Mais je me souviens avoir parlé en début de saison de ce qui était le plus important et pour moi, c'était de conserver le titre. Plus que de sortir des poules de la Ligue des champions. Je continue de le penser. Cela ne veut pas dire que c'est une année triste ou négative, mais je trouve que le plus important, dans la vie comme dans le sport, c'est d'avancer, de progresser. Sinon, cela ne sert à rien de venir travailler tous les jours. Etre deuxièmes du championnat alors qu'on était premiers l'an passé, c'est une forme d'échec selon moi.

C'est un bilan sévère... Ce n'est pas un bilan négatif car on a quand même remporté un titre, la Coupe de la Ligue. On ne va pas s'en plaindre, il y a tellement d'années où on n'a rien gagné... On est allés en 8ème de finale de la Ligue des champions, mais pour moi, c'était normal. Après, en championnat, on termine moins bien que l'année dernière, il y a donc une part d'insatisfaction.

"CE QUE J'AI FAIT EN FIN DE SAISON, J'AURAIS AUSSI PU LE FAIRE AU DÉBUT"

Que vous a-t-il manqué ? C'est difficile de répondre car si on avait eu la réponse, on aurait corrigé les choses plus tôt ! Je pense qu'on avait le potentiel pour faire mieux, c'est dommage. Il faut tout de même féliciter Lille car les Lillois méritent amplement leur titre étant donné leur parcours et leur qualité de jeu. Nous, on ne méritait pas mieux.

Est-ce dans le jeu que vous avez le plus péché ? Non, je ne crois pas. C'est vrai que la qualité de jeu n'était pas extraordinaire, mais je ne pense pas qu'elle était inférieure à celle de la saison dernière. Mais quand on gagne un titre, tout est toujours plus beau, plus rose, et on s'attache moins à tout cela.

Avez-vous des regrets face aux 20 points perdus à domicile ? On cherche toujours où on a perdu des points. On en a perdu à chaque fois qu'on n'a pas gagné, ce qui a aussi été le cas parfois à l'extérieur. On peut également parler de nos deux défaites dans les deux premières journées. On a été moins réguliers que les saisons précédentes. C'est vrai qu'on a aussi moins bien fini.

Quel est votre bilan personnel ? C'est une saison à l'inverse de la précédente. En 2009-2010, j'ai peut-être réalisé ma meilleure saison, mais j'ai très peu joué les deux ou trois derniers mois, ceux dont tout le monde se rappelle. Cette année, j'ai joué par intermittence en début de saison et j'ai fini titulaire, avec plus de régularité.

Avez-vous compris que le coach vous laisse parfois sur le banc durant la première moitié ? Non ! Quand il ne me met pas sur le terrain, je ne suis forcément pas d'accord avec lui ! Je me préparais pour jouer et je suis persuadé que ce que j'ai fait en fin de saison, j'aurais aussi pu le faire au début.

Etes-vous attentif à l'avenir de Didier Deschamps ? A chaque intersaison, c'est le même problème : qui reste, qui part ? Pour moi, ce n'est pas une situation nouvelle. On se pose quand même des questions à ce sujet. Si un autre entraîneur arrive, s'il vous apprécie ou pas, cela change quand même la donne. Le coach est notre patron, donc savoir qui il sera, que ce soit Deschamps ou un autre, est très important pour nous. C'est élémentaire.

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